jeudi 11 octobre 2012

Doctor Who 7x04 - The Power of the Three


Je ne suis vraiment pas en avance pour le coup, mais entre les week-end assez chargés et des semaines qui le sont tout autant à cause d’un changement de poste, caser la chronique d’un épisode de Doctor Who est difficile, vu le temps que ça me demande.

En plus, cet épisode était assez confus, et j’avais du mal à me décider, au premier visionnage, si je l’aimais ou non. Plein de bonnes idées, il est aussi bourré de défauts, ce qui laisse une impression assez mitigée.

« Every time we flew away with the Doctor, we'd just become part of his life. But he never stood still long enough to become part of ours. Except once. The year of the slow invasion. The time the Doctor came to stay. »
A vrai dire l’ouverture par Amy est un peu fausse, il ne reste pas tant que ça, il saute d’un mois à l’autre parfois à coup de TARDIS, mais je m’avance un peu. Cet épisode est surtout un prétexte à explorer la vie un peu décalée que mènent Amy et Rory. Et ça commence par des débuts prometteurs :


Brian Pond, le retour !


Rory en caleçon (spéciale dédicace à Olya)


Et le grand retour de UNIT, avec une sacrée tête à sa direction, Kate Stewart, que j’ai adoré dès ses premières lignes.
« UNIT's been adapting. Well, I dragged them along, kicking and screaming, which made it sound like more fun than it actually was. »
C’est en fait la fille du Brigadier (mythique personnage des anciennes saisons), on l’apprend un peu plus tard. J’espère qu’on aura l’occasion de la revoir, je suis déjà fan d’elle.

Nous avons donc le Doctor qui travaille en collaboration avec l’UNIT, une invasion alien à notre époque, ça sent vraiment le bon vieux épisode de DW. Epoque Russel T Davies, voire carrément plus ancien.

C’est marrant parce qu’on a reproché à RTD ses nombreux épisodes où Londres semble être l’endroit où tous les aliens se retrouvent (c’est encore pire dans The Sarah Jane Adventures où je soupçonne carrément l'existence d'un panneau indicateur spatial pointant sur Bannerman Road), et ce type d’épisode a quasiment disparu pendant l’ère Moffat. Et ça manquait un peu, finalement.


Comme ces cubes ne font rien, le Doctor décide de les observer, ce qui donne lieu à une sympathique comédie sur quand il commence à craquer. Et finalement, il s’en va, pendant que les Pond préfèrent rester chez eux. Et quelques mois passent…


Le Doctor revient pour leur anniversaire de mariage, leur offre une petite expédition dans le passé qui dure… sept semaines, et finalement, décide de rester.

- Can I... stay? Here. With you. And Rory. For a bit. Keep an eye on the cubes. However long that takes.
- I thought it would drive you mad.
- No, no, no. I mean, I'll be better at it this time. I... miss you.
Et finalement, quelque chose se passe. Tous les cubes commencent à faire des choses insensées (voler, tirer des lasers, jouer de la musique), sans que le mystère s’éclaircisse. A défaut, on peut toujours avoir de belles conversations entre Amy et le Doctor.

- I'm not running away. But this is one corner... of one country, in one continent, on one planet that's a corner of a galaxy that's a corner of a universe that is forever growing and shrinking and creating and destroying, and never remaining the same for a single millisecond. And there is so much, so much to see, Amy. Because it goes so fast. I'm not running away from things, I am running to them. Before they flare and fade forever. And it's all right. Our lives won't run the same. They can't. One day, soon, maybe... you'll stop. I've known for a while.
- Then why do you keep coming back for us?
- Because you were the first. The first face this face saw. And you're seared onto my hearts... Amelia Pond. You always will be. I'm running to you. And Rory. Before you... fade from me.
C’est en recopiant ce genre de dialogue qu’on se rend compte de la longueur de certaines répliques du Doctor. Et encore, je vous aurais bien cité toute la scène. C’est intéressant ce qu’il dit. Il ne fuit soit disant pas, mon œil ! On connait tous la règle n°1.

Mais j’aime bien l’explication qu’il donne à Amy sur pourquoi il revient toujours vers eux, même si eux s’éloignent petit à petit (Eleven est aussi atteint que Ten avec Rose finalement). Il s’accroche, mais on se doute bien qu’à un moment ça ne sera plus possible.

Après ce très beau moment, on se rappelle tout à coup qu’il reste moins de vingt minutes d’épisode, et c’est là où ça devient un peu le foutoir. Panne de courant massive, suivie d’un compte à rebours menaçant et d’une attaque des cubes (qui déclenchent des arrêts cardiaques).

Et évidemment, l’épicentre se trouve dans l’hôpital où travaille Rory, comme au bon vieux temps, ça ne serait pas drôle sinon. D’ailleurs, Brian se faisant enlevé, Rory a vite fait de découvrir le pot aux roses, et Amy et le Doctor arrivent sur ses talons.

