En cette fin d’année, je me cherchais une nouvelle lecture audio pour faire suite au soporifique tome 4 de Fondation. Comme j’avais bien aimé Blackwater en début d’année, j’ai porté mon choix sur le « nouveau » roman de Michael McDowell, qui promettait une histoire plus dynamique que je n’allais pas mettre quatre mois à écouter. Et je ne me suis pas trompée à son sujet !
Kra est un de ces ouvrages qui m’intriguait depuis longtemps, mais que je n’osais pas commencer, parce que j’imaginais une œuvre d’une grande complexité. Ce n’est en fait pas du tout le cas, même si clairement j’aurais aimé le lire à une meilleure période pour mieux l’apprécier.
Cette année, j’ai eu envie de casser ma tirelire et d’acheter plein de livres aux Utopiales. Dans mon panier se trouvait donc ce livre, chaudement recommandé par Zoé qui a mené une campagne intensive de lobbying auprès de toutes les personnes qu’elle croisait à la librairie.
Il y a deux ans, j’avais écouté les trois premiers tomes du Cycle de Fondation au format audio (ça m’a bien occupée en donnant le biberon à 3h du matin 😅), mais j’avais lâché l’affaire ensuite. C’était sans compter sur la saison 2 de la série qui m’a donné envie d’aller plus loin pour mieux savourer la façon dont l’adaptation transforme le matériau d’origine.
Et nous voilà déjà à la fin de ce trio d’épisodes consacrés au 60e anniversaire de Doctor Who. C’était une célébration moins explosive que celle qu’avait été The Day of the Doctor, mais à sa façon, elle marque également le coup, comme le montre ce troisième épisode. Spoilers !
Allez, on est en décembre, il est grand temps de faire son compte rendu des Utopiales, non ? Comme ça m’arrive souvent, j’ai été complètement débordée dès mon retour, mais il n’est jamais trop tard pour se souvenir des bons moments, images à l’appui.
Oui c’est officiel, j’ai décidé de laisser en plan tous mes articles en retard pour m’occuper de Doctor Who. Rassurez-vous, nous voilà déjà au deuxième des trois épisodes spéciaux du soixantième anniversaire. Si tout va bien d’ici une à deux semaines vous serez tranquilles… enfin jusqu’à Noël 😂.
Comme d’habitude, il y aura du divulgâchage.
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| Photo de Karina Kungla sur Unsplash |
Pour être totalement honnête, si une partie de moi était contente de voir revenir David Tennant et Catherine Tate sous la houlette de Russel T. Davies pour cette série d’épisodes spécial 60e anniversaire, une autre était un peu méfiante. La mode est en effet un peu trop à la nostalgie et au recyclage en ce moment. Heureusement, mes doutes n’ont pas fait long feu.
La suite divulgâche à fond, donc passez votre chemin si vous n’avez pas vu l’épisode (et que vous avez prévu de le voir).
J’aurais normalement dû lire encore deux autres Une heure-lumière avant de me pencher sur celui-ci, mais l’occasion était trop belle de lire cette novella avant les Utopiales pour pouvoir la faire dédicacer. Oui certes quand vous lirez cet article, les Utopiales seront désormais un évènement du passé, et alors ?
J’aurais sans doute pu publier ce bilan la semaine dernière mais j’ai été un peu happée par les vacances scolaires et les Utopiales bien sûr… en attendant que je vous raconte mes aventures de cette année à Nantes, je vous laisse avec le bilan d’octobre, un mois riche en picorage de textes courts.
Comme c’est ce soir qu’a lieu l’inauguration de l’édition 2023 des Utopiales, je me suis dit que c’était probablement le meilleur jour pour publier ma chronique sur l’anthologie de l’édition 2022. Après, il sera trop tard, non ?
Depuis quelques temps, Mini-Vert demande plus régulièrement à aller à la bibliothèque. J’en profite donc pour tenter d’autres lectures qui sortent un peu de mes sentiers habituels, comme ce roman qui parle de la guerre en Ukraine par le biais de la culture ukrainienne.
La main gauche de la nuit est l’un des romans les plus connus de Ursula K. Le Guin avec le cycle de Terremer et Les Dépossédés. J’avais tenté de le lire une première fois au lycée, je crois que je n’avais pas dépassé les premières pages. Après un détour par Terremer, j’y suis revenue bien plus tard : ça a été une belle claque qui m’a donné envie de lire tous ses autres textes, et ça a accessoirement donné mon premier article consacré à l’autrice sur le blog. 14 ans après, j’ai eu envie de replonger dedans…
Depuis deux ans, je me suis complètement laissée déborder par la collection Une heure-lumière, qui poursuit son bout de chemin à un rythme de publication soutenu. Je suis donc bien contente de clôturer mon rattrapage des sorties de 2022 avec cette novella. Allez, plus que 6 mois de retard à rattraper !
