J’ai gagné à la loterie de Présence d’Esprit aux Imaginales un livre, et après maintes hésitations (qui m’ont valu de me retrouver dans le journal avec un Harlequin dans les mains !), j’ai opté pour celui-ci, parce qu’on me l’a vendu comme ressemblant au Monde Vert, qui m’avait bien fait rire quand je l’avais lu.
A vrai dire il y a effectivement des ressemblances entre les deux romans, mais si Le monde vert avait un côté délire sous LSD dans son univers, La trace des rêves est bien plus pragmatique et terre à terre.
Ce petit roman raconte l’histoire d’un groupe d’hommes qui se réveille dans d’étranges machines, dans une caverne sans aucun souvenir autre que leur nom (et du vocabulaire qui leur revient petit à petit). Sortant de la caverne (toute allusion à Platon est bien entendue purement fortuite), ils découvrent une véritable jungle où survivre n’est pas chose aisée.
La couverture évente tout de même une bonne partie du mystère, je trouve ça un peu dommage. Ceci dit, ça reste un petit texte sympa à lire, façon roman d’apprentissage de l’humanité (qui redécouvrir l’art de se procurer de la nourriture, les femmes, l’Autre, la Religion…) avec un petit côté Dix petits nègres tant le petit groupe ne cesse de s’amenuiser au fil des pages.
A cela s’ajoute le mystère de l’origine de ces hommes (assez prévisible d’ailleurs) et qui est révélé à la fin, bien évidemment. C’est plaisant à lire, mais ce roman ne m’a pas plus marqué que ça en soi. Je vais néanmoins tâcher de m’en rappeler, histoire de ne pas racheter un 2e exemplaire d’ici quelques années, vu les petits problèmes de mémoire que j’ai en ce moment…
D’ailleurs, toujours dans la veine « mais où ai-je la tête », je me suis rendue compte avant de faire cette chronique que je ne l’avais pas terminé, j’avais rangé mon livre en rentrant du métro et complètement oublié qu’il me restait en fait quelques pages à lire ! Ces dernières pages ne font pas une grande différence (ce qui explique mon impression d’avoir terminé le livre sans les lire !), même si la conclusion offre un miroir sympathique à l’introduction.
Pour la petite anecdote, ce livre était le dernier de ceux achetés à Epinal en juin. Ca y’est, je les ai tous lus et je peux arrêter de culpabiliser dessus. Du coup ma PàL est redescendue à une vingtaine de livres, ça va beaucoup mieux !
Et je peux le classer en Fins de monde, même si je ne m’étalerais pas sur le pourquoi de la chose (même si c’est facile de savoir pourquoi).
n'ayant pas aimé le monde vert ni ce genre de survivor en général je passerais donc mon tour ^^
RépondreSupprimerIl ne vaut pas particulièrement le détour de toute façon ^^
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