jeudi 30 octobre 2014

Doctor Who 8x10 - In the Forest of the Night


Cette semaine le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on a servi un épisode très étrange, plutôt calme, avec son ambiance féerique et ses tournants inattendus. J'ai idée que c'est le genre d'épisode facile à détester, mais personnellement, sans aller jusqu'à dire que je l'ai adoré, je me suis laissée charmer par son ton particulier. Une sorte de petite parenthèse avant le round final, dont je vais vous parler de façon fort décousue (mais avec des spoilers bien sûr).


Un petit chaperon rouge perdu dans des bois...


...Qui laisse des miettes de pain derrière elle pour qu'on la retrouve...


… Et qui est poursuivie par un (voire même des) grand méchant loup...


… Finit par rencontrer des fées.

Et vous obtenez une ambiance de conte qu'on avait pas vu dans la série depuis un petit moment.
« It's in all the stories that kept you awake at night. The forest is mankind's nightmare. »
Un cauchemar ? A voir les décors de cet épisode, on est plutôt émerveillés qu'effrayés (à part lorsqu'on croise un tigre ou un gars armé d'un lance-flamme). C'est peut-être ce qui fait d'ailleurs tout le charme de cet épisode : on se met au vert pendant 45 minutes (et le Doctor est d'ailleurs bien embêté parce qu'il ne sait pas vraiment gérer les phénomènes naturels). Même la musique a parfois un air de Seigneur des Anneaux, autant dire qu'on nage en pleine fantaisie !


Nous voilà donc face à une forêt qui a poussé en un instant, donnant aux paysages une tonalité post-apocalyptique où la Nature reprend ses droits. On pourrait râler sur la cohérence de la chose (surtout que Londres semble soudain entièrement dépeuplée), mais franchement, qui s'en soucie ? Il y a des épisodes de Doctor Who qui reposent sur leurs personnages. Ou sur le scénario. Ou sur leurs dialogues. Ici, tout est dans l'atmosphère.


Et quoi de mieux que des enfants pour animer cet épisode féerique ? C'est pourquoi Clara et Danny ont sur leur responsabilité les « Coal Hill Gifted and Talented », autrement dit les enfants à problème. Ca fait d'ailleurs la magie de cet épisode, ces portraits d'enfants un peu décalés (le colérique, l'allergique, la fille qui prend tout au premier degré, la psychologiquement instable...) qui apportent chacun leur petite contribution, parce que comme ce sont des enfants ils acceptent assez vite l'improbable, et relèvent des choses invisibles aux yeux des adultes (et même du Doctor).

Et c'est donc d'autant plus joli que ce soit eux qui aient la plus jolie partie à jouer de tout l'épisode :
« Class project - save the Earth »
« Essential services have been disrupted due to an unexpected forest. We'd like to reassure you that the situation will be rectified very soon. Please don't be scared. And please don't chop, spray or harm the trees. They're here to help. Be less scared. Be more trusting. Oh, and Annabel Arden, please come home. »
(et l'actrice qui joue Maebh est juste excellente dans son rôle, elle me fait penser à la petite Amelia Pond)


On en oublierait d'ailleurs presque leurs enseignants qui roucoulent : Danny très responsable, et Clara qui est clairement accro à l'adrénaline. On aurait pu s'attendre à beaucoup de tension, mais Mr. Pink reste finalement très zen lorsqu'il découvre que Clara lui en menti (en même temps il est loin d'être idiot, il s'en doutait clairement).
- I just want to know the truth. I don't care what it is. I just want to know it. Like Maebh said. Like the forest. Fear a little bit less, trust a bit more.
- OK. Well...
- No, not now. Go home. Do your marking. Think about it. Then tell me. I saved you from a tiger today. I deserve at least that.
- Yes, you did. And yes, you do.
(c'est quand même une crème ce Danny Pink, il entre carrément en concurrence avec Rory Pond !)


Pour ce qui est du mystère de l'épisode, la forêt instantanée, je dois dire que la surprise est vraiment au rendez-vous. Ca fait très longtemps je pense qu'on a pas eu d'énigme dont la réponse est pleine de noirceur. Ici on nage plutôt en plein mode bisounours avec cette forêt magique qui fait son apparition pour protéger la Terre des astéroïdes ou des éruptions solaires (mais où-était-elle pour les dinosaures ?). Notons au passage qu'il s'agit de la deuxième fois que le Doctor est confronté à une éruption solaire destructrice, cela n'est peut-être pas un hasard...

En même temps difficile d'être insensible au message écolo derrière. Et surtout, ça fait un bien fou de voir des histoires aussi gentilles, ça remonte même carrément le moral ! (oui j'aime la SF positive, et je l'assume !).

