vendredi 11 mai 2012

Fables 15 : L'Age des ténèbres - Bill Willingham


A la base, je n’étais pas sûre de poursuivre la série, après un tome 14 qui nous offrait un final pas très satisfaisant à la longue histoire de la lutte contre l’Adversaire. Et puis, est-ce la couverture (très belle), la curiosité quant à la suite, ou l’envie de tester un peu les réalisations de Urban Comics, toujours est-il que j’ai fini par acheter ce tome.

Comme prévu, le dos change, autant dire que ma collection dépareillée ne va certainement pas aller en s’arrangeant (trois éditeurs différents, mais où s’arrêteront-ils ?), mais je me suis fait une raison. Pour le reste, on est plutôt dans la continuité, même si j’ai noté deux trois changements au niveau des traductions des noms (sans que la traductrice ne change pour autant, il faudra m’expliquer).

Sinon de quoi parle ce tome ? Des conséquences de la fin de la guerre contre l’adversaire : on y voit l’installation de Gepetto à Fableville, l’enterrement du prince Charmant, et comme dans toute bonne série qui se respecte, un nouveau méchant fait son apparition, plus maléfique que le précédent.

C’est très classique (j’imagine que les anciens ennemis vont devoir s’allier à un moment ou l’autre pour en venir à bout), mais l’histoire est plaisante à suivre, avec une bonne dose de chamboulements pour relancer l’intrigue. J’ai beaucoup aimé la très courte apparition de Fafhrd et du Souricier gris, certains passages sont très émouvants, et Rose Rouge semble promise à occuper désormais le devant de la scène.

Du coup je suis à nouveau curieuse de savoir où l’auteur va nous emmener, même si je crains en même temps une histoire pleine de clichés. Tout dépend des surprises de ce Mister Dark nous réserve, en tout cas l’ambiance ne va pas être aussi joyeuse si on dénombre autant de morts dans chaque tome !

Côté dessin, c’est toujours très chouette, mais j’ai un peu bloqué sur le premier chapitre est dessiné par Michael Allred dans un style très différent de celui de Mark Buckingham, si bien que j’ai eu un mal fou à reconnaitre les personnages, et la transition avec les autres numéros dessinés par Buckingham n’a pas été facile.

Mais dans l’ensemble, ça a été une lecture plaisante (même s’il me faudrait relire le tome 14 pour mieux l’apprécier, parce qu’il y a des choses que j’ai oublié), qui a su ravivé mon intérêt pour la série. Vous m’entendrez donc sûrement vous parler du tome 16 lorsqu’il sortira en France.

CITRIQ

2 commentaires:

blackmage a dit…

Urban reprend la publication des premières tomes. Pour les gens qui connaissent pas c'est une bonne occasion de decouvrir, j’espère qu'ils s'occuperont aussi de Preacher dont les premiers tomes semblent avoir disparu du commerce.

Vert a dit…

J'ai vu, c'est plutôt chouette si ça peut permettre d'avoir une collection harmonisée (enfin moi vu que mes premiers tomes étaient édités chez Semic, c'est mort xD).
Ils ont aussi prévu de ressortir Sandman, c'est une très bonne nouvelle :D