« I thought the Shakri were a myth. A myth to keep the young of Gallifrey in their place. »
Et le mystère trouve enfin sa résolution. J’ai bien aimé le concept. Aussi peu original qu’il soit, le coup de l’espèce mythique (même pour les Time Lord) qui cherche à détruire les humains pour prévenir ce qu’ils vont faire dans le futur s’inscrit bien dans la lignée de l’épisode old school. Et les mentions de Gallifrey sont tellement rares…

Le problème, c’est qu’après ça devient un peu du n’importe quoi. Il faut dire que 5 minutes pour conclure une histoire, c’est loin d’être assez, et ça se sent particulièrement ici. En gros, le vaisseau explose, et pouf, c’est fini !

Ce qui laisse en plan toutes les explications sur pourquoi les gars avec les bouches bizarres enlevaient des gens, et le devenir des dits gens qui semblent avoir explosé avec le vaisseau. Ça donne vraiment l’impression d’un gâchis.

En fait toute la fin est bâclée, et j’avoue eu du mal à comprendre, après 3 épisodes brodant sur la future séparation du Doctor et des Pond, qu’on se retrouve avec une conclusion qui part dans une direction complètement différente (avec Amy et Rory qui reviennent à bord de façon semble-t-il définitive). Sans parler de la conclusion que j’ai trouvé un peu pourrie :
« So that was the year of the slow invasion, when the Earth got cubed, and the Doctor came to stay. It was also when we realised something the Shakri never understood what cubed actually means. The power of three. »
C’est dommage, j’aimais bien le début de l’épisode, qui rappelait bien « le bon vieux temps », mais il y a un peu trop d’incohérences et de détails laissés en suspens pour en faire un épisode réellement intéressant. Heureusement, le suivant est bien plus intéressant !

6 commentaires:

Marion a dit…

Je suis bien d'accord avec toi concernant tout en fait :D

J'ai bien aimé cet épisode, surtout parce qu'on découvre mieux la vraie vie des Ponds (et surtout PARCE QU'ON VOIT RORY EN CALECON !) :D

Par contre, comme tu le notes, la fin est largement baclée, on n'a aucune indication concernant le méchant, pourquoi il kidnappait ces gens et tout et tout l'tralala. Dommage.

Et le passage au bord de la Tamise, bien sur que je me suis mise à chouiner ! C'était beau :)

JainaXF a dit…

Assez d'accord avec toi sur l'épisode (même si j'ai sans doute été un peu moins gentilel que toi), et toalement d'accord sur la conclusion qui va à l'encontre de ce qu'on nous montre depuis 3 épisodes ! En même temps, c'est Chibnall...Enfin, tu as aimé le 7x05 apparemment,ça compense en partie,veinarde !

Vert a dit…

Je savais que je faisais bien de te dédicacer la capture d'écran :P

Vert a dit…

Je suis bon public je pense, j'avoue trouver la série tellement supérieure à tout ce qui se fait ailleurs, même dans ses plus mauvais avatars. Menfin le 5 a ses défauts, mais globalement le bon l'emporte pour moi (sinon j'aurais pas écrit le pavé qui sera publié lundi normalement ^^)

Livraddiction a dit…

(Bonjour, tout ça, c'est la première fois que je commente ici)

J'ai aussi trouvé que le début avait un bon potentiel, mais que la fin est un peu "WTF ?!". Qui étaient les hommes à la bouche bizarre ? Pourquoi récupéraient-ils les humains ? Qui étaient les méchants, leur histoire, etc ? Pourquoi avoir choisis les cubes pour enrayer la prolifération des humains, n'y avait-il pas des solutions plus simples ? ... ?

Bref, en effet, ça commence bien et finalement toute la fin de l'intrigue est bouclée, que dis-je, bâclée, en quelques minutes, laissant pleins de questions en plan... J'ai vraiment eu une impression d'inachevé lorsque le générique de fin est arrivé !

Je n'ai pas encore regardé l'épisode qui suit, ni l'article le concernant, mais j'espère que les épisodes aussi brouillons seront rares !

P.S. : j'ai beau ne pas être une grande fan de SF & fantastique, j'aime bien ce blog -que je suis depuis plusieurs mois- parce qu'il parle de Neil Gaiman, Terry Pratchett, Douglas Adams et "Doctor Who" qui sont des auteurs et séries que j'apprécie :) C'est d'ailleurs grâce un article sur "La vie secrète et remarquable de Tink Puddah" que je me suis fait offrir ce livre, et c'est toujours grâce à ce blog que je vais lire "Jane Eyre".

Vert a dit…

Bienvenue alors !
(et entre Douglas Adams, Gaiman, Pratchett et DW, y'a déjà de quoi être fan de SFFF quand même :D)