- That is amazing. How will they explain this tomorrow?
- You'll all forget it ever happened.
- We are not going to forget an overnight forest.
- You forgot the last time. You remembered the fear and you put it into fairy stories. It's a human superpower, forgetting. If you remembered how things felt, you'd have stopped having wars. And stopped having babies.
Je n'ai quasiment pas parler du Doctor pour cet épisode, probablement parce que pour une fois il est pratiquement là en tant que spectateur (Clara lui fait d'ailleurs bien comprendre quand elle lui dit de partir tout seul dans son TARDIS). Un bon mystère en principe, il n'y a rien de mieux pour l'enthousiasmer, mais on le sent un peu mal à l'aise face à quelque chose qui le dépasse juste complètement. Il a quelques bonnes intuitions, mais c'est finalement les enfants qui lui donnent la clés du mystère.

« Now, that WAS surprising. And I love surprises. »
Et Missy fait son apparition habituelle, mais on n'est pas plus avancés !


Verdict final ? Certes c'est un peu n'importe quoi cet épisode, mais il a un charme fou. In the Forest of the Night, en dépit de son titre assez angoissant, est une très jolie histoire toute mignonne, qui amène un peu de lumière au milieu de cette saison parfois assez sombre.

Je ne suis pas sûre de le regarder à nouveau, mais je pense que son atmosphère unique me restera encore en tête un moment Ca fait du bien, et j'ai idée que cette bouffée d'oxygène nous sera fort utile pour tenir face au double épisode final.

mardi 28 octobre 2014

Utopiales me voilà ! (2)


Ca relève presque du miracle, mais pour la deuxième année consécutive, je serais à la fin de la semaine aux Utopiales à Nantes (youhouh !).

Cette édition 2014 du festival international de science-fiction est placée sous un thème fort alléchant, Intelligence(s) ?, qui sera décliné en quatre sections : intelligences terriennes, intelligences artificielles, intelligences extraterrestres et cerveau humain. Autant dire qu’il y a de quoi couvrir tout le champ de la SF. Plus prosaïquement, je me contenterais d’un « Miam ».

D’ailleurs à lire le programme, on ne peut que baver rien qu’à voir les chiffres : 200 invités, 110 conférences, 49 séances de cinéma, 9 expositions, 4 prix littéraires (le prix Utopiales européen, le prix Utopiales européen jeunesse, le prix Julia Verlanger et bien sûr le prix Planète SF des blogueurs qu’il ne faut pas oublier !), une librairie avec plus de livres de SF qu’on ne peut en rêver, et une anthologie pour faire la chasse aux dédicaces !

(et j’en oublie sûrement)

Autant dire qu’il y a de quoi faire, et que les journées sont bien remplies, surtout quand on veut tout voir et quand même trouver le temps de papoter avec les copains-blogueurs !

Cette année, je ne serais là que le vendredi et le samedi, ce que je regrette déjà puisque du coup je vais rater des conférences comme « Féminisme et science-fiction : le genre est-il un nouvel espace idéologique ? », « Pourquoi les méchants sont-ils toujours plus intelligents ? », « Anthropologie et science-fiction : vers une redéfinition de l’humain ? », ainsi que les rencontres avec Jo Walton et Alexandre Astier.

(ActuSF, on compte sur vous pour nous permettre de rattraper tout ça !)

Mais rassurez-vous, il y a déjà largement de quoi s’occuper pendant deux jours, voilà mon programme (qui aura sûrement le temps de changer dix fois d'ici vendredi) :

Vendredi :
13h : Lire de la science-fiction nous rend-il plus intelligents ?
(la conférence à ne pas rater pour tout lecteur de SF, pourvu que la réponse soit "oui")
16h : Les lieux d’intelligence dans la science-fiction
(parce que je me sens un peu concernée, bossant en université)
17h : La science-fiction nous aide-t-elle à mieux comprendre l’Histoire ?
(non je ne l’ai pas choisie juste parce qu’il y avait « histoire » dans le titre)
18h : L’âge de raison : enfance, intelligence et pouvoir en science-fiction
(enfin celle-là ça sera si je tiens le coup 3h d’affilée en conférence, rien n’est moins sûr, d'autant plus que j'aurais peut-être aussi envie de chasser la dédicace)

Samedi :
10h : La fabuleuse épopée des inadaptés en science-fiction
(je suis curieuse de voir ce qu’il va s’y raconter, si j'arrive à me lever)
11h30 : Remise du prix Planète-SF des blogueurs
(au bar de Mme Spock, venez nombreux !)
12h : Êtres et intelligences extraterrestres : vers une typologie ?
(intriguant, et vu que Sylvie Lainé est de la partie et que ses derniers textes abordaient le sujet, ça devrait être intéressant)
15h : Le ventre, notre second cerveau ?
(parfait pour digérer, et le sujet me fascine)
17h : Rencontre avec Anne Fakhouri
(c’est pas comme si j’avais pas tous ses livres ou presque)

Bien sûr quand on commence à regarder les plannings de dédicace en parallèle, on commence à rêver à un retourneur de temps (techniquement Jo Walton a trois créneaux de signature en deux jours, et j’en ai déjà deux d’occupés par des conférences!).

