mardi 30 avril 2013

Doctor Who 7x10 - Journey to the Centre of the TARDIS


Waouh ! Après des épisodes certes bien fichus, mais qui ne me touchaient pas plus que ça, Journey to the Center of the TARDIS a été un pur moment de plaisir. Le titre était prometteur, et le résultat final ne m’a déçu. En avant donc pour un voyage au centre du TARDIS (Jules Verne, si tu nous entends…). Des spoilers vous attendent dès le premier couloir, vous vous en doutez…


Tout commence avec la sempiternelle mésentente entre Clara et le TARDIS (qu’est-ce que vous voulez, les familles recomposées c’est jamais simple, surtout quand votre mari ramène des nouveaux enfants à la maison deux fois par semaine !).

Le Doctor donne donc une leçon de pilotage (rien que ça !) à sa nouvelle compagnonne, désactivant au passage bon nombre de sécurités, ce qui en fait la proie idéale d’un trio de récupérateurs. En passant, j’ai un peu de mal à croire que le TARDIS puisse être si vulnérable, mais sans ça, il n’y aurait pas d’histoire, donc passons.


Dans l’affaire, Clara se retrouve coincée dans un TARDIS en bien mauvais état, et le Doctor « embauche » donc les trois récupérateurs à sa façon pour la retrouver (« Salvage of a lifetime », mon œil !). Pourquoi a-t-il besoin d’eux ? Peut-être cherche-t-il à les garder en vue pour qu’ils n’en profitent pas pour mettre le TARDIS en petits morceaux dans son dos, ou aime-t-il avoir des gens pour l’écouter ? A vrai dire sur le moment on n’y prête pas attention.

En tout cas c’est un trio de personnages secondaires avec de la personnalité. Bon certes ils ne brillent pas par leur intelligence ou leur grandeur d’âme, mais ils sont remarquables, à leur façon. Sachant que l’épisode est déjà bien assez riche pour se passer de cela, c’est un élément à noter.


Pendant ce temps, Clara explore les nombreux couloirs du TARDIS, véritable rêve de fan, et l’émerveillement est bien sûr au rendez-vous (même si mâtiné d’une pointe d’horreur à cause de la mystérieuse créature qui rode, même qu’au début j’ai pensé avec un peu trop d’ambition que c’était un reste de la Time War !).


Au détour d’un débarras, elle croise le berceau du Doctor (et de Melody).


Un des TARDIS en papier mâché d’Amy, et même un parapluie que je soupçonne d’appartenir au 7e Doctor. Et ce n’est que le troisième épisode où l’on voit Clara parapluie en main, ça sonne presque comme un motif récurrent (quant à savoir s’il est significatif, je me fais sûrement un peu des films).


Oh un télescope !


La piscine !

« Now that's just showing off. »
Et la bibliothèque… Nom de Zeus, vous avez vu la taille de la pièce ?


Avec des encyclopédies en bouteille !


Un livre sur la grande Guerre du Temps !

Bref, vous l’aurez compris, cette visite du TARDIS me ravit au plus haut point, il ne manque guère qu’un passage par la cuisine (non sincèrement, entre deux pièces grandioses, une petite cuisine en formica m’aurait bien plu).

De leur côté, le Doctor et son trio ont également droit à leur lot de merveilles.


L’un d’eux en démontant la console (le vil ! le méchant ! l’odieux !) a le droit à un sympathique montage de répliques d’anciens épisodes (dont Susan et le 9e Doctor).


Pendant qu’un autre tombe sur cet étrange arbre capable de fabriquer n’importe quoi (dont une belle récolte de tournevis soniques, à n’en point douter).

La visite guidée merveilleuse prend un tournant abrupt, vu qu’un méchant récupérateur décide de s’approprier un des « fruits », ce qui met le TARDIS en particulièrement en rogne. En conséquence, les couloirs se transforment en labyrinthe, tout le monde tourne en rond, et avec quelques créatures dans l’équation, tout cela devient légèrement effrayant, l’un des frères meurt d’ailleurs.


Heureusement Clara et le Doctor finissent par se retrouver grâce à un système d’échos de salle de contrôle. Et s’il s’avère que l’autodestruction était du bluff (ça ne surprendra personne), le TARDIS est tout de même sur le point d’être détruit, et toute la joyeuse équipe doit rejoindre son centre pour éviter ça.


Sauf que la balade devient très flippante, avec tous ces échos qui se baladent dans les couloirs. Et ces créatures que le Doctor a clairement identifiées mais sur lesquelles il ne dit rien. Et les trucs qui sortent des murs qui permettent une révélation en passant, le prétendu androïde est purement humain !


On continue la visite avec la source d’énergie du TARDIS, une étoile sur le point d’exploser, rien que ça. On comprend mieux que le Doctor en soit arrivé à brûler une étoile pour parler à Rose à la fin de la saison 2.

