dimanche 28 avril 2013

Doctor Who 7x09 - Hide


Oui une fois de plus je suis très en avance pour faire mon compte rendu, mais je suis forcée d’avouer que j’ai un peu de mal à accrocher à ces derniers épisodes. Sur le fond il n’y a rien à redire, bien au contraire, mais le coup de cœur n’est pas au rendez-vous, et je reviens moins facilement dessus (vous pouvez d’ailleurs comparer les avis opposés qu'on cultive avec JainaXF, c’est absolument hilarant).

Ceci dit je ne m’en inquiète pas trop, j’ai eu le même problème au début de la saison 5, j’avais beaucoup de mal à m’habituer à Amy (ça m’a pris une saison entière pour l’apprécier !), et c’est finalement en les revoyant sur France 4 que j’ai apprécié ses premiers épisodes, avec tous les clés en main. C’est un peu la même chose cette fois-ci, d’ailleurs rien que le revisionnage pour rédiger mon compte rendu m’a permis de mieux l’apprécier !

En avant donc pour cet épisode garanti 100% horreur et maison hantée, avec spoilers inclus !


Tout commence donc dans une maison hantée, dans laquelle le Dr. Palmer fait des expériences pour élucider le mystère de son fantôme, à l’aide d’Emma, une jeune empathe (dont il est amoureux et vice-versa accessoirement). Evidemment, c’est le genre de mystère auquel est incapable de résister le Doctor, qui réalise bien vite une entrée en fanfare.

- Hello, I'm looking for a ghost.
- And you are... ?
- Ghostbusters !
Après les présentations (confuses) d’usage et la présentation de l’énigme, Clara et le Doctor partent en expédition dans la maison dans la grande tradition des films d’horreur. Je m’étonne d’ailleurs que de façon fort traditionnelle, Clara ne disparaisse pas à un moment ou à un autre.


D’ailleurs cet épisode a vraiment joué jusqu’au bout la carte de l’ambiance, les environnements et la photo sont excellents. Par contre j’ai trouvé (et c’est sans doute ce qui m’a dérangé) qu’il y avait peu d’alchimie entre Clara et le Doctor. Ça prend du sens à la fin de l’épisode, mais quand même, ils étaient plus complices au début il me semble.

- Doctor ?
- Yes ?
- I may be a teeny, tiny bit terrified.
- Yes ?
- But I'm still a grown-up.
- Mainly, yes, and... ?
- There's no need to actually hold my hand.
- Clara ?
- Yes ?
- I'm not holding your hand.
Sauf à ce moment-là !


Après une nouvelle apparition, le Doctor a une idée en tête, et voilà notre duo qui repart à bord du TARDIS, ce qui permet de revenir sur la mésentente entre Clara et le TARDIS (qui est de plus en plus communicante décidément), et accessoirement de s’offrir un beau voyage à travers les âges.


A l’origine…


A Jurassic Park !


Devant ce qui m’a l’air d’être toujours le même manoir où ils tournent leurs épisodes


Et à la fin…

A noter que ce petit voyage secoue quand même un peu Clara (on la comprend, jusqu’à maintenant elle n’a pas vraiment pu prendre conscience de l’immensité de l’univers que lui ouvre le TARDIS), qui se demande un peu quel genre de personne peut passer à travers les époques et les morts sans sourciller (ma pauvre Clara, si tu savais…).

- To you, I'm a ghost... we're all ghosts to you. We must be nothing.
- No... no... you're not that.
- Then what are we ? What can we possibly be ?

« You are the only mystery worth solving. »
Cette réplique est bien triste, car si Clara peut prendre cette remarque au sens général, nous autres spectateurs savons parfaitement qu’elle fait uniquement référence à elle, la femme morte-deux-fois. Cela montre à quel point le Doctor s’est retiré de l’univers.

Mais en même temps, il y a une lumière dans ces yeux quand il dit ça… Oui c’est une attitude très froide (et ça explique sans doute l’alchimie pas toujours parfaite entre lui et Clara, qu’il voit autant comme un compagnon qu’un objet d’étude), et en même temps on dirait que c’est tout ce qui le rattache à la vie. Ce qui est quand même très triste en fait. Ah Eleven, on trouvait Ten torturé, mais dans ton genre, tu es pas mal !


