mardi 28 juin 2011

Single Father (mini-série)


Avertissement : Compte tenu de l'acteur principal de cette série, l'auteur a préféré ne pas illustrer outre mesure cet article pour ne pas baver dessus des heures durant et endommager son matériel informatique.

Non ne cherchez pas, à un moment au mois de mai, je me suis rendue compte que j’allais bientôt être à court de Doctor Who, et qu’il allait falloir me trouver un substitut (qui ne date pas des années 60 et est en noir en blanc, j'aime William Hartnell mais quand même !), du coup je me suis penchée sur ce que mes Doctor préférés avaient fait d’autre.

Du coup j’ai récupéré Single Father et Casanova pour le sieur Tennant, et j’ai aussi l’adaptation de Sally Lockhart pour Matt Smith (y’a Billie Piper qui joue dedans, le monde de la TV anglaise est un vrai mouchoir de poche !).

Single Father se penche sur comment un père (Dave, vu qu'il est joué par notre Doctor favori, ils ne se sont pas foulés sur le prénom) et ses cinq enfants gèrent leur deuil après la mort de la mère, Rita (c’est la fille qui jouait Door dans Neverwhere) dans un accident de la route. Ce n’est vraiment pas le genre de chose que je regarde en temps normal, mais que ne ferait-on pas pour les beaux yeux de David Tennant ? *siffle*.

A part le premier épisode vraiment bizarre (pourquoi revenir deux fois sur la mort de la mère alors que c’est déjà traumatisant la première fois ?), j’ai trouvé cette mini-série en quatre épisodes tout à fait honorable, et très juste dans son ton : elle est triste, mais on ne tombe jamais dans le larmoyant. Et si certaines intrigues laissent penser à un développement à la Dallas, le dénouement est finalement très humain.

Ceci dit je pense que le scénariste un peu fumé en concevant la famille, parce que c’est tellement compliqué comme famille recomposée que je suis allée lire l’article Wikipedia pour m’y retrouver à la fin du premier épisode ! Imaginez un peu que Rita et Dave ont eu trois enfants ensemble, mais chacun a ramené dans l’équation un enfant.

Lucy, celle de Rita, ne connait pas son père biologique et veut absolument le retrouver à la mort de sa mère. Tanya est la fille qu’a eu Dave de son premier mariage, qui elle-même a eu un bébé à quinze ans. L’ex-femme de Dave traine aussi dans les parages, ainsi que la famille de Rita, mais attention, Rita a été adoptée, pour compliquer encore les choses !

Du coup en quatre épisodes, on a à peine le temps de faire le tour de tout le monde, ce qui est un peu le défaut de cette mini-série. Ca et la gestion du temps : on a une ellipse de 10 semaines dans le premier épisode, puis tout s’enchaine sur une durée ridicule de deux ou trois semaines (l’histoire d’amour va vraiment vite en besogne d’ailleurs).

Ceci dit, les acteurs sont très bons. Ca m’a fait tout bizarre de voir un David Tennant très posé qui ne court pas partout (en comparaison dans Doctor Who on dirait un gamin qui a mangé trop de sucre !), mais qu’est-ce qu’il est émouvant et touchant (et adorable, et craquant, et qui n’aurait pas envie de le consoler, mais je m’égare).

Les enfants sont aussi très bons dans leur genre, je les ai trouvé très vrais (typiquement Lucy fait tellement bien l’ado en pleine crise que j’avais envie de lui coller deux baffes), et j’adore quand ils se disputent entre frères et sœurs, ils ont des répliques énormes parfois.

Bref si comme moi vous êtes en manque de David Tennant, sachez que Single Father peut combler ce vide, au moins pour quelques heures (quatre, pour être exact). Bon, sans TARDIS, c’est tout de suite moins fun, mais c’est assez rigolo de le voir jouer un type normal (parce qu’à part Doctor Who, je ne le connaissais que dans Harry Potter et Barty Croupton Jr. n’est pas vraiment un type normal !).

Sinon pour la petite anecdote, la meilleure amie de Rita est jouée par Suranne Jones, qui elle aussi de toutes les séries anglaises ma parole. Quand elle a joué dans Doctor Who (Idris dans The Doctor’s Wife), je n’ai absolument pas fait le lien avec la Mona Lisa dans The Sarah Jane Adventures. Et même en voyant son nom au générique de Single Father, je ne l’ai pas reconnu pour autant (à ma décharge, elle est blonde et habillée normalement dans cette série, ça change). 

Je dois avoir des problèmes de vue. Ou bien j'étais trop concentrée sur David *siffle*.

4 commentaires:

Cachou a dit…

Oh ben zut, c'est la première critique positive que je lis de cette mini-série. Mais bon, le sujet ne me tente pas, même pour les beaux yeux du Docteur...

Vert a dit…

Ah bon ? Moi j'en ai lu des mitigées, mais pas forcément mauvaises...
Le sujet ne me bottait pas plus que ça, mais la même chose s'est passée dans ma famille, et si on laisse de côté l'amourette, le reste de cette mini-série y correspond presque en tout point, c'est pour ça que j'ai été assez frappé par la justesse du ton.
Pour les beaux yeux du Docteur, il y a toujours Fright Night en septembre (ça ça va être drôle :D)

Cachou a dit…

Oh, oui, avec sa coupe de cheveux pas possible!

Vert a dit…

C'est une perruque d'après une bande-annonce *siffle*