J’emmène d’ailleurs avec moi Morwenna de Jo Walton et le Guide des métiers pour les filles qui ne veulent pas finir princesses de Catherine Dufour, deux de mes coups de cœur de l’année. Sur place, je vais à coup sûr m’offrir l’anthologie Utopiales 2014, et après on verra les achats au feeling (mais j'espère bien me faire plaisir).

Il ne reste plus qu’à charger l’appareil photo, préparer la valise, et en avant pour Nantes !

dimanche 26 octobre 2014

Le jour où nous sommes allées voir Neil Gaiman (et pas la fin du monde)

(Les lecteurs de Miroirs et fumée apprécieront la référence dans le titre)

Avertissement : cet article n'est rien d'autre qu'un long prologue à une aventure de 2 minutes à peine. Si vous ne veniez que pour les photos de Gaiman, elles sont à la fin. Sinon, installez-vous confortablement pour une aventure rocambolesque de blogueuses avec des allers-retour, des boulettes, des répliquent qui tuent et de manière générale un peu tout et n'importe quoi.

Tout commence avec Neil Gaiman (forcément). Ce n'est pas comme si on avait souvent l'occasion de le voir en France, alors quand a été annoncée sa venue pour UNE séance de dédicace à Vincennes, je me suis dépêchée de 1) poser mon après-midi pour me préparer psychologiquement et 2) trouver une bonne âme pour faire la queue avec moi et me soutenir moralement (merci à Jae_Lou et à Tigger Lilly !).

Et après il a fallut choisir le livre à amener en dédicace.

(mais sinon je ne suis pas du tout fan)
J'ai très vite opté pour le premier tome de Sandman, puisqu'il s'agit de mon œuvre favorite. J'ai donc préparé mon sac à dos, et j'ai glissé dans le livre la carte d'anniversaire dédicacée que j'avais reçue il y a deux ans pour pouvoir lui montrer (c'était un peu LE défi de la dédicace, de lui montrer pour savoir s'il s'en souvenait). Sauf qu'au moment de partir, je me suis rendue compte que je ne pourrais jamais passer la journée avec ça sur le dos, j'ai donc opté à la place pour mon édition de Stardust illustrée.


Sauf que j'étais à mi-chemin de la gare que j'ai réalisé que du coup, la carte d'anniversaire était restée dans Sandman. En avant donc pour un aller-retour en vitesse pour aller la récupérer. Ce qui m'a bien évidemment fait rater mon train, sinon c'est pas drôle. Une première étourderie, et ce ne sera pas la dernière...

Après une demi-journée de travail, je retrouve Tigger Lilly et nous mangeons ensemble, avant de partir faire la tournée des bouquinistes pour repérer des livres dont vous êtes le héros pour compléter sa collection. La récolte est médiocre, mais avec mon talent habituel je déniche une perle rare au fond d'un bac (si j'avais autant de flair pour les pierres précieuses que pour les livres absurdes, je serais riche à l'heure qu'il est !).

Et comme l'heure tourne (il est 16h, la séance de dédicace est pour 18h), nous quittons le quartier latin pour Vincennes, direction la librairie Millepages. Il y a peu de gens à l'intérieur du magasin, nous décidons d'aller nous installer dans un café à proximité, ce qui nous permet de profiter de ses toilettes (très important quand on se prépare à une longue attente) et de son chocolat chaud à un tarif défiant toute concurrence pour Paris et sa proche banlieue (2,40 €!).

Retour à la librairie, et là toujours personne, une heure avant. Forcément c'est louche, et c'est là que je découvre ma deuxième étourderie. La librairie où se déroule la dédicace possède un magasin jeunesse et un magasin adulte, et forcément, je n'avais pas noté l'adresse du bon !


La bonne librairie est facilement reconnaissable à sa très belle vitrine dédiée à Neil Gaiman... Et surtout à la foule qui fait la queue devant !!

Une file qui part de l'entrée de la librairie dans la cour, passe sous le porche...
… et continue dans la rue, sous le regard médusé des passants qui se demandent qui est ce "Neil Gaiman" qui attire à ce point les foules.
Il est 17h20, nous voilà parties dans la file d'attente où nous resterons pratiquement jusqu'à 20h. Heureusement les blogueuses de SF sont des pipelettes invétérées, et comme Jae_Lou nous rejoint un peu plus tard avec une amie, on ne voit presque pas le temps passer. Sauf au niveau du bras qui tient le parapluie, des genoux qui en ont marre de piétiner et du dos qui en a marre de porter (c'est là où j'ai été heureuse d'avoir changé de bouquin au dernier moment).


L'arrivée de Neil Gaiman vers 18h (que je n'ai pas eu le temps de photographier du coup vous aurez une photo hors-contexte pour illustrer mon propos) remonte le moral des troupes. Il nous remercie d'être venu et rentre dans la librairie. Nous allons enfin pouvoir avancer !

