mardi 5 décembre 2023

Doctor Who Specials 2023 - Episode 2 – Wild Blue Yonder

Affiche de l'épisode

Oui c’est officiel, j’ai décidé de laisser en plan tous mes articles en retard pour m’occuper de Doctor Who. Rassurez-vous, nous voilà déjà au deuxième des trois épisodes spéciaux du soixantième anniversaire. Si tout va bien d’ici une à deux semaines vous serez tranquilles… enfin jusqu’à Noël 😂.
Comme d’habitude, il y aura du divulgâchage.

Le Doctor sort d'un TARDIS en flamme

La semaine dernière, nous avions laissé le Doctor et Donna à bord d’un TARDIS à la dérive suite à un accident de café (sérieux, même les Time Lords n’ont jamais envisagé de faire des consoles waterproof). Après un petit passage par chez Isaac Newton, les voilà qui débarquent dans un vaisseau spatial au-delà des confins de l’univers.

Le Doctor décide de faire un reset du TARDIS, et celle-ci en profite pour se barrer, les laissant seuls à bord d’un immense et fort vide vaisseau spatial… ou peut-être pas ?

C’est assez marrant parce que j’ai d’abord trouvé que cet épisode mettait les petits plats dans les grands avec cet IMMENSE couloir (je me demande si c’est une manière de rendre hommage à tous ces épisodes où le même couloir de 3 mètres est réutilisé à toutes les sauces), mais au final il s’avère que c’est un épisode assez économique avec peu de personnages et peu de décors. Et comme souvent, c’est sur ce genre de format que la série est la meilleure.

Un robot dans un très long couloir

Wild Blue Yonder est un épisode qui m’a rappelé à quel point Doctor Who pouvait être flippant. De tous les moments WTF bien effrayants de la série, la séquence où Donna et le Doctor se séparent, qu’on voit revenir le Doctor et qu’on se rend compte très rapidement que ce n’est pas le Doctor parce qu’il est toujours dans l’autre pièce avec l’autre Donna est très réussie.

La suite oscille entre des séquences horrifiques qui jouent sur le visuel (la poursuite avec les doubles géants ou qui prennent des poses dignes de L’Exorciste) ou sur le psychologique (qui est l’authentique, qui est la copie). Ça a très bien marché sur moi, je n’étais pas du tout à l’aise jusqu’à la fin dernière minute.

Le Doctor qui réconforte Donna

Les multiples rencontres avec les doubles permettent également de donner quelques informations sur l’état d’esprit du Doctor, en mentionnant notamment l’histoire du Timeless Child et du Flux. Cela confirme que RTD n’a absolument pas l’intention d’enterrer l’ère Chibnall, et j’apprécie qu’il ait pensé à prendre en compte que la moitié de l’univers a disparu (ce qui était mon gros reproche dans le dernier épisode de Thirteen, c’était complètement passé sous silence).

L’épisode permet aussi de constater que cette nouvelle incarnation du Doctor n’est pas juste Ten de retour. Certes David Tennant reprend plein de ses gimmicks (typiquement quand on le voit lécher des trucs), mais il amène des choses nouvelles au personnage.

Enfin, beaucoup plus que l’épisode précédent, Wild Blue Yonder permet de remettre en marche le duo Doctor-Donna, et là-dessus c’est du régal pour la fan que je suis : ils passent autant de temps à se disputer qu’à s’entraider, et en même temps on sent leur grande complicité. Je trouve que Catherine Tate aussi joue une Donna différente : elle est plus confiante dans ses capacités notamment.

Et j’aime beaucoup leur discussion à la fin où le Doctor reconnait qu’il ne va pas bien. On n’aurait jamais eu ça avec Ten. Et ça montre aussi la confiance que le Doctor a en Donna parce qu’en vrai le nombre de fois qu’il reconnaît ouvertement que ça ne va pas se compte sur les doigts d’une main.

Donna seule dans un couloir sombre

Après des passages bien flippants, l’épisode prend de la vitesse pour la résolution. Dont la clé était la lenteur. C’est plutôt bien trouvé même si au final on a l’impression que le Doctor et Donna sont de simples passagers arrivés là par hasard (mais c’est pas mal de sortir de l’habituel schéma du Doctor sauveur ultime, on a déjà eu ça dans l’épisode précédent).

Et une fois tout le monde bien en sécurité à bord du TARDIS (d’ailleurs j’ai vraiment eu peur qu’on ne récupère jamais la vraie Donna), retour sur Terre pour revoir Wilf (❤) et pour arriver comme il se doit en pleine fin du monde, sinon ça ne serait pas drôle.

Affaire à suivre donc, mais globalement j’ai trouvé cet épisode très plaisant, ça faisait longtemps que je n’avais pas flippé comme ça devant un épisode, et c’est vraiment que du bonheur de retrouver Donna et le Doctor à nouveau ensemble.

Le Doctor et Donna installés devant le poste de pilotage du vaisseau

Quelques remarques/réflexions en vrac pour finir : 

  • Je suis curieuse de voir comment cette histoire de superstition et de sel va se répercuter sur la suite (si c’est mentionné, c’est forcément que ça va jouer un rôle)
  • Au bout de deux épisodes, je m’interroge sur la thématique de ce 60e anniversaire. On est loin du feu d’artifice du 50e, les enjeux semblent assez mineurs et les épisodes vont les uns à la suite des autres sans réel motif commun. Ça ne me dérange pas parce qu’après les aléas des dernières saisons c’est plaisant d’avoir des épisodes solides en eux-mêmes, mais quand même, je suis curieuse de voir où tout cela va aller.
  • D’ailleurs comme je me coupe volontairement des infos, j’ai découvert que les gens s’étaient faits d’énormes films sur cet épisode car la promo était pour le moins réduite. Alors que c’était juste que c’était impossible de révéler le moindre élément sous peine de tout révéler.
  • La scène avec Wilf joué par Bernard Cribbins est la dernière scène jouée par l’acteur avant son décès, c’est très triste et en même temps je trouve ça émouvant qu’il soit revenu à la série une dernière fois.
  • Le Behind the Scenes qui accompagne l’épisode est une fois encore un régal pour en apprendre plus sur l’épisode. Je suis vraiment admirative de la façon dont la série utilise tout le champ des effets spéciaux : il y a du fond vert bien sûr mais aussi des marionnettes (le robot ❤), des prothèses, des vrais éléments de décor, des trucages, c’est vraiment fascinant.

Infos utiles : Wild Blue Yonder est le deuxième des trois épisodes spéciaux de Doctor Who réalisés pour le 60e anniversaire de la série. Première diffusion le 2 décembre 2023. Scénario de Russel T. Davies. Réalisation de Tom Kingsley. 55 minutes environ.

6 commentaires:

Tigger Lilly a dit…

Oh j'aime bien Donna ! Enfin j'aime bien cette actrice je ne me souviens pas de grand chose de la série.

Vert a dit…

@Tigger Lilly
Tu devrais la redécouvrir avec bonheur alors 😊

Alys a dit…

Cool! 😊

Vert a dit…

@Alys
Ça l'était ^^

shaya a dit…

Rattrapé cet épisode hier, il est très chouette! Bizarrement je n'ai pas ressenti trop ce côté flippant mais j'ai adoré notre duo un peu changé de Donna et de Ten.

Vert a dit…

@Shaya
Tu as de la chance, plus jeune je me serais planquée derrière le canapé devant cet épisode je pense 👀