Et après ce petit moment émotion (ça ne m’a pas frappé au premier visionnage, mais là il m’a brisé le cœur cet échange), on revient à notre fantôme, qui se révèle être une voyageuse temporelle coincée dans un univers de poche.

J’aime beaucoup cette explication, c’est typiquement du Doctor Who (timey-wimey à souhait). Pour le coup c’est cohérent et bien maitrisé.


Et donc séquence sauvetage, avec le don d’Emma (et quelques références aux anciennes saisons) pour ouvrir une porte vers cet autre univers, et le Doctor à la rescousse avec son fameux « Geronimo ! ». Evidemment tout ne se passe comme il faut, le Doctor reste coincé là-bas avec la créature.

« You want me to be afraid ? Then well done. I am the Doctor... and I am afraid ! »
Heureusement, le reste de l’équipe ne reste pas inactif, et voilà Clara qui s’en retourne au TARDIS pour le sauver.


Je ne suis pas hyper fan ceci dit de la réutilisation de l’interface vocale, et de voir Clara partir à bord du TARDIS comme ça (j’ai bien cru que l’épisode allait s’arrêter là et que ça lancerait sur l’épisode suivant d’ailleurs, vu son titre !). Le TARDIS a besoin d’un pilote normalement, et rares sont ceux qui arrivent à le contrôler à part le Doctor (et River).

Quand on se rappelle le combat de Rose dans The Parting of the Ways, tout cela semble trop facile. Neil Gaiman a ouvert la voix à plus d’interactions avec le TARDIS, mais cela m’ennuierai que ça devienne routinier (même si on peut imaginer que le TARDIS s’exprime plus depuis son aventure dans The Doctor’s Wife).


Alors que l’histoire semblait être bouclée, les cinq dernières minutes sont plutôt riches, à commencer par ce petit échange entre Emma et le Doctor, qui révèle les vraies intentions de ce dernier. La visite de la maison hantée n’avait rien d’un hasard, il continuait son enquête sur Clara, comme il le faisait pour Amy dans la saison 6 (même si pour le coup il n’avance guère).

Emma et Palmer concluent également leur histoire d’amour (d’autant plus que la voyageuse temporelle est leur descendante), et le Doctor finit par comprendre ce que recherche le monstre.

« It's the oldest story in the universe - this one, or any other. Boy and girl fall in love, get separated by events -war, politics, accidents in time. […] Since then they've been yearning for each other across time and space -across dimensions -, this isn't a ghost story, it's a... love story ! »
Un peu facile tout ça, et plutôt mignon (à l’image de The Rings of Akhaten, l’autre épisode écrit par Neil Cross), mais cela fonctionne bien. Il n’y a pas à dire, pour cette deuxième partie de saison, les scénarios tiennent la route et jouent la carte de la subtilité pour le fil rouge, ce qui n’est pas désagréable du tout. Et à l’heure où j’écris ces mots (samedi soir), la suite est pour bientôt, ce qui fait d’autant plus plaisir !

3 commentaires:

Marion a dit…

Comme je le disais chez Jaina, je suis pas non plus vraiment emballée par cette saison ci. Même si j'apprécie Clara, bah ça marche pas des masses.

Sinon, le passage que tu as noté, où le Docteur qui dit qu'elle est le mystère qui mérite d'être résolu, tu as totalement raison, moi j'ai l'impression qu'elle n'ai au final qu'un rat de labo et qu'il veut juste comprendre le pourquoi du comment, mais sans vraiment s'embarrasser réellement d'elle.

Bon, mais ça se regarde quoi, mais un peu long.

JainaXF a dit…

Moi qui me réjouissais de pouvoir partager mon enthousiasme avec vous, c'est vous qui adhérez moins, vous le faites exprès les filles ! ;-)

P Lus sérieusement DW est une série riche et variée, et tout le monde n'aime pas forcément la même chose, la preuve !
On verra si notre divergence persiste cette semaine : le dernier épisode m'a moins enthousiasmé malgré quelques bonnes idées...

Vert a dit…

@Olya
Encore heureux que tu aimes bien Clara :P

@JainaXF
Complètement, nous refusons d'aimer les mêmes épisodes que toi (et ça se confirme sur le dernier apparemment xD)