Tigger Lilly fait remarquer qu'il aurait au moins pu se raser avant de venir. Avant d'avoir un éclair de génie : « Mais non, en fait il prépare la suite de Mes cheveux fous. Ca s’appellera La barbe folle ! ».


Pendant l'attente, on a l'occasion d'apprécier les très chouettes vitrines sous la porche de la librairie Millepages (qu'on aimerait bien fréquenter plus souvent, dommage qu'on habite à Vincennes), notamment celle-ci qui associe de façon assez hilarante livres de cuisine sur la viande et ouvrages prônant le régime végétarien.


Et j'ai été particulièrement touchée de retrouver dans la vitrine la vache de la ferme Fisher Price ® avec laquelle je jouais étant petite. Même que les portes de la ferme faisaient meuh lorsqu'on les ouvrait !


On finit par rentrer dans la librairie, ce qui permet de se mettre au chaud. J'en profite pour commencer à préparer ce que je vais dire à l'auteur tout en zieutant un peu les rayons alentours (dommage, la SF n'est pas sur le parcours mais aux dires de Tigger Lilly qui a fait le tour le rayon est chouette).

Et après une longue attente, le moment tant attendu arrive, et voilà que je lui présente la carte d'anniversaire en lui expliquant que c'est la meilleure carte que j'ai jamais reçu (en anglais et tout et tout).


Bon je ne suis pas sûre qu'il se souvienne de l'avoir signé, mais vu son air surpris, je pense qu'on ne lui a pas souvent fait ce coup-là. Et en plus ça m'a dispensé d'écrire mon nom sur un post-it, ou pire, de lui dicter.


Et en route pour la dédicace de son dernier roman, L'océan au bout du chemin (que j'ai déjà acheté et lu en VO).


Puis c'est au tour de ma version illustrée de Stardust. Et après l'avoir remercié, voilà que c'est déjà fini. Bon ok, j'avais les genoux qui tremblaient, mais je suis fière cette fois-ci d'avoir réussi à lui parler sans bafouiller. La prochaine fois, j'arrive peut-être même à dire quelque chose sur ce qu'il écrit !


Bon par contre dans la série des étourderies, j'ai aussi fermé mon Stardust trop rapidement du coup j'ai du stylo sur la page de garde... en même temps ça lui donne un caractère authentique, et c'est carrément dans le ton de la journée à étourderies chroniques !


Par contre il faudra m'expliquer un peu ce mystère... j'étais partie avec deux livres dans mon sac (le Stardust et ma lecture en cours). Que je revienne avec un de plus, je peux comprendre (j'ai même un ticket de caisse qui le prouve), mais six de plus, c'est quand même pas banal pour une dédicace. Voilà qui promet pour les Utopiales à venir...

Et merci quand même à Tigger Lilly (pour Faire de la science avec Star Wars, et accessoirement pour avoir fait la queue 3h et prit plein de photos avec mon appareil sans même faire dédicacer le moindre livre, ça c'est une vraie copine !) et à Jae_Lou (pour la série Mon prof est un extraterrestre) qui m'ont prêté plein de chouettes livres à lire !

vendredi 24 octobre 2014

Un cantique pour Leibowitz - Walter M. Miller Jr


Lecture du mois du Cercle d’Atuan, ce roman prometteur cumulait les deux qualités d’être cité dans Morwenna et d’être désigné un peu partout comme un classique de la SF. Malheureusement je ne suis rentrée qu’à moitié dedans, ce qui me rend toujours triste, surtout quand je n’arrive pas à savoir si c’est de ma faute, ou bien si c’est celle du livre.

Un cantique pour Leibowitz est un roman qui nous conte le devenir de l’humanité après une catastrophe nucléaire au XXème siècle qui a manqué d’éradiquer toute vie sur Terre. Point de héros dans cette intrigue divisée entre en trois parties (à l’origine trois nouvelles) et trois époques, mais une unité de lieu : l’abbaye de Saint Leibowitz.

Dans la première partie, on suit la vie d’un novice qui découvre lors de son jeûne dans le désert des reliques qui auraient pu appartenir au Bienheureux Leibowitz (qui n’a pas encore été canonisé à l’époque), ce qui ne va pas lui rendre la vie facile. C’est l’occasion de découvre le rôle très particulier des moines de cette abbaye, qui ont cherché à conserver toutes les bribes de savoir possibles après la catastrophe nucléaire et les âges sombres qui ont suivi.

C’est bien simple, c’est tout simplement ma partie préférée du roman : l’atmosphère post-apo ne fait pas forcément dans la noirceur, et l’ambiance m’a tout de suite évoqué le rétrofuturisme de Fallout (sauf que pour l’auteur d’Un cantique de Leibowitz ce n’était pas vraiment du rétrofuturisme mais du futur tout court basé sur son époque !).

