Bien que je passe tous les ans aux Rencontres de l’imaginaire de Sèvres depuis 2009 (quand même !), j’oublie souvent d’en faire le compte rendu (le dernier remonte d’ailleurs à 2011) car j’oublie une fois sur deux mon appareil photo et je passe souvent plus de temps au restaurant qu’à l’intérieur. Cette année cependant je suis venue mieux préparée, et la présence d’Alys, nouvelle venue qui découvrait pour la première fois les Rencontres m’a aussi poussé à profiter un peu plus du lieu de passer l’après-midi à papoter sur un fauteuil.
Arrivée juste avant midi, j’ai commencé par retrouver Lhisbei et M. Lhisbei à l’intérieur en attendant Alys, Shaya et Tigger Lilly qui étaient à la conférence sur la SF française des origines à 1950 (mon emploi du temps ne m’a malheureusement pas permis d’y assister mais vous pouvez la rattraper ici, merci ActuSF !).
Suite à quoi nous sommes allés comme de coutume manger dans le restaurant asiatique en face où nous avons allègrement papoté jusqu’à 14h et donc raté la conférence suivante (classique). Qu’à cela ne tienne, nous avons visité les expositions à la place :
Dans les niveaux inférieurs du SEL, nous avons pu apprécier quelques belles couvertures des éditions du Bélial' (avec un gros faible pour ma part pour la couverture du Bifrost consacré à Pierre Pélot, en haut à droite, que j’aurais bien volée pour mettre chez moi).
Plus bas se trouvait l’exposition consacrée à François Baranger. Là encore, c’est un régal pour les yeux, à vous faire regretter d’avoir autant de meubles chez vous qui vous empêche de mettre plus d’affiches sur les murs (mais les bibliothèques ou la déco, il faut choisir !).
Nous avons ensuite voulu voir l’exposition à L’Esc@le mais il y avait dans la salle une conférence–dont nous avions aussi raté le début bien sûr-, du coup nous avons fait une petite expédition à la Médiathèque de Sèvres pour voir l’exposition Pulp Science fiction, l’occasion de découvrir moult couvertures de magazines riches en dinosaures, en services à thé volants et en femmes très légèrement vêtues de préférence.
J’ai beaucoup apprécié, d’autant plus que j’ai également visité un peu la médiathèque qui est dotée d’un fonds de SF, de BD et de livres jeunesse qui donne très envie. J’hésite presque à me prendre une inscription pour pouvoir dévorer des BDs pendant les vacances !
Retour ensuite à l’Esc@le pour voir l’exposition Lohran, un sacré illustrateur également (à ne pas confondre avec le grand Lorhkan par contre !). Et pour le coup il y avait plein de dessins, c’est chouette !
Retour ensuite au SEL où nous avons rempli le quiz (mais seule Alys a gagné malgré le fait que nous avions toutes copié les unes sur les autres) et où j’ai fait « quelques » achats. Je m’étais pourtant promis d’être raisonnable si tôt après les Utopiales mais vu que personne n’a fait d’effort pour me dissuader (Shaya m’a même encouragé), je suis repartie avec 5 livres :
- Fleurs au creux des ruines - Chloé Chevalier (pour continuer à visiter le Demi-loup)
- Un pont sur la brume - Kij Johnson (parce que Heure-lumière comme les trois suivants)
- Le nexus du Docteur Erdmann - Nancy Kress
- Le choix - Paul McAuley
- Cookie Monster - Vernor Vinge
- Horus & cie - Timothée Rey (un nouveau texte d'un de mes auteurs favoris sous prétexte de tester un roman jeunesse pour mes neveux/petits-cousins/etc.)
Pour la petite anecdote, j’étais un peu déçue pour les livres de la collection Une heure-lumière vu que tous les marques pages assortis n’étaient pas disponibles (j’ai juste pu récupérer celui de Un pont sur la brume).
J’ai découvert en rentrant chez moi que j’en avais déjà certains (reçus avec des Bifrost ou ramassés lors d’un festival, allez savoir). En fait je les avais tous sauf un, Cookie Monster… qui est justement celui qu’Alys a trouvé dans le Bifrost qu’elle a acheté à Sèvres et qu’elle m’a gentiment donné. Si ce n’est pas le destin ça !
Autres comptes rendus : Lhisbei 1, Lhisbei 2, Tigger Lilly