Faisons simple : ce mois de décembre a été bien pourri, et j’étais bien contente de faire de bonnes lectures pour me changer les idées. J’espère que le début de l’année 2023 sera plus clément, et on se retrouve bientôt pour le bilan de l’année.
Faisons simple : ce mois de décembre a été bien pourri, et j’étais bien contente de faire de bonnes lectures pour me changer les idées. J’espère que le début de l’année 2023 sera plus clément, et on se retrouve bientôt pour le bilan de l’année.
L’an dernier est sortie la nouvelle traduction du Silmarillion par Daniel Lauzon. Je l’attendais de pied ferme, d’autant plus qu’elle était livrée dans un très bel écrin, mais c’est le visionnage de la série des Anneaux de Pouvoir qui a réveillé mes envies de relire Tolkien, en commençant par ce texte-ci.
J’ai fait la connaissance de Molly Southbourne il y a trois ans via une première novella extrêmement réussie, Les meurtres de Molly Southbourne. Sa suite, La survie de Molly Southbourne, était tout aussi excellente bien que sur un registre un peu différent. La troisième histoire qui vient de sortir allait continuer sur cette lancée ou être celle de trop ? Verdict dans cette chronique.
J'avais depuis longtemps prévu de lire ce roman, et c'est de le voir cité dans le dernier roman de Jo Walton (meilleure prescriptrice de livres ever) qui l'a fait remonter sur le haut de ma wish-list. Et comme j’ai réussi à en dénicher un exemplaire dans la librairie dévalisée des Utopiales, j’ai vu ça comme un signe.
Mine de rien, cela faisait trois ans que je n’étais pas venue aux Utopiales. J’étais tellement persuadée que ça allait tomber à l’eau pour une raison x ou y cette année que je suis donc partie les mains dans les poches sans programme et avec tout juste ma brosse à dents, du linge de change et deux livres à dédicacer dans la valise. Ne vous étonnez donc pas de ce compte rendu un peu free style également.
J’ai fait un truc un peu fou au mois d’octobre. Moi qui galère sur mes lectures en ce moment, j’ai voulu boucler ma lecture du cycle de Terra Ignota avant les Utopiales. Et j’ai réussi ! Certes, c’était loin de la lecture posée que je faisais jusque-là de cette série, mais cela ne m’a pas empêché d’en apprécier la conclusion.
Et nous voilà de nouveau à la dernière page des aventures d’un Doctor, comme le veut la tradition. Une actrice quitte le rôle, un acteur va la remplacer. Un showrunner quitte la série, un autre revient. Et comme souvent dans ce genre de situation, c’est l’occasion d’un bon gros feu d’artifice, et on peut dire que Chris Chibnall s’est fait plaisir pour cet épisode. Alors allons-y, avec quelques divulgâchages !
2021 a été une année très riche en publications autour Ursula K. Le Guin. Il y a eu de nombreuses rééditions, des publications de textes inédits, ainsi qu’un très bel ouvrage d’études et de témoignages à son sujet, dont je vais vous parler aujourd’hui.
Après avoir terminé la saison 2 de For All Mankind le mois dernier, j’ai voulu jeter un œil à la série télé Foundation avant de couper mon abonnement à Apple TV. J’avais entendu beaucoup de mal de cette série, j’ai donc été étonnée d’apprécier les premiers épisodes, et vu que j’ai regardé toute la saison assez rapidement, je ne pouvais que fournir un contre-avis.
D’ordinaire, je suis la spécialiste des cycles commencés mais jamais terminés ou des cycles lus sur tellement d’années qu’entre deux tomes j’ai tout oublié, mais, sans doute aidée par le format audio, j’aurais commencé et terminé les aventures d’Andrea Cort en une année. Enfin jusqu’à une éventuelle nouvelle aventure, mais parlons déjà du tome 3 d’abord.
Le mois d’octobre peut donner une impression d’immense activité, mais ne vous y fiez pas, c’est juste que j’ai terminé tous mes bouquins et toutes mes séries en même temps (et OK j'avoue, j'ai peut-être eu un regain de motivation pour finir Terra Ignota avant les Utopiales 😇). Ceci dit le sentiment d’accomplissement qui accompagne la fin d’une lecture en cours depuis un mois voire plus a quelque chose de très plaisant… jusqu’à qu’on se rappelle qu’on a quinze chroniques en retard !
Jo Walton fait partie de ces autrices dont j'achète les livres sans même savoir de quoi ils parlent, tant je lui fais confiance pour m'offrir une belle expérience de lecture. Son nouveau roman qui vient de paraître en France, Ou ce que vous voudrez, ne fait pas exception.