On nage en plein dans la religion bien sûr, mais c’est plutôt plaisant, sans doute à cause de l’humour discret qui accompagne les péripéties du pauvre frère Francis (qu’est-ce qu’il ramasse celui-là… tout ça pour avoir trouvé des possibles reliques pendant son jeûne dans le désert).

J’ai bien aimé aussi le récit des temps obscurs que fait l’auteur, comment les « simples gens » se sont retournés contre toutes les sources de connaissance (y compris les personnes !) et comment Leibowitz a fondé son abbaye pour conserver les fragments de documents, quitte à les apprendre par cœur pour les transporter en toute discrétion. Toute cette problématique de conservation de la connaissance m’a forcément touché (on se demande bien pourquoi tiens).

J’ai eu plus de mal avec la suite, qui raconte la sortie des âges obscurs et le retour progressif vers les technologies d’avant. Il faut dire que c’est un peu le jour et la nuit : le rythme est plus lent, le ton de plus en plus sombre (ce qui n’est pas mon approche favorite, loin de là), et tout passe par des dialogues un peu longuets et parfois très religieux (et pourtant j’ai une bonne tolérance dans le domaine).

Du coup je n’étais plus tellement en phase avec le récit, et j’ai terminé le livre avec l’impression d’être passée à côté (de l’histoire, des idées, bref d’un peu tout !), ce qui est frustrant vu qu’après coup toutes les critiques que j’ai lues ne contenaient que des louanges. Enfin bon, il faut bien que ça arrive de temps en temps une déception, comme ça on n’en a apprécie que plus les bonnes lectures qu’on fait ensuite !

Avis des autres Atuaniens : Baroona, Euphemia, Kissifrott

CITRIQ

mardi 21 octobre 2014

Doctor Who 8x09 - Flatline


On ne peut pas dire le contraire, cette saison prend très souvent la forme d'un retour aux sources. D'ailleurs cette semaine, on pourrait facilement imaginer la même histoire d'invasion alien à notre époque avec Rose et Nine (ou Ten), on serait tout à fait dans le ton. Je me répète question proverbe, mais c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes, et ça n'a rien de surprenant pour une série qui a fêté ses cinquante ans. Bref... spoilers !


Après la classique introduction de la malheureuse victime qui va mourir pour lancer l'intrigue, voilà Clara et le Doctor qui se retrouvent à Bristol (pas à Londres pour une fois !), avec un TARDIS légèrement dysfonctionnel qui a rétréci au lavage.
« Could you not just let me enjoy this moment of not knowing something ? »
Je me dois d'ailleurs de caser ici une petite référence à l'épisode The Time Meddler (saison 2, 1er Doctor) où on a également affaire à un TARDIS qui rétrécit (mais là c'est une bonne blague du Doctor, c'est complètement différent !).

« This is an honour. Does this mean I'm you now ? »
Et voilà le pitch de l'épisode résumé en une phrase. Comme le Doctor est coincé à l'intérieur de son TARDIS, Clara se retrouve à être ses yeux, ses mains, ses oreilles, sa voix... bref la voilà catapultée dans les chaussures du Doctor. Cela s'insère bien dans la thématique des derniers épisodes : après avoir dû faire un choix difficile à sa place sur la Lune, après avoir menti comme lui à bord de l'Orient Express, là elle reprend carrément la charge.

Du coup pour une fois c'est le Doctor lui-même qui passe à l'arrière-plan, et il est assez délicieux de voir Clara rentrer dans la peau du personnage, alors qu'elle enquête sur ce qui cause le rétrécissement du TARDIS et qui a provoqué la disparition mystérieuse de nombreuses personnes dans le secteur.

- I'm the Doctor. Doctor Oswald. But you can call me Clara.
- I'm Rigsy. So what are you a doctor of ?
- Well, I'm usually quite vague about that. I think I just picked the title because it makes me sound important.
Clara se trouve donc un compagnon d'un épisode en la personne de Rigsy, un « graffiti boy » condamné à des travaux d'intérêt public pour avoir tagué quelques murs. Plutôt malin comme garçon, ce qui lui vaut d'être assez vite présenté au Doctor, malgré son « fluorescent pudding brain ». D'ailleurs il gère ça plutôt bien. Bon remarquez les anglais de l'univers DW doivent avoir plus que l'habitude des phénomènes étranges, on les comprend qu'un alien dans une boite bleue miniature, ça les fasse plus vraiment réagir !

Les voilà donc qui visitent les appartements des disparus, sans trouver grand chose à part d'étranges décorations murales... les attaquants viendraient-ils des murs ? (ce qui me fait penser à un album de Neil Gaiman, Des loups dans les murs mais je m'égare)


Et voilà le mystère de l'épisode identifié, à défaut d'être résolu : ce sont des créatures d'un autre univers, à deux dimensions uniquement, qui kidnappent des cobayes pour étudier notre univers à trois dimensions. Et du coup maintenant que le Doctor les a plus ou moins identifié, ils décident de passer à l'attaque, ce qui donne lieu à une hilarante séquence d'évasion-balançoire tout en répondant à son petit copain.


