Le week-end dernier, je suis allée faire un tour à la Cinémathèque voir l’exposition sur Tim Burton. Comme toujours, c’était planifié de longue date mais organisé à la dernière minute, si bien que nous n’avions pas de billet coupe-file.
Heureusement, il y avait des gens très motivés dans notre petit groupe prêts à faire la queue bien avant l’ouverture (et je les en remercie grandement, je pense que mon cerveau n’aurait pas accepté de se lever à 7h un samedi matin !). Du coup nous étions dans la place avant 10h30.
Vu le titre et le lieu de l’exposition, on pourrait s’attendre à trouver des fragments de décors, des costumes, des objets, des extraits de film ou encore des story-boards. Mais en fait pas du tout, il y a tout juste la cagoule de Batman, les rasoirs de Sweeney Todd et le costume d’Edward aux mains d’argent.
L’exposition est surtout consacrée au Tim Burton artiste (et pas forcément au réalisateur), si bien que la majorité de l’espace (assez réduit au final, l’exposition n’occupe qu’un petit étage) est réservé à ses dessins, peintures et sculptures.
C’est un peu surprenant au premier abord, mais je me suis surprise à bien plus rentrer dans l’univers de Tim Burton de cette façon, en découvrant tous ses petits croquis, qu’ils soient liés ou non à un film.
Il a un style graphique très plaisant, qui évoque un peu les œuvres surréalistes par certains côtés, mais aussi les illustrations pour livre pour enfants, tout en étant truffé d’horreurs et d’humour noir. C’est assez particulier, mais ça m’a immédiatement parlé. Les quelques sculptures sont aussi fort chouettes.
Rassurez-vous, il y a quand même quelques éléments de cinéma. Après une première salle entièrement consacrée à ses œuvres d’art, l’exposition se poursuit sur une parcours chronologique de son premier film en stop-motion réalisé au lycée jusqu’à sa dernière réalisation en date, Dark Shadows.
Cela donne l’occasion de découvrir ses premières œuvres, notamment un Hansel&Gretel réalisé pour la télévision, à la fois minimaliste (vive les murs blancs en guise de décor) et déjanté (la peinture vole dans tous les sens). Et de dresser en passant la liste des films qu’on n’a pas vus, et celle des films qu’on reverrait bien.
Si on laisse de côté la foule (et encore, à 10h c’était tolérable, même si j’ai abandonné l’idée de voir certaines œuvres à l’entrée), c’est une exposition intéressante, qui nous fait rentrer dans l’univers si particulier de Tim Burton par une autre porte. D’ailleurs, j’ai tellement aimé ses dessins que j’ai investi dans le petit catalogue (certes trop peu illustré, mais pour moins de 15 euros, il est tout à fait honorable).
Déçue par le manque de trucs liés aux films. Je m'attendais à une expo comme celle de Kubrick en fait.
RépondreSupprimerJe comprends tout à fait, moi j'avais pas trop d'attentes et j'ai trouvé ses dessins très intéressants, du coup ça m'a bien plu ^^
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