Et c’est alors qu’ils sont coincés à cet endroit que les créatures sont enfin identifiées, ce sont leurs doubles du futur, qui ont brulé dans cette pièce (parce qu’ils étaient coincés par leurs doubles du futur, une spirale sans fin !).

« Listen, I brought you here to keep you safe, but it happened again. You died again. »
Le Doctor commence d’ailleurs à en perdre tous ses moyens (et à divulguer ses secrets), mais fort heureusement, il contre le « mauvais sort » à sa façon, et on arrive pratiquement au cœur du TARDIS, non sans perdre les deux derniers récupérateurs en route (ils ont joué leur rôle !).


C’est donc l’heure pour une bonne séquence entre le Doctor et Clara.
- Well, there's no point now, we're about to die, so just tell me who you are. […] What are you, eh? Are you a trick, a trap?
- I don't know what you're talking about.
- You really don't, do you?
- I think I'm more scared of you right now than anything else on that TARDIS.
- You're just Clara, aren't you?
- OK. I don't know what the hell this is about, but the hug is really nice.


Et on termine donc au cœur du TARDIS, dans une bien piètre situation. Heureusement, en associant l’espèce de télécommande ramassée chez les récupérateurs, le message imprimé sur la main de Clara et une fissure dans l’espace-temps, le Doctor trouve un moyen pour rétablir la situation.

- You call yourself Doctor. Why do you do that? You have a name. I've seen it. In one corner of that tiny...
- If I rewrite today, you won't remember. You won't go looking for my name.
- You'll still have secrets.
- Better that way.


Et tout revient à zéro (ou presque dans le cas des récupérateurs). Clara oublie ce qu’elle a appris du Doctor (son nom, le mystère qui l’entoure, elle). Pour ce qui est du Doctor, je n’en suis pas sûre, ça serait bien son genre de n’avoir rien oublié. Tout cela ne fait pas particulièrement progresser le schmilblick, mais c’est un sacré teaser pour le grand final de cette saison.

En fait cet épisode me fait beaucoup penser à The Edge of Destruction, un des tous premiers épisodes de Doctor Who, où le TARDIS cherchait à faire comprendre à son équipage que quelque chose déconnait pour leur éviter la mort.

C’est exactement la même chose ici, rien ne semble anodin, les « fuites temporelles » sont avant tout des indices (l’inscription sur la main de Clara, le zombie avec la main sur le visage, la Clara du passé qui reparle du bouton…). Même la présence du livre sur la Time War n’a rien d’anodin (comme si le TARDIS voulait que Clara le trouve, je doute fortement qu’en temps normal le Doctor laisse ce genre d’ouvrage à portée de main de ses compagnons).

A un moment je me suis dit que le TARDIS n’aimait pas Clara à cause de ce qui arrive dans cet épisode (après tout si le Doctor n’avait pas cherché à lui apprendre à piloter, rien ne serait arrivé, mais en même temps c’est à cause de leur mésentente que cela s’est produit, authentique cercle vicieux).

C’est peut-être à cause d’un évènement à venir ceci dit (à tout hasard, l’épisode 13 ou celui du 50e anniversaire), après tout il devient de plus en plus évident que l’anomalie n’est pas cette Clara-ci, qui est tout ce qu’il y a de plus normale, mais les deux autres Clara rencontrées (qui sont peut-être une conséquence de son futur). Et je me demande même, vu comment se développe l’idée d’un TARDIS pensant, à quel point tout cela n’est pas sciemment calculé pour préparer Clara (à quoi, allez savoir…).

Bref en plus d’être un épisode très dynamique (ça se ressent quand on essaye de faire des captures d’écran et qu’on se rend compte à quelle vitesse les scènes s’enchainent !) et la concrétisation d’un véritable rêve de fan (la visite tant rêvée de l’intérieur du TARDIS), ce Journey to the Centre of the TARDIS est un épisode très riche, qui multiplie les questions.

Autant dire que j’ai passé un excellent moment (c'est l'épisode qui m'a le plus plu pour le moment), et vu le teaser de la semaine prochaine, cette fin de saison promet d’être grandiose ! (oui je m’avance un peu, mais après on aura droit à du Neil Gaiman, m’étonnerait que ce soit mauvais)

P.S. : Pour un avis diamétralement opposé, je vous conseille celui de JainaXF, qui comme d'habitude n'est pas d'accord avec moi (ça en devient franchement drôle d'ailleurs :D)

2 commentaires:

JainaXF a dit…

N’ayant pas trop aimé l'épisode, tu ne pouvais qu'être enthousiaste ! J'ai plutôt aimé l'intérieur du TARDIS (même s'il y avait beaucoup de couloirs), mais les personnages secondaires sont inutiles et agaçants et le reset final n'est pas du tout bien passé chez moi !

Vert a dit…

J'ai lu pas mal d'avis sur internet, cet épisode divise drôlement, je suis surprise en fait de la violence des réactions (mais bon c'est plutôt bon signe que ça divise à ce point en fait xD)