mardi 13 novembre 2012

Sans honte - Gail Carriger


Comme j’ai revendu quelques livres la semaine dernière, j’ai décidé de faire une entorse à ma séance de vidage de PàL, et je me suis offert un titre sur lequel je lorgnais depuis bien longtemps : Sans honte, troisième volume du Protectorat de l’ombrelle, qui fait suite à Sans âme et Sans forme.

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Alexia, ses embrouilles surnaturelles et son ombrelle dans ses aventures de bit-lit steampunk, surtout qu’elle semblait dans une bien délicate situation à la fin du volume 2. D’ailleurs comme je ne peux pas aborder ce volume sans vous parler des épisodes précédents, si vous ne les avez pas lus, passez votre chemin.

(ou comme dirait cette chère River Song, « Spoilers ! »)

Enceinte et rejetée par son mari qui est persuadé qu’elle l’a trompé, Alexia a trouvé refuge dans sa famille (qui n’apprécie pas particulièrement l’effet que cela peut avoir sur sa réputation). Et pour couronner le tout, voilà qu’on cherche à l’assassiner (pour changer !).

Elle décide donc de partir pour l’Italie, le pays des Templiers, qui pourraient bien avoir des informations sur l’improbable enfant qu’elle porte, tandis que de son côté Lord Maccon déprime, et que son fidèle Bêta fait son possible pour faire régner l’ordre à sa place.

A l’image des deux précédents tomes, Sans honte est un roman juste délicieux à lire. Pas le genre à révolutionner la littérature, mais divertissant, drôle, et même émouvant. Je ne m’y attendais pas, mais petit à petit, on s’attache aux personnages.

On nage en plein roman sentimental bien sûr (les vampires et le pesto sont juste une valeur ajoutée) avec la séparation entre Alexia et Lord Maccon, et j’ai beaucoup aimé leur façon de gérer leurs émotions chacun de leur côté, j’ai trouvé ça assez touchant, de même que les conversations mentales qu’entretient Alexia avec son « désagrément embryonnaire ».

Ajoutez à ça une touche de mystère, quelques beaux passages d’action, un professeur Lyall (qui, merci Karine, a définitivement la tête de David Tennant désormais pour moi !) au sommet de sa forme, et un beau voyage à travers la France et l’Italie, le tout servi par une plume délicieusement pince-sans-rire et des remarques bien piquantes d’Alexia, et vous comprenez que j’ai été une fois de plus charmée par ma lecture.

Pas aussi tordant que Sans âme, mais bougeant bien plus que Sans forme, Sans honte est une chouette lecture qui m’a valu quelques bons fous rires dans le métro (surtout à cause du pesto). Et comme la suite vient de paraitre en vf, je vais pouvoir continuer à suivre les aventures d’Alexia et de son insupportable mari, chic alors !

CITRIQ

2 commentaires:

Blop a dit…

Pour l'instant je n'ai lu que le premier tome (pas encore chroniqué) mais il m'a bien fait rire. Une bonne recette contre la morosité du mois de novembre, la nuit qui tombe trop tôt, le froid et l'humidité, la chef qui perd la boule et les cors au pied. Les tomes suivants vont très vite rejoindre ma Pile à Bloguer, je crois.

Vert a dit…

Je confirme, on devrait prescrire ce livre comme anti-dépresseur (c'est pas le seul d'ailleurs ^^)