vendredi 27 juillet 2012

Starbuck - Ken Scott


Une petite comédie pour prendre l’air entre deux films de super-héros, ça ne fait jamais de mal (oui comme ça vous saurez de quoi va parler mon prochain billet). J’étais tombée sur la bande-annonce de ce film avant une autre séance de ciné, et si je ne suis pas très comédies d’ordinaire, j’avoue que le côté « québécois » m’a donné envie d’aller voir Starbuck.

Pour la petite anecdote d’ailleurs, selon les salles de cinéma le film était d’ailleurs proposé en VO ou en VF, ce qui m’a bien fait rigoler. En fait cette confusion vient du fait que certains passages sont sous-titrés (ce qui n’est pas plus mal, je suis loin de maitriser les subtilités linguistiques locales même si j’ai des bases), mais bizarrement ce ne sont pas toujours les passages les moins compréhensibles qui sont dotés de sous-titres !

Mais revenons à l’histoie. David Wosniak est un quarantenaire un peu (voir carrément) à la masse (dans son travail comme dans sa vie amoureuse), qui se découvre un beau jour père de 533 enfants, conséquence de la période où il pratiquait assidûment le don de sperme. Et ces 533 enfants voudraient le connaitre.

David, lui, est un peu dépassé par les évènements, et ne sait pas trop s’il a envie de connaitre ces nombreux enfants (d’autant plus qu’il cumule en parallèle des soucis d’argent, et sa copine qui lui annonce qu’elle est enceinte). Mais il jette un œil à la fiche d’un entre eux, et de fil en aiguille…Je ne vais pas vous raconter toute l’histoire (somme toute assez classique finalement), mais en tout cas le résultat est un bon petit film à la fois drôle et émouvant.

Il n’a pas volé son étiquette « comédie » en tout cas. Sans aller jusqu’à me faire pleurer de rire, Starbuck, avec son lot de situations improbables, de dialogues qui font mouche et de petits moments bien drôles, m’a tiré maintes rires et sourires au long de la séance.

Mais il n’y avait pas que ça. Même si on reste dans du classique, j’ai beaucoup aimé le parcours de David, très touchant lors qu’il se retrouve confronté à un problème tellement gros qu’il ne peut l’ignorer ou le fuir. Du coup il l’aborde à sa manière (qui n’a rien de classique, pour le coup, il suit plutôt son instinct que sa tête), et cela donne des scènes finalement très touchantes.

C’est donc un film qui fait chaud au cœur, ça ne fait pas de mal quand on commence à fatiguer en attendant les vacances, et ça permet de remplir les bonbonnes de pensées positives avant d’aborder The Dark Knight Rises (dont la bande-annonce vue avant Starbuck n’annonce pas un film franchement joyeux, mais c'est comme ça qu'on l'aime le Batman).

4 commentaires:

Tigger Lilly a dit…

Un chouette film de divertissement/ Me suis vraiment bien amusée en allant le voir.

pierre56 a dit…

YO NO SOY DAVID WOSNIAK!^^ j'ai galéré à comprendre par moment le "québécois" mais sinon un très bon moment passé devant ce film. La musique apporte beaucoup et l'humour nous fait sourire très facilement =)

Vert a dit…

Moi aussi, ça fait du bien ce genre de film de temps en temps ^^

Vert a dit…

Ah le fameux passage en espagnol ! Le lendemain j'expliquais à ma chef à quel point je ne savais plus parlé espagnol, j'ai failli lui dire que mon vocabulaire se limitait à cette phrase xD