Je pensais avoir passé l’époque des bilans bimestriels mais le mois de
septembre m’est tombé dessus plus tôt que prévu avec son cortège de surcharge
de travail et… de virus bien sûr ! Vous me préviendrez quand j’arriverais
à faire une intro sans parler microbes ?
Cet été, suite à ma lecture du roman Matrix, j’ai été prise d’une frénésie de lecture de l’œuvre de Marie de France, femme de lettres du XIIe siècle. J’ai dévoré ses Lais et je me suis ensuite jetée sur ses Fables. Je ne peux pas dire que mon enthousiasme s’est maintenu tout du long de cette lecture mais j’étais tout de même contente de mon voyage.
Il y a quelques années, j’avais découvert presque par hasard Le Serpent du rêve, un excellent roman de Vonda McIntyre. Ses autres romans étant difficiles à trouver, je m’étais arrêtée là dans mon exploration de ses écrits, jusqu’à Mnémos commence un travail de réédition de ses romans.
Je connaissais le duo L.L. Kloetzer pour ses romans de SF tels que Cleer, j’étais assez étonnée de les voir partir sur de la fantasy mais ma foi pourquoi pas. Et quel meilleur moment que la période estivale pour s’offrir une petite virée dans un roman qui rend hommage à la fantasy ancienne sans pour autant sentir le renfermé.
C’est l’été, et comme vous le savez sûrement, c’est la saison du Summer Star Wars de Lhisbei, une invitation à voyager vers d’autres mondes et à vivre de formidables aventures dans l’espace. Et l’occasion de sortir quelques novellas de sa Pile à Lire également !
Cela faisait déjà un petit moment que je lorgnais sur ce roman qui semblait plein de promesses. Il arrivait en plus auréolé d’une sacrée réputation : il y a juste marqué « un chef d’œuvre » sur le bandeau rouge et même les illustrations sur les sites internet portent ce bandeau, mais sinon ça va, pas de pression ! J’ai fini par l’emprunter à la bibliothèque et j’ai à mon tour très vite été conquise par ce récit.
De tous les titres de la collection Une heure-lumière sortis l’année dernière, cette novella est une de celles dont j’ai le plus entendu parler, et elle semblait avoir été très appréciée par son lectorat. Il fallait donc bien que je tente à mon tour cette aventure dans la mystérieuse Ville-Rue…
Première surprise : il semblerait que j’ai trouvé le temps et de quoi faire un
recueil factice ce mois-ci.
Deuxième surprise : c’est un recueil riche en
films 🎥, une première depuis longtemps.
Troisième surprise : aucun
enfant n’a été malade… en fait si, faut pas déconner non plus 🤣.
Il y a trois ans était sorti Le livre de M, un roman de Peng Sheperd qui m’avait un peu laissée sur le carreau. Je n’avais pas forcément prévu de lire son nouveau livre, jusqu’à que je vois des avis de personnages très enthousiastes à propos de son premier roman ne pas accrocher à celui-là. Comme la thématique m’intriguait, je me suis dit « j’ai mes chances » et je remercie Tigger Lilly de m’avoir passé son exemplaire pour tenter l’aventure.
Je suis d’ordinaire assez peu réceptive à la cozy fantasy, mais il y a parfois des livres qui tombent juste au bon moment et c’est le cas de Légendes & Lattes qui a fait parfaitement son office de roman léger qui fait du bien.
Alors que la plupart des personnes se régalent avec le nouveau hors-série de la collection Une heure-lumière (offert pour deux titres de la collection achetés en librairie), je continue à rattraper mon retard de lecture en dégustant le hors-série 2022. Comme chaque année, celui-ci propose une nouvelle et le catalogue de la collection, présenté cette année sous une forme améliorée.
On va dire qu’on ne change pas une recette qui gagne, puisque ce mois a
été placé sous le signe de Baldur’s Gate 🧙♂️ … et des microbes 🦠. J’ai lu tout
de même (ça a du bon d’être clouée au lit parfois), je me surprends même à
dévorer à nouveau des livres quand j’en déniche un qui s’y prête bien.
Après avoir lu le roman Matrix, qui mettait en scène la vie de la poétesse Marie de France, j’ai assez logiquement voulu faire connaissance avec son œuvre. J’ai donc opté pour ses Lais, des courts récits en vers.
Rien à voir avec le film du même nom, Matrix est une histoire romancée de Marie de France, poétesse médiévale contemporaine d’Aliénor d’Aquitaine. C’est donc un petit tour hors de l’imaginaire (quoique ?) que je fais avec ce roman qui m’a été recommandé sur les réseaux sociaux.
