Il est de ces romans qu’on a hâte de lire tout en repoussant sans cesse l’échéance, tant on sait qu’ils vont être une source de joie et de tristesse. C’est le cas de ce roman. Je me faisais une joie de retrouver l’autrice qui avait cessé de publier de l’imaginaire depuis plusieurs années, mais son décès quelques mois avant la publication a teinté cette lecture d’une fort triste tonalité. Ceci dit, cette dualité sied étrangement à ce texte.
Après avoir bien aimé La millième nuit, la logique aurait sans doute voulu que je me lance dans la lecture du roman La maison des soleils, mais comme je n’avais pas forcément envie de commencer tout de suite cette belle brique, j’ai préféré lire cette petite novella d’abord.
Tanith Lee est une autrice qui a considérablement marqué mon adolescence avec son cycle de fantasy Le dit de la Terre plate, entre autres. Il est aujourd’hui devenu tellement rare de croiser ses textes dans les rayons des librairies que je me suis jetée sur cette nouvelle.
Voilà déjà deux ans que nous avons découvert Les Anneaux de Pouvoir, nouvelle série se déroulant en Terre du Milieu, et qui s’appuie sur les appendices pour mettre en scène la fin du 2e Âge et la création des Anneaux de Pouvoir. La première saison était prometteuse mais perfectible. Maintenant que la saison 2 est sortie dans son intégralité, il est temps de voir comment la série a évolué.
Il faut croire que les novellas sont à la mode car après le Bélial’ et sa collection Une heure-lumière qu’on ne présente plus, c’est au tour des éditions Argyll de lancer une collection de novellas, RéciFs. Celle-ci propose des textes d’autrices d’imaginaire, avec des couvertures réalisées par Anouck Faure, autant dire que je pouvais difficilement résister.
Visiblement, je n’avais pas lu assez de vieilleries dernièrement puisque j’ai accepté en service de presse ce roman sorti fin septembre, inédit en France jusqu’à aujourd’hui mais paru il y a plus d’un siècle. En même temps on parle d’un roman oublié, écrit par une autrice qui plus est, comment diable aurais-je pu résister ?
Ah le mois de septembre, la rentrée scolaire, le retour au boulot et bien entendu la reprise des virus (ça vous avait manqué je suis sûre 😂). Ajoutez à ça des week-ends bien chargés, des formations ici et là, tout ça fait que je me dis que finalement c’est très bien d’avoir toujours un mois de retard sur mes chroniques, comme ça j’ai toujours un truc à proposer pour alimenter le blog le mois suivant…