Vous savez quoi ? Le mois de septembre, c’est affreux. On revient
frais et dispo de vacances (enfin plus ou moins quand on a des enfants), on a
plein de projets et de nouvelles idées à concrétiser, et au bout de trois
jours à jongler entre le boulot et les enfants (avec le fameux tunnel du soir
qui ressemble parfois à un 2e boulot), on commence déjà à se demander quand
sont les prochaines vacances 😂. Le bilan est sans surprise maigre, mais
attention, je suis allée au cinéma TROIS FOIS !!!
L’an dernier, lorsque j’ai préparé ma contribution à la monographie sur Ursula K. Le Guin, j’ai voulu chercher ce qu’elle avait dit à propos de ses romans pour la jeunesse histoire de donner quelques éléments d’analyse. En faisant quelques recherches sur Internet, j’ai identifié plusieurs essais intéressants, dont deux disponibles dans ce recueil. Je me le suis donc procurée pour les lire et une fois l’article écrit, je dois dire que j’ai un peu oublié ce livre dans un coin, jusqu’à cet été où je me suis motivée pour le terminer.
J’avais beaucoup entendu parler de ce roman à sa sortie, si bien qu’il était dans ma wishlist depuis un bon moment. Je suis contente d'avoir attendu avant de le lire, cela m'a permis d'oublier toutes les louanges et de l'aborder sans attentes ni aprioris. Ce n’est pas souvent en ce moment et je me rends compte que ça fait du bien.
L’été touchant à sa fin, il est temps de clôturer l’animation estivale. Vous avez été très nombreux à participer à mon tag sur les autrices incontournables en SFFF, alors faisons le bilan.
Pendant mes vacances d'été, j'ai fouiné un peu dans les cartons de livres à donner de ma belle-mère. Au milieu des polars, il y avait UN livre de SF, écrit par Leigh Brackett en plus. En plein tag sur les autrices incontournables, j'ai vu ça comme un signe et j'ai bien évidemment voulu le lire.
J'avais il y a un moment déjà lu et apprécié Évariste, un roman d'Olivier Gechter mettant en scène un consultant spécialisé en occultisme. Quand sa suite est enfin sortie début juillet, je me suis donc jetée dessus, et j'en ai fait ma lecture de vacances, pour mon plus grand bonheur.
Allez les vacances sont finies et il faut se remettre au boulot ! Le mois d’août a été bien chargée mais je suis fière de moi vu que j’ai réussi à terminer quatre livres (dont trois commencés le même mois) Un sacré exploit 🥳 !
Ayant bien apprécié le premier opus des aventures de Maître Andrea Cort, j’ai signé pour une deuxième saison assez rapidement, toujours sous forme de livre audio. En ce moment, c'est le format dans lequel je progresse le plus vite tandis que les livres papier prennent la poussière…
Cela ne vous avait sans doute pas échappé que j’aimais beaucoup les écrits de
Ken Liu.
Cela ne vous avait également pas échappé que j’étais une grande
fan de Star Wars, au point d’avoir lu tous les romans et comics qui
sortaient à une époque.
J’ai lâché l’affaire depuis quelques années déjà
mais je n’ai pas pu résister à voir ce que pouvait bien écrire Ken Liu dans
cet univers. Alors allons-y !
Pat Murphy est de ces autrices dont j’ignorais pratiquement l’existence jusqu’à que les Moutons électriques publient un de ses romans l’année dernière. Lire en parallèle la chronique de Shaya sur un autre de ses romans, La Cité de l’Ombre, m’a donné très envie de découvrir ses écrits, et le destin (sous la forme d’un cadeau de Chut Maman lit 🥰) m’a fait commencer par La ville peu de temps après.
Tout a commencé l’an dernier, lorsque j’ai publié mon guide de lecture sur Ursula K. Le Guin que je préparais depuis trois ans. Avant de le mettre en ligne, je l’ai fait relire, et une de mes relectrices qui se reconnaîtra s’est interrogée sur le fait que Ursula K. Le Guin, très rééditée en ce moment, finisse par devenir l’autrice de référence qui occulterait toutes les autres.
Cela fait bizarre de se dire que je n’avais pas consacré de réel article à Star Wars depuis la sortie de l’épisode IX il y a presque trois ans. Pas qu’on manque d’actualité Star Wars avec toutes les séries qui viennent remplacer les films, mais je n’ai pas forcément grand-chose à en dire. Mais pour les beaux yeux d’Obi-Wan Kenobi et pour le Summer Star Wars, je suis prête à tout !
Cette année était la première année de Mini-Vert à l’école, je découvre à quel point la fin d’année peut être chargée en évènements mondains divers et variés, avec comme clou du spectacle la fête de l’école. Si vous n’avez pas de mes nouvelles prochainement, c’est donc que j’ai fini étranglée par une canne à pêche ou assommée par une balle au chamboule-tout 😂.
Dyschroniques est une collection de nouvelles qui depuis quelques années s’attache à sortir des tiroirs de vieilles nouvelles de SF pour les remettre en lumière. Les auteurs sont souvent très connus, mais pas toujours, et c’est parfois l’occasion d’en redécouvrir certains. C’est le cas avec cet ouvrage qui m’a permis de découvrir Catherine Lucille Moore.