On a alors la confirmation que Clara a bien menti à la fin de l'épisode précédent. Elle mentait au Doctor en disant que Danny était d'accord pour qu'elle continue ses voyages, j'en déduis donc qu'elle aussi menti à son copain sur le fait qu'elle continuait justement ses voyages (ce qui est confirmé à la fin de l'épisode quand elle ne répond pas à son deuxième appel). Ah bah bien, on est pas sorti de ses problèmes sentimentaux.

Tant qu'à continuer son apprentissage en tant que Doctor, elle continue à être poursuivie par les créatures en 2D, et elle a désormais une petite troupe d'innocents (sauf le chef qui est quand même un sacré bâtard) à maintenir en vie. D'ailleurs j'ai bien apprécié l'ironie du sort, à l'exception de Rigsy qui ne pouvait pas mourir, c'est le bâtard de l'équipe qui a la chance de survivre à la fin. On a déjà vu ça dans d'autres épisodes, j'aime bien quand la série nous rappelle que les meilleurs ne s'en sortent pas toujours.

« Clara, this is a vital stage. This little group is currently confused and disorientated, but pretty soon a leader is going to emerge. You need to make sure that leader is you. »
How to become The Doctor : niveau 2

« Fine, I'll tell you who I am. I am the one chance you've got of staying alive. That's who I am. »
Réplique qui coupe le sifflet façon Doctor : compétence acquise.
- I just hope I can keep them all alive.
- Ah, welcome to my world. So what's next, Doctor Clara?
- Lie to them.
- What ?
- Lie to them. Give them hope. Tell them they're all going to be fine. Isn't that what you would do?
- In a manner of speaking. It's true that people with hope tend to run faster. Whereas people who think they're doomed...
- Dawdle. End up dead.
- So that's what I sound like.
Comprendre les mécanismes d'action du Doctor : compétence acquise également.

J'aime vraiment l'idée de cet épisode. Il y a sûrement des légions d'épisodes où le Doctor se retrouve hors-service, ce qui oblige les compagnons à se débrouiller en attendant l'intervention de dernière minute en gardant l'espoir et la foi. Mais je ne crois pas en avoir aussi souvent rencontrer où le compagnon se met vraiment dans la peau du Doctor, avec juste un peu d'assistance audio (et encore).

Ca permet d'explorer le personnage du Doctor de façon alternative, et même si on n'apprend rien de vraiment nouveau sur le personnage, on identifie un peu mieux son mode d'action toujours assez semblable, bien qu'on n'y fasse jamais vraiment attention.

« We're in the bad news ! I'm living the bad news ! »
Après une tentative de communication peu concluante, la petite troupe perd un membre et s'enfuit dans les tunnels, poursuivi par des créatures qui tentent de conquérir petit à petit la troisième dimension. A cause de l'intervention de l'abruti du groupe (comme si on avait besoin d'une raison de plus de ne pas l'aimer), le TARDIS échappe à Clara qui se retrouve sans soutien. Et le Doctor lui se retrouve en bien piteuse situation.


Le voilà donc à se la jouer façon la Chose dans La famille Adams, à déplacer le TARDIS à une main ! C'est assez rigolo comme séquence (en dépit du danger), et ça me fait d'autant plus rire que dans les toutes premières saisons de Doctor, les séquences d'apparition/disparition du TARDIS sont souvent tournées avec des maquettes qui ne doivent guère être plus grandes, du coup c'est un peu comme si le studio recyclait son vieux matériel !

« And I really like that hair band. But I suppose I'll just take it, will I? And every time I look at it, I'll remember the hero who died to save it. Come on. You're not getting off that lightly, there's work that needs doing. »
J'aime aussi comment Clara empêche Rigsy de se sacrifier inutilement à bord du train (avec un élastique à cheveux !). Belle utilisation d'un objet inattendu (la prochaine fois elle utilisera son rouge à lèvres ?). En même temps, elle a bien raison, ils ne sont pas au bout de leurs peines et ne sont plus guère nombreux : il aurait été dommage de sacrifier Rigsy alors qu'ils n'ont plus le Doctor. Entre le gros bâtard et le conducteur de train qui débarque complètement, autant garder le seul personnage utile (et consentant) de la bande !


D'autant plus que le Doctor n'est plus disponible pour les conseiller, enfermé dans son TARDIS en situation d'urgence, incapable de communiquer avec l'extérieur.
« I don't even know if you're still alive out there. But you were good. And you made a mighty fine Doctor. »
Et on ne peut qu'être d'accord avec lui. Clara arrive à improviser un plan tout à fait brillant avec les moyens du bord. Sans perdre son sang froid, en arrivant à conserver la cohésion de son équipe, et en exploitant les ressources qu'elle a sous la main. D'ailleurs c'est plutôt marrant, alors qu'elle a tous les outils du Doctor en main, qu'elle s'en sorte avec du papier et de la peinture. Ça fait du bien ces petits moments de réussite où le tournevis sonique ne joue aucun rôle.

