dimanche 31 juillet 2011

Shining Darkness - Mark Michalowski


Après un premier roman Doctor Who un peu mitigé, je ne savais pas trop à quoi m’attendre pour le suivant. Heureusement, Shining Darkness n’a que peu de points communs avec The Doctor Trap, et sa lecture a été une longue succession de sourires niais et de fous rires (ce qui n’est vraiment pas discret quand on sait que j’en ai lu la majeure partie dans les transports en commun).

L’action se situe dans la galaxie d’Andromède, où Donna et le Doctor se sont rendus car Donna voulait voir un endroit que le Doctor connaissait mal, histoire qu’il arrête de se pavaner avec ses connaissances. Alors qu’ils visitent paisiblement une galerie d’art, le Doctor remarque une étrange œuvre d’art.

Alors qu’il part se renseigner auprès du propriétaire, Donna se fait enlevée (oui, encore une fois, elle va bientôt pouvoir faire concurrence à Barbara Wright) en même que la dite œuvre d’art. Le Doctor n’a plus qu’à se lancer à sa poursuite, en bonne compagnie puisqu’il n’est pas le seul à courir après cet objet qui est bien plus qu’une simple œuvre d’art.

La première chose qui m’a frappé avec Shining Darkness est que c’est un livre très drôle, dès les premières pages. A commencer par le premier chapitre où Donna n’apprécie pas qu’un robot lui fasse la morale et se lance dans un dialogue d’une violence verbale typiquement Donna-esque, avec le Doctor derrière qui essaye de calmer le jeu.

L’auteur a bien réussi à capter l’essence des personnages, et même si finalement Donna et le Doctor partagent assez peu de pages ensemble (comme dans The Doctor Trap, c’est une manie !), c’est un plaisir de les suivre chacun de leur côté.

L’intrigue n’a rien de révolutionnaire (on a deux vaisseaux spatiaux qui se poursuivent, tout en ramassant les différents morceaux d’un objet qui pourrait changer la destinée de la galaxie, blablabla…), mais on voit du pays, et certains passages sont de vrais délices, avec une mention spéciale à la visite chez les Jaftee qui ont rapport très particulier à la religion.

Had the Cult of Shining Darkness done a bit more research on the Jaftee, they’d discovered that they collected religions like other people collected china ornaments or pictures of the Queen.


In fact, they often have two or three on the go at once, quite often mutually incompatible. It wasn’t that the Jaftee actually believed any of them –oh no they were too smart, too rational for that. They knew it was nonsensical to believe in some mysterious, invisible, all-powerful being (or beings) that, despite all the evidence of contrary, were actually interested in the lives of such tiny and insignificant beings as themselves.


But –so the Jaftee reasoned- the pinnacle of sophistication and cleverness was to believe in something totally and utterly without proof.

Je m’arrête là mais je pourrais vous citer pratiquement l’intégralité du passage chez eux, qui n’était pas loin de me faire pleurer de rire. Mais bon j’étais dans le tramway, et les gens n’auraient compris à cette histoire de Poulet de l’Apocalypse… Vous non plus d’ailleurs !

Mais tout n’est pas comédie dans Shining Darkness, l’auteur s’attaque la question des intelligences artificielles qui sont très présentes dans la galaxie d’Andromède, mais pas acceptées par tous comme des êtres pensants à part entière en dépit du fait que certains soient extrêmement intelligents et perfectionnés (comme Mother).

Bien sûr, ce n’est pas Asimov, loin de là, mais ça fait plaisir de trouver une question de SF bien classique. Et la façon dont Donna est confrontée à cette problématique (qui est complètement nouvelle, et qu’elle aborde bien sûr complètement de travers parce que c’est Donna, avant de se rattraper) est plutôt bien trouvée.

Bref on a de l’aventure, de l’humour, et quelques réflexions par-dessus tout ça. Autant dire qu’il s’agit du mélange idéal qui fait un bon épisode de Doctor Who, ou dans le cas présent, un bon roman Doctor Who, vraiment plaisant à lire.

En prime, vu qu’on a des vaisseaux spatiaux, des sectes, des robots et des voyages à travers la galaxie, cela me permet de commencer enfin mon challenge Summer Star Wars avec un roman dérivé, pour ne pas changer les bonnes vieilles habitudes !

8 commentaires:

Marion a dit…

Faut que je me bouge les fesses à relire un autre Doctor Who. Et j'avoue qu'un avec Donna me tenterai bien :) Mais j'sais pas trop quand, me fait vraiment de la motivation pour lire en anglais ^^

Vert a dit…

C'est vraiment pas dur à lire, à part quand y'a du jargon technique, mais vu que c'est pas fait pour être compris on peut sauter allègrement :D

JainaXF a dit…

J'avais bien aimé aussi, il y a des moments vraiment drôles, en effet (je me rappelle vaguement du poulet de l'apocalypse !) !

As-tu lu "Beautiful Chaos" ? C'est le meilleur de ceux avec Donna, à mon avis !

Vert a dit…

Oui je l'ai fini la semaine dernière (normalement mon article devrait paraitre avant le 15 août). C'est pas forcément le meilleur (en fait des 4 que j'ai lu, à part The Doctor Trap, je trouve que chacun a ses qualité propres et c'est dur de les départager), mais je lui ai en effet trouver d'immenses qualités ^^.

Endea a dit…

Honte à moi je ne savais pas qu'il existait des livres de Docteur Who.
Je t'imagine en train de t'esclaffer dans les transports au milieu de plein de gens qui tirent la tronche xD

Vert a dit…

Bah comme toute série télé qui marche, elle a ses romans dérivés. C'est une vieille tradition chez DW, il y en a même un de l'ancienne série qui a été adapté en épisode dans la nouvelle série !

Balt a dit…

Ha? Interessant, quel episode?

Vert a dit…

Je crois que Jaina t'a répondu, mais il s'agit du double Human Nature / Family of Blood dans la saison 3.