
De Chloé Chevalier, j’avais lu Récits du Demi-Loup, un cycle de fantasy que j’avais trouvé très intéressant. J’ai profité d’un passage aux Utopiales pour me procurer son dernier texte, Les essaims, une novella de SF parue dans Le Labo, une nouvelle collection de novellas (encore une !) accolée à la célèbre collection Ailleurs & Demain.
Les essaims met en scène Tenyka, une femme qui parcourt l’espace avec sa Reine, un immense vaisseau organique chargé d’essaimer d’un système planétaire à un autre pour y installer la vie via un procédé d’ensemencement.Tenyka vit hors du temps mais doit ponctuellement descendre de son vaisseau et fréquenter les différentes humanités dispersées à travers l’espace pour se ressourcer. Au début de l’histoire, elle aborde le système Texi-221, un système de trois planètes habitables, où elle s’apprête justement à faire escale.
On découvre d’abord ce système planétaire, organisé d’une façon assez particulière autour de cycles d’une cinquantaine d’années, et petit à petit on comprend aussi comment l’humanité a essaimé à travers les étoiles.
Au fil des pages, on parle d’écologie et de l’effondrement inévitable des sociétés humaines et de relations humaines parfois compliquées (notamment pour l’héroïne, très solitaire), pourtant l’histoire est plutôt lumineuse, ce qui n’est pas rien pour ce genre de sujet.
Les essaims est un très joli récit qui explore à sa façon les possibilités pour l’humanité de partir vers les étoiles à sa façon, et sur un temps très long. J’ai beaucoup aimé son sense of wonder et la douce mélancolie qui l’habite.
Infos utiles : Les essaims est une novella de Chloé Chevalier parue en 2024 dans la collection Le Labo Ailleurs & Demain chez Robert Laffont. Couverture de David Adrien. 105 p.
D’autres avis : Les critiques de Yuyine, L’épaule d’Orion, Les lectures du Maki, Le nocher des livres, Noosfere
Novella + lumineux + sense of wonder, le combo fait rêver !
RépondreSupprimer@Baroona
SupprimerEt ça marche !