«  Rule number one of being the Doctor : use your enemy's power against them. »
Un jour on écrire un recueil des règles du Doctor, on va se rendre compte qu'il y a 30 règles n°1, une dizaine de règles 42, et il manquera probablement les règles 16, 22, 36 et 87 sans aucune raison apparente. Et on fera un épisode qui nous fera découvrir LA règle qui a été cachée, et qui définira le personnage pour les saisons à venir. Ou pas.

Bref Clara eu son moment de gloire, il est temps de donner le sien au Doctor. Avec un discours comme on n'en avait plus entendu ou presque depuis Eleven.

« I tried to talk. I want you to remember that. I tried to reach out, I tried to understand you, but I think that you understand us perfectly. And I think you just don't care. And I don't know whether you are here to invade, infiltrate or just replace us. I don't suppose it really matters now. You are monsters. That is the role you seem determined to play. So it seems I must play mine. The man that stops the monsters. I'm sending you back to your own dimension. Who knows ? Some of you may even survive the trip. And, if you do, remember this -you are not welcome here. This plane is protected. I am the Doctor. And I name you The Boneless. »
C'est très ronflant comme réplique, mais que serait Doctor Who sans ces moments où on aurait presque envie de se lever de derrière le canapé où on était planqué pour applaudir à deux mains le héros qui arrive pour tous nous sauver ?

Et donc, après avoir renvoyé ces créatures dans leur univers d'origine, et ramener les quelques survivants à la surface de la Terre (« Yes, a lot of people died and maybe the wrong people survived. »), il est temps de faire un petit débriefing final entre Clara et le Doctor.

- Come on, why can't you say it ? I was the Doctor and I was good.
- You were an exceptional Doctor, Clara...
- Thank you !
- ...goodness had nothing to do with it.
Là je suis obligée de vous avouer que j'ai tourné la réplique ou une deux fois dans ma tête pour être sûre que je l'avais bien comprise. Clairement, le Doctor indique que ce n'est pas la bonté de Clara qui lui a permis de faire un bon Doctor, mais plutôt son aptitude à mentir et à manipuler les gens pour qu'ils fassent ce qui est nécessaire.

Est-ce un reproche parce qu'il ne s'attendait pas à retrouver ces talents chez elle ? Un compliment déguisé au contraire, parce qu'il la teste depuis quelques épisodes ? Une remarque pleine d'amertume sur lui-même, qui ne se considère plus comme un homme bon ? Une interrogation supplémentaire sur son identité ? Pour le coup l'épisode se termine trop abruptement pour qu'on puisse approfondir vraiment la question.

On notera quand même qu'en passant Clara ignore le second appel de Mr. Pink, autant dire que leur prochaine discussion risque de ne pas être paisible !

« Clara ! My Clara ! I HAVE chosen well ! »
Et un petit fil rouge pour finir. Au moins on a la conviction que c'est bien Missy Poppins qui a mis Clara sur le chemin du Doctor. Et si vous vous amusez à réfléchir à ce qu'il se passe si on enlève Clara de l'équation, vous allez vite vous dire que son action a quand même été bénéfique, même si on la présente trop comme une méchante pour qu'elle ait des intentions uniquement bonnes...

En tout cas l'épisode de cette semaine compense amplement ma petite déception de la semaine dernière (d'autant plus qu'il a été écrit par le même scénariste). On a affaire à un scénario bien classique d'invasion alien à notre époque, mais il n'est jamais ennuyeux, et exploite bien ses trouvailles (le Doctor coincé dans le TARDIS, les créatures en 2D...).

Clara se révèle brillante, montrant définitivement que son histoire ne s'arrête pas avec la résolution du mystère Impossible Girl (et sa vie romantique en arrière-plan est juste bien dosée). Le Doctor continue à faire... son Doctor, et on n'est pas plus avancé quand au fil rouge. Mais on n'a plus qu'un épisode avant d'attaquer le final en deux parties, on devrait assez vite en savoir plus ! D'ailleurs ça ne m'étonnerait qu'à moitié que l'épisode de la semaine prochaine soit là pour lancer la suite, justement.

dimanche 19 octobre 2014

Les rivières de Londres (Le dernier apprenti sorcier 1) – Ben Aaronovitch


Vendu comme un mélange entre X-Files et Doctor Who, Les rivières de Londres est le premier tome d’une série nommée Le dernier apprenti sorcier (4 tomes en français, 6 prévus en anglais pour le moment). Il raconte les aventures un policier, Peter Grant, considéré par son entourage comme assez étourdi, qui est promis à un poste bureaucratique et purement administratif.

Sauf qu’un soir, alors qu’il monte la garde sur une scène de crime, il se retrouve à faire la conversation à un fantôme. Et ce qui n’est que le début d’une longue liste de rencontres surnaturelles va lui permettre d’être recruté dans la plus ésotérique des brigades de police de Londres, où les interventions impliquent des vampires, de la magie et même des rivières !

