mercredi 9 août 2023

Un an dans la Ville-Rue – Paul Di Filippo

Un an dans la Ville-Rue - Couverture

De tous les titres de la collection Une heure-lumière sortis l’année dernière, cette novella est une de celles dont j’ai le plus entendu parler, et elle semblait avoir été très appréciée par son lectorat. Il fallait donc bien que je tente à mon tour cette aventure dans la mystérieuse Ville-Rue…

Un an dans la Ville-Rue suit les pas de Diego, un écrivain qui vit dans une Ville-Rue, une cité d’une longueur infinie formée d’une rue unique bordée d’immeubles et délimitée d’un côté par une voie ferrée et de l’autre par un fleuve. Au fil des mois, on visite petit à petit ce monde-concept par le biais de ses personnages, de ses aventures, de sa carrière et de son entourage.

Un an dans la Ville-Rue est de ces textes qui ne vous marquent pas tellement pour son récit, mais plutôt par son atmosphère assez particulière. L’univers mis en scène semble à la fois étrangement proche et très différent du nôtre, et le concept de Ville-Rue est vraiment poussé loin.

J’aime bien ce que l’auteur en fait, et la façon dont il nous promène au gré des saisons. Il y a des petits passages qui sonnent très justes, d’autres où on se demande dans quoi on a mis les pieds, et c’est juste assez long pour profiter d’un voyage vers un univers à la fois étrange et fascinant sans commencer à s’ennuyer. 

C’est donc un texte dont j’apprécie le côté atypique. Il me fait un peu penser aux novellas de Lucius Shepard, qui restent longtemps dans un coin de la tête sans vraiment qu’on arrive à déterminer pourquoi. Une jolie découverte, et une belle promenade que je vous conseille de tenter, si ce n'est pas déjà fait.

Infos utiles : Un an dans la Ville-Rue (A Year in the Linear City) est une novella de Paul Di Filippo parue en VO en 2002 et en 2022 en VF aux éditions du Bélial’ au sein de la collection Une heure-lumière. Traduction de Pierre-Paul Durastanti. Couverture d’Aurélien Police. 119 pages.

D’autres avis : 233°C, Au pays des Cave Trolls, L’épaule d’Orion, Les lectures du Maki, Ombre Bones, Quoi de neuf sur ma pile, Le syndrome Quickson

8 commentaires:

Baroona a dit…

C'est presque incroyable qu'autant de personnes apprécient cette novella alors qu'elle est atypique. Ça dit beaucoup de la qualité du texte.
J'aime bien ta comparaison à Lucius Shepard (🐲), ça me parle et ça fait complètement sens (de ne pas faire complètement sens et de pourtant faire complètement sens) (🙈).

Tigger Lilly a dit…

Je ne serai pas aussi dithyrambique que tout le monde, mais le texte a tendance à bonifier dans mon souvenir ^^

Le Maki a dit…

Normalement ce n'est pas un texte fait pour moi mais là j'ai adoré l'univers, l'ambiance, l'écriture. Je n'ai qu'une hâte retourner dans cette Ville-Rue.

Alys a dit…

Merci de me rappeller l'existence de ce texte, dont j'avais oublié l'existence, même si j'avais lu l'avis de Baroona. En même temps, ça commence à devenir difficile de retenir tous les numéros de cette collection.

shaya a dit…

Encore un UHL à découvrir ici... Je pense que l'ambiance du texte devrait bien fonctionner sur moi.

Vert a dit…

@Baroona
Ça fait complètement sens que ça fasse complètement sens et en même temps pas du tout 🐉

@Tigger Lilly
C'est bon signe ça ^^
C'est pas le plus marquant mais il garde son charme particulier

@Le Maki
Ça existe ou c'est un vœu de ta part ?

@Alys
Oui et ça commence à prendre de la place 😂

@Shaya
J'attends ton retour que j'espère positif alors !

Ksidra a dit…

Ça n'est pas vraiment le genre d'histoire qui m'attire mais vus les retours et vue sa taille ça ne coûte pas grand chose d'essayer 🙂

Vert a dit…

@Ksidra
En effet c'est un UHL, ça se prête bien à un essai ^^