Des fois je regrette un peu le bon vieux temps. Bon peut-être pas celui des
années 60 où les saisons comptaient 40 épisodes et beaucoup de remplissage,
mais les saisons des années 2000-2010 où les saisons de Doctor Who faisaient
13 épisodes (épisodes spéciaux non compris).
Même si cette saison
est globalement de qualité (si on oublie l’épisode 1), je me rends compte
qu’on arrive au grand final avec une étrange impression de ne pas avoir
complètement fait connaissance avec les personnages… Mais je m’égare, parlons
plutôt des épisodes diffusés, avec du divulgâchage comme toujours.
Dot and Bubble
Oh la la mais cet épisode !
Pardon je vais un peu vite.
Dot and Bubble ressemble au début à un épisode de Black Mirror, avec
cette communauté de personnes qui vivent dans leur bulle, littéralement : ils
passent leur vie à échanger avec leurs relations par le biais d’une bulle qui
les entoure, au point d’avoir besoin de directions pour se déplacer.
Et
forcément, lorsque certains d’entre eux commencent à disparaître au sein de
cette communauté, personne ne semble se rendre compte de rien étant donné
qu’ils sont tous trop occupés par leurs réseaux sociaux. Non vraiment, c’est
du Black Mirror, sauf pour les limaces géantes, ça c’est du
Doctor Who comme je les aime, des monstres certes effrayants mais
complètement cheesy.
On suit principalement Lindy Pepper-Bean, une
des résidentes de Finetime avec qui le Doctor prend contact pour essayer de la
sauver. L’actrice, Callie Cooke, est vraiment formidable parce qu’elle tient
l’épisode à elle-seule.
C’est un peu le récit classique du Doctor
qui sauve des gens du monstre de la semaine, et si ces gens sont désagréables,
rien de bien grave, c’est normal ils sont tellement dans leur bulle après
tout… Y’avait quand même quelque chose qui me titillait à l’arrière du crâne
mais je n’arrivais à identifier quoi.
Et puis cette fin. D’abord la
séquence avec Rickie. Et le final au niveau de la rivière. D’un coup on
reprend en considération tout ce qu’on a vu et entendu et on se dit que
finalement l’IA et les limaces n’étaient pas les monstres de l’épisode.
C’est
d’autant plus fort que le doute plane sur le destin des survivants à la fin de
l’épisode. Certes ils refusent l’aide du Doctor mais on ne les voit pas tomber
dans un trou non plus. Sincèrement j’aurais aimé que les limaces géantes les
bouffent tous autant qu’ils sont.
C’était presque trop court comme
dénouement, mais j’ai trouvé ça très malin d’avoir abordé de cette façon la
question du racisme.C’est d’ailleurs très bien expliqué dans
le making-of par RTD
qui explique qu’il a volontairement opté pour une histoire dans le futur pour
ne pas faire du racisme quelque chose du passé mais au contraire quelque chose
de toujours d’actualité… et c’est tellement vrai.
Bref
Dot and Bubble est vraiment un très bel épisode.
Rogue
Après l’épisode de la semaine dernière qui n’était pas des plus réjouissants,
on peut compter sur Rogue pour nous proposer une intrigue plus légère, et ma
foi ça fait du bien.
C’est un très chouette épisode, pour tout dire
quand je l’ai terminé samedi dernier je me suis dit que son principal défaut,
c’était les références très appuyées à Bridgerton au point que je me
suis demandée si Netflix n’était pas sponsor de l’épisode.
À part
ça, Rogue c’est un épisode assez classique qui mêle voyage dans le
temps et « monstre de la semaine ». Nous voilà donc pendant la Régence, lors
d’une soirée mondaine à laquelle participent le Doctor, Ruby… et des
aliens.
Ils sont rigolos ces aliens d’ailleurs, très triviaux dans
leurs motifs (bon ok ils veulent détruire la Terre au final, et alors ?), avec
un look d’oiseau très stylé. Ça fonctionne bien, c’est léger et ça laisse de
l’espace pour l’histoire entre Rogue et le Doctor.
Ruby passe en
effet complètement à la trappe dans cet épisode (elle se démerde très bien
toute seule ceci dit) pour nous proposer une jolie histoire d’amour, certes un
peu rapide mais l’alchimie entre le Doctor et Rogue est formidable.
Franchement c’était juste délicieux. Et la scène de la danse est superbe.
Et mon petit cœur était tout triste à la fin, parce que forcément
ça finit mal (faut pas déconner non plus), mais la porte reste ouverte pour un
éventuel retour donc c’est moins déprimant qu’un épisode tel que
The Girl in the Fireplace par exemple.
Comme d’habitude le
Behind the Scene
est un délice pour compléter l’épisode, j’adore notamment la façon dont ils
recyclent les décors d’un épisode à l’autre !
Quelques idées en vrac pour finir :
- Susan Twist est toujours là, c’est clairement le fil rouge de cette saison !
- Je trouve que ces deux épisodes contribuent bien à poser l’idée de Fifteen. On voit dans l’épisode 5 qu’il est prêt à sauver n’importe qui, et dans l’épisode 6 que perdre Ruby le met dans tous ses états (surtout s’il brise la promesse faite à sa mère). C’est intéressant, je trouve qu’il a un profil un peu différent des Docteurs précédents (je pense que Ten ou Eleven n’auraient eu aucun scrupule à laisser les limaces bouffer les affreux de Dot and Bubble par exemple).
- Rogue est le seul épisode de la saison scénarisée par des newbies de Doctor Who, à savoir Kate Herron and Briony Redman. Et je trouve qu’elles ont très bien cerné l’univers tout en apportant leur touche personnelle, alors j’espère qu’on les reverra
- Rah plus que deux épisodes, c’est trop triste 😭
Totalement d'accord avec le ressenti sur ces deux épisodes !
RépondreSupprimerIl m'a semblé, tout du long de Dot and Bubble, voir Ten et Amy (qui n'ont jamais été ensemble) à la place de Fifteen et Ruby !
@JacK Barron Reads
RépondreSupprimerÇa aurait pu fonctionner mais je pense que le final aurait été différent, dans la même situation je pense que Amy ne se serait pas gênée pour frapper Lindy 🤣
Bien, bien. Je note.
RépondreSupprimerDans le premier épisode dont tu parles, les gens dans leur bulle m'évoquent les humains dans Wall-E, hihi!
Ok donc un épisode de Black Mirror avec des limaces et un autre de Bridgerton avec des aliens 🤔
RépondreSupprimer@Tigger Lilly
RépondreSupprimerC'est un bon résumé 😂