On se retrouve donc dans un roman policier mâtiné de fantasy urbaine. C’est le genre de mélange qui fonctionne toujours à merveille, d’autant plus quand cela se déroule dans un Londres décrit avec un tel talent qu’on s’y transporte pratiquement instantanément, avec une part de fantastique bien ancrée dans la réalité qui évoque un peu Neverwhere par certains aspects.

(en fait ce roman m’a fait penser aux œuvres de Neil Gaiman à plusieurs moments, mais je crois que c’est juste que c’est un roman terriblement britannique !)

Le ton est plutôt léger et plein d’humour, et on suit avec plaisir les pérégrinations d’un héros qui n’est ni un inspecteur talentueux ni un détective privé. D’ailleurs c’est un parti pris assez original (ça me fait un peu penser aux débuts de Torchwood), qui donne lieu à des descriptions de la police londonienne tellement vraie qu’on jurerait que l’auteur y a travaillé !

Peter Grant, le héros est une nouvelle recrue de la police sortie de l’école ou presque qui se retrouve un peu malgré lui sur le devant de la scène alors qu’il semblait plutôt destiné aux seconds rôles (en général quand il se retrouve dans une situation avec une collègue, c’est la collègue qui maîtrise tout le monde pendant qu’il se retrouve assommé !).

Il se révèle être un personnage très sympathique, sans doute parce qu’il n’a pas de qualité extraordinaire. C’est juste le bon flic de base qui essaye de bien faire son boulot, qui rêve de coucher avec sa collègue et qui veut avoir le câble à la maison pour avoir un meilleur débit. Ah si il a un talent : parler de personnes ou de quartiers sur un ton plutôt piquant. Il réussit à parler de stéréotypes dans tomber dans les lieux communs !

L’aventure est donc plaisante à lire, pleine de mystères étranges et de surprises. Sans aller jusqu’à me jeter sur la suite, je sais que c’est une série que je continuerais à suivre de temps en temps, quand j’ai besoin d’un roman pas trop compliqué bien écrit et agréable à lire.

CITRIQ

vendredi 17 octobre 2014

[Challenge] Retour vers le futur


Bon j'avais prévu de me calmer sur les challenges cet automne, mais parfois il n'est juste pas possible de dire non, cela reviendrait pratiquement à se renier. C'est pourquoi je vous annonce aujourd'hui ma participation au nouveau challenge de Lune :


Il se déroule du 21 octobre 2014 au 21 octobre 2015 (date d'arrivée de Marty McFly dans le futur dans le deuxième film Retour vers le futur), et on a le droit d'y amener ses livres, ses BDs, ses séries (Doctor Who ?), ses films, ses jeux vidéo etc., autant dire que la matière pour participer ne manque pas ! Du coup comme je suis une grande folle, je suis partie sur un niveau Doc Brown (12 participations ou plus).

Ce qui est génial, c'est que je ne sais absolument pas où je vais trouver ces douze participations (à part grâce à Doctor Who). Je n'ai pour ainsi dire rien dans ma PàL (les romans DW que j'ai en attente sont plutôt des space-opera). Du coup ça va être un authentique challenge qui va m'obliger à prendre les devants (sans quoi Baroona va me passer devant, et ça je ne le permettrais pas :D).

Si vous voulez vous joindre à l'aventure, les inscriptions se font sur le blog de Lune.

De mon côté j'ai commencé à compiler la liste des voyages dans le temps que j'avais déjà rencontré. J'ai exclus ceux où le voyage dans le temps relevait du spoiler pur et simple sur l'intrigue (ce qui arrive finalement assez souvent, d'où une liste assez courte).

En jeux vidéo je vous recommande Day of the Tentacle, le jeu qui a bercé mon enfance, mon cerveau serait sûrement beaucoup moins loufoque aujourd'hui sans son aide (tiens d'ailleurs c'est une idée, je vais le ressortir des cartons pour le chroniquer !)

En séries télé, je vous renvoie bien sûr à Doctor Who et à ses spin-offs (The Sarah Jane Adventures pour les petits et Torchwood pour les grands). N'oublions pas certains des meilleurs épisodes de Stargate et notre fierté nationale, Le visiteur du futur (à voir au plus vite si ce n'est pas déjà fait, en plus c'est intégralement en ligne et gratuit).

Côté films je me rends compte que j'ai pas chroniqué grand chose sur le sujet, à part le Star Trek de 2009 et le X-Men : Days of future past de Bryan Singer. Je n'ai même pas parlé de La traversée du temps de Mamoru Hosoda, qui est pourtant un excellent anime sur le voyage dans le temps.

Heureusement, en livres, j'ai de la matière (et encore j'ai retiré ceux où justement le voyage dans le temps était une surprise) :
Et maintenant, je n'ai plus qu'à me mettre au boulot pour enrichir cette liste ! Geronimo !