Pendant que je me bois une petite tisane, et histoire de poser par écrit quelque part cette sympathique soirée de clôture au Festival Jules Verne avec Marmotte (qui est le plat préféré de l'aigle royal mais chuttt !)
On retiendra donc, dans un ordre relativement chronologique :
- Si vous comptez être là une demi-heure en avance, et que vous prenez le RER, comptez une heure d'avance...
- ... du coup la chasse aux places est corsée, mais finalement tout au fond de la salle, on voit très bien l'écran aussi (et dieu que les fauteuils sont confortables au Grand Rex)
- Un mini-film d'animation sur les poulpes, je crois que c'est celui qui a été aux oscars cette année... vraiment mignon ^^
- Une remise de prix presque comme aux Oscars avec des remerciements et des statuettes, sans les strass et les paillettes... ni les traducteurs correcteurs : on se propose l'an prochain pour traduire les remerciements.
- Tiens, le ménure a l'air d'être un oiseau sympa à caser dans notre jeu en Salle Commune
- Depardieu, le vrai, pour un Jules Verne Award... avec des répliques (grossièrement rapportées) sujettes à de mauvaises interprétations...
Parole de l'organisateur du Festival : "En France, on récompense toujours trop tard les grands acteurs, nous on est content de le faire avant" (sous entendu "et bah on est bien content de vous chopper avant votre mort !")
Parole de Gérard : "J'avais jamais entendu parlé de votre festival jusqu'à maintenant mais merci !" (Traduction : "Et pan dans les dents ! ")
Bon sinon il y avait aussi des films...
Tout d'abord un Star Trek, en présence de moult fans (c'est le moment où j'ai eu une pensée émue pour les gens qui se retrouvent devant un SW ou un HP au milieu de fans... les pauvres... et encore là j'ai trouvé ça très calme hormis quelques applaudissements dans les passages héroïques).
Donc Star Trek (énième du nom ?)... bah je ne connais notoirement rien à cet univers donc je ne peux pas juger sur ce point, mais c'est assez fun pour une néophyte : du grand spectacle, des beaux effets spéciaux, un scénario à grosses ficelles mais qui fonctionne bien. Les personnages sont sympas, c'est drôle, y'a pas de prise de tête, et coté renouvellement d'un univers le moyen employé est assez radical (mais déjà vu ailleurs ^^)
Visiblement c'est conçu à la fois pour les fans et pour en attirer de nouveaux, et j'avoue que ça marche bien. Et y'a quelques trouvailles du coté des bruitages (ils s'amusent un peu du fait que dans l'espace il n'y a pas de bruit, c'est une belle tentative ^^), ce qui n'empêche pas des incohérences scientifiques totales à coté (même dans un référentiel Star Trek s'entend...), bref y'en a pour tous les goûts.
A l'occas je creuserais ptêtre de ce coté par curiosité... (comme si j'avais rien d'autre à faire)
Et pour ce qui est de la raison originelle de mon déplacement, à savoir Coraline, Ze Coraline de Neil Gaiman (roman jeunesse de 150 pages qui a ramassé un Hugo, un Nébula, un Locus et un Bram Stocker Awards, rien que ça -) adaptée par Henri Selick (le type qui a fait l'étrange Noël de Monsieur Jack), en présence de Bruno Coulais (compositeur, même qu'il a dit qu'on se "coulais" bien dans le film ou quelque chose de ce goût là, jeu de mot involontaire repris immédiatement par l'orga) et du directeur d'Universal France (qui a évité un massacre terrible en précisant tout de même que c'était adapté de Gaiman).
Bah j'avoue que je n'ai pas trouvé grand chose à dire sur le film, peut-être aussi parce que mes yeux accusaient le coup, et parce que j'étais très occupée à osculter une dent re-cassée, bref, j'ai fini par mettre le doigt sur ce qu'il me manquait à la fin du film : la voix du narrateur.
C'est quelque chose qui est omniprésent chez Gaiman, et je réalise maintenant à quel point ça influence la lecture... d'ailleurs si quelqu'un veut m'offrir Gaiman qui lit ses nouvelles, je suis preneuse, les extraits que j'ai écouté sont charmants. Du coup là on se sent un peu abandonné (et accessoirement c'est là où on se dit que toute adaptation d'un Gaiman sera forcément une déception de ce point de vue).
Cependant on est pas en reste, l'animation est magnifique, l'ambiance buccolico-horrifique fait son effet, l'histoire tient bien la route et suit plutôt bien le bouquin de mémoire, la musique est sympathique, et l'animation magnifique (ah pardon je me répète), avec une grosse préférence pour le chat (et l'autre mère un peu aussi).
Bref on ne peut que louer une fois de plus l'oeuvre de Gaiman, et sa très belle adaptation (menfin vous me faites la même avec Gaiman qui lit des passages dans le fond et là je tombe amoureuse !).
Que dire d'autre pour conclure ? C'était une soirée fort sympathique, il se fait tard, et Marmotte est bien rentrée (non sans avoir failli laissé son passe navigo en guise de pourboire sur son siège *siffle*). Je m'en vais donc rejoindre mon lit, rêver de vaisseaux spatiaux et de yeux en bouton, avant d'appeler mon dentiste demain matin !
PS : Je me suis remise à la série des Gabriel Knight en jeu vidéo, et il faut reconnaitre que malgré leur grand âge (Merci la dosbox) et leur difficulté ardue (merci les soluces en ligne), ils déchirent (le 1, pour sur, je finis le 2 et je vous confirme ça).
Edit plus tard : On me dit dans l'oreillette msn que j'ai un peu zappé le synopsis des films (mais bon Allocine c'est fait pour ça ^^) et aussi que j'ai fait plein de fautes de partout, mille excuses, vous avez vu l'heure !
Bref, sachez que Star Trek (enfin celui-là), c'est l'histoire des débuts de Kirk et de Spock qui ne s'entendent pas le mieux du monde, à bord bien sûr de l'Entreprise, avec des vilains pas beaux tatoués, des astres qui explosent et la galaxie à sauver (ça explique mon oubli, en fait ça ne se résume pas, et pour le reste ça revient à raconter le film)
Et pour Coraline pour ceux qui n'ont pas lu (shame on you), c'est l'histoire d'une petite fille qui emménage dans une vieille maison (occupée par des résidents assez loufoques) et qui trouve sa vie ennuyeuse, surtout avec ses parents qui ne s'occupent pas d'elle. Elle découvre en explorant la maison une étrange petite porte, qui la mène dans la maison de l'Autre Mère, où il fait bon manger et jouer, véritable petit paradis pour y vivre... ou pas.