vendredi 12 juillet 2013

Les feux de l'armure - Olivier Boile


Après Medieval Superheroes que j'avais beaucoup aimé, il était tout naturel que je m'intéresse au nouveau roman d'Olivier Boile, Les feux de l'armure, d'autant plus que celui-ci disposait d'une tagline très vendeuse : « Le seul roman de fantasy à lire avec un plan du métro parisien ».

Malheureusement, est-ce que parce que ce n'était pas le bon moment, ou parce que j'avais trop d'attentes, mais je suis sortie un peu déçue de ma lecture.

Les feux de l'armure se déroule dans un moyen-âge délirant où l'on trouve entre autres des dragons, une école de chevalerie où l'on obtient son diplôme comme on passerait son permis de conduire, des confréries « métropolitaines », des elfes et des nains qui se tapent dessus, et une bonne dose de parodie de conte de fées.

On y suit les pas de Godefroi Brouillon, jeune chevalier fraîchement sorti de l'école qui rêve de trouver l'amour. A la tête du domaine de Quatre-Fontaines, le voilà recruté par les chevaliers de la Ligne Deux, qui l’enverront en croisade dans l'Orient-Très-Lointain. Et ce n'est là que le début de son aventure.

On se retrouve donc projeté dans un univers complètement délirant (où tout est parodie ou jeu de mots, jusqu'au moindre nom de personnage) à suivre les péripéties trépidantes de tous les protagonistes (enfin hilarantes serait plus juste).

Mais à la lecture, la sauce n'a pas trop pris pour moi. Je pense que cela est dû un univers trop vaste (qui mélange croisades, reportages télé, dragons, elfes, nains, guerre de cent ans, etc.) pour qu'on arrive à vraiment l'apprécier à sa juste valeur, tant l'intrigue s'éparpille dans tous les sens, passant d'une idée à une autre, d'un trait d'humour à un autre sans réelle ligne directrice. A l'échelle d'une nouvelle c'est agréable, moins quand il s'agit d'un roman.

Du coup même si il y a de très bons délires dans ces Feux de l'armure (surtout les remakes délirants de contes de fées), je suis sortie assez mitigée de ma lecture. Snif.

CITRIQ

2 commentaires:

  1. Une tagline trop vendeuse dans la comparaison à Gaiman ?

    C'est tentant sur le principe, mais bon, il vaut mieux que j'aille découvrir Medievel Superheroes, c'est ça ? Et puis, j'ai peur de faire une overdose de jeux de mots, comme dans Lombres de China Miéville. =(

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  2. Oui c'est vrai qu'il est dur de ne pas penser à Gaiman ^^
    Medieval Superheroes est vraiment bien, y'a du jeu de mot aussi mais ça passe à merveille.

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