Ce mois de mai, ça a été définitivement deux salles / deux
ambiances : début mai je suis partie en vacances une semaine et j’en ai
profité pour faire une orgie de lectures 📚 (enfin par rapport à mon rythme
habituel). Et puis je suis rentrée de vacances, j’ai repris ma partie de
Baldur’s Gate 🧙♂️⚔ et j’ai tout laissé en plan ou presque.
Beowulf et moi, c’est une longue histoire. Je n’ai jamais lu ce poème épique, mais il ne cesse de croiser ma route dans les textes de Neil Gaiman et même dans un film (scénarisé par Neil Gaiman). Alors forcément, cette nouvelle adaptation en BD me faisait bien envie (et il y a un blurb de Neil Gaiman en quatrième de couverture, que demander de plus ?).
Normalement j’avais prévu de faire une pause dans mon rattrapage de la collection Une heure-lumière une fois rattrapés tous les titres de l’année 2021, mais celui-ci me faisait particulièrement de l’œil depuis un moment.
Vous savez quoi ? Je suis en vacances 🥳.
Je vous laisse avec mon bilan
du mois et je retourne en profiter ⛱
Continuant à rattraper petit à petit mon retard dans la collection Une heure-lumière, je suis passée du thriller ambiance cyberpunk (Symposium Inc.) à l’aventure spatiale horrifique pour ce volume-ci. Une chose est sûre, on a rarement la même recette d’un tome à l’autre !
Ça y’est, je suis lancée ! Après quelques volumes dans le désordre, je me remets à jour sur la collection Une-heure-lumière en reprenant notamment les derniers volumes parus en 2021. C’est donc parti pour Symposium Inc., une petite novella cyberpunk.
Les sept morts d’Evelyn Hardcastle est un roman qui avait bien fait parler de lui sur la blogosphere lors de sa sortie en 2019. Comme toujours j’ai pris mon temps pour le découvrir, en profitant pour cela de sa version audio.
Le serpent, Le voleur et Le maître forment une trilogie
de novellas, La Maison des jeux, parue dans la collection Une heure-lumière du
Bélial’ entre début 2022 et début 2023. Certains les ont lus à leur parution,
j’ai pour ma part tout rattrapé d’une traite après la parution du 3e volume.
Cela aurait-il un rapport avec mon retard de lecture dans cette collection ?
Vous n’avez aucune preuve.
Est-ce que les virus se sont un peu calmés en mars ? Est-ce que
les pollens en profitent pour prendre la relève ? Sans commentaire 🌼🤧.
Mais notons tout de même une petite victoire : je suis à jour ou presque
de mes chroniques (celles qui n’ont pas été publiées sont déjà écrites).
Pourvu que ça dure…
J’ai découvert Alix E. Harrow par le biais d’une nouvelle dans Bifrost qui brossait merveilleusement les bibliothécaires dans le sens du poil, forcément ça m'a plu. Il était donc temps que je me penche sur ses romans, d’autant plus qu’un nouveau texte d’elle paraît ce mois-ci.
J’avais beaucoup aimé la trilogie des Enfants de Poséidon d’Alastair Reynolds, il était donc assez logique que je continue à explorer sa bibliographie à commencer par son dernier roman paru en français, Éversion.
Après la superbe réédition du Silmarillion en 2021, les éditions Christian Bourgois ont ressorti sur le même modèle les Contes et légendes inachevés. Forcément, je me devais me procurer l’ouvrage et de vous en faire un petit compte rendu.
En 2021, j’avais gagné grâce à Lune le très beau coffret de l’intégrale des nouvelles de Philip K. Dick. Un an et demi plus tard, je suis enfin venue à bout du tome 1, il est donc temps de faire un bilan à mi-parcours.
Blackwater est un petit phénomène éditorial qui a bien animé la sphère de l’imaginaire au printemps (principalement à coup de « j’ai trouvé le tome 4 mais pas le 3 » et autres variantes). Je n’étais pas sûre que cela me plaise, j’ai donc emprunté le tome 1 à la bibliothèque et j’ai eu moi aussi le plaisir de courir après la suite à coup de « bon le tome 3 est emprunté, on va le prendre en numérique » et autres variantes…
Ma vie en hiver ressemble à un bingo des maladies, et donc en février c’est la grippe qui s’est invitée à la maison. Je ne sais même pas comment je suis passée au travers, mais c’était bien intense avec deux malades à la maison, et j’espère que mars sera plus paisible de ce côté-là… Au moins j’en aurais profité pour finir quelques pavés et séries en cours, je n’ai jamais eu aussi peu de livres sur ma table de chevet !