Émile Bravo est un auteur que je suis depuis longtemps. J’avais adoré sa série Une épatante aventure de Jules et je suis complètement tombée amoureuse de son interprétation personnelle de Spirou, le Journal d’un ingénu. Forcément, lorsqu’il a donné une suite à cette histoire qui se suffisait à elle-même, je n’ai donc pu que me jeter dessus, et maintenant que les quatre tomes sont sortis, il est temps de lui consacrer un petit article.
Voilà déjà quelques temps que j’envisage de brûler les quelques bouquins de parentalité que j’ai à la maison, alors cela peut sembler surprenant que j’en lise encore un, mais celui-ci est un cas particulier, c’est un peu comme la conclusion d’une sorte de cheminement intérieur.
Cela faisait déjà un bon moment que tout le monde ne jurait que par les aventures d’Andrea Cort autour de moi. J’ai donc voulu faire connaissance avec elle et par curiosité j’ai fait le voyage en version audio, ce qui s’est révélé une excellente expérience.
On peut avoir plein de raisons de se lancer dans la lecture d’un livre, mais ce que je préfère c’est quand on a l’impression que le livre se présente à nous. Dans le cas de ce roman, j’en avais entendu parler par Baroona, mais c’est surtout parce que je l’ai croisé en librairie deux heures avant que ma maman se voit offrir un autre texte de cette autrice qui a attiré mon attention dessus. Un peu comme si c’était ma destinée de le lire (et j’arrête là ou dans cinq minutes on parle de Griaule 🐉).
Quitter les monts d’automne est un roman qui me faisait de l’œil depuis un moment déjà. Le pitch, la couverture, tout me plaisait. J’avais également bien apprécié la nouvelle de l’autrice disponible gratuitement sur le site d’Albin Michel Imaginaire. Je suis donc un peu frustrée d’avoir juste apprécié la lecture, preuve encore une fois qu’il faut se méfier des attentes qu’on met dans les livres.
J’avais prévu de lire ce livre l’année dernière. C’était la grosse hype au moment de la sortie, je guettais chaque jour le facteur, je regardais avec envie les chroniques de mes blogopotes (elles sont toujours dans mon Feedly d’ailleurs !) et puis le colis s’est perdu. Le temps que l’éditeur me renvoie un nouvel exemplaire, j’étais passée à autre chose. J’ai raté une nouvelle occasion l’été dernier, et c’est finalement la sortie du tome 4 qui m’a motivé à me plonger dedans (ça et 3h de train tranquille pour me remettre dans le bain).
Après un épisode de Nouvel an cheap mais efficace, Doctor Who est de retour pour Pâques, sans chocolats mais avec une aventure maritime. Le programme était prometteur, le résultat est franchement mitigé.
TysT est un roman de fantasy de luvan qui fait actuellement l’objet d’une campagne de financement participatif par les éditions Scylla, pour une sortie prévue à la fin de cette année.
Il y a deux ans, j’étais comme de nombreuses personnes tombée sous le charme de Vita Nostra, un roman captivant qui nous emmenait dans des territoires étranges aux côtés de Sacha, étudiante dans un étrange institut universitaire. J’étais donc très curieuse de lire d’autres textes de Marina et Sergueï Diatchenko.
L’an dernier, j’étais tombée sous le charme de l’adaptation audio de la série de comics Sandman. J’ai été tellement convaincue que dans la foulée j’ai définitivement adopté l’écoute de livres audio, même si c’est souvent à vitesse d’escargot. Forcément, je ne pouvais donc que me jeter sur l’acte 2 qui est sorti en français à la fin du mois de janvier.
Ces derniers temps, je suis régulièrement exaspérée par tous ces romans de science-fiction publiés dans des collections de littérature générale qu’on présente toujours comme des romans d’ANTICIPATION parce que la science-fiction est un gros mot. Le problème, c’est que souvent, je ne peux m’empêcher de les lire. Est-ce du masochisme ou une forme de plaisir sadique à faire ma fan de SF snob et élitiste ? Allez savoir, mais toujours est-il que je me suis embarquée dans le dernier roman de Michel Bussi.
Après de longs mois chaotiques, je crois bien que le mois de février est le mois le plus normal que j’ai connu depuis bien longtemps : les enfants chez la nounou ou à l’école 🏫, des journées de travail à peu près régulières 💻 et juste assez de temps pour écrire une chronique de blog chaque semaine ✍. Pourvu que ça dure !
À la fin de l’année dernière, Urban Comics a complété le cycle de Sandman en traduisant enfin The Absolute Death, le recueil VO comprenant toutes les histoires mettant en scène grande sœur du Rêve. Même si je connaissais déjà toutes ces histoires ou presque, je n’ai pas résisté à l’achat histoire d’harmoniser ma collection (enfin…)