dimanche 30 octobre 2011

The Artist - Michel Hazanavicius


Il est un peu difficile de faire preuve d’originalité en parlant de ce film, tant tout a déjà été dit à son sujet. Mais c’est un film tellement chouette et unique dans son genre que je m’en voudrais de ne pas vous en parler.

Donc, pour ceux qui auraient un train de retard, The Artist est un film en noir et blanc, muet (ou peu s’en faut), qui s’intéresse au cinéma à la fin des années 20, lorsque le parlant fait son apparition, au travers du destin croisé d’un acteur muet qui sombre peu à peu dans l’oubli, tandis qu’une jeune jeune starlette s’impose peu à peu comme star de ce nouveau cinéma.

Il ne m’a pas fallu longtemps pour tomber sous le charme de ce film. Bon d’accord, j’ai toujours aimé les vieux films en noir et blanc, et encore plus les films muets (enfin surtout le répertoire comique des Laurel&Hardy, Charlie Chaplin et Buster Keaton).

Du coup, un film qui rend hommage à cette époque part déjà gagnant chez moi (j’aime aussi beaucoup Chantons sous la pluie, dont quelques références se sont certainement glissées dans The Artist à mon avis), surtout quand il rappelle discrètement au passage que tous les effets tape-à-l’œil et la 3D ne remplacent pas une belle histoire et une bonne réalisation. Même la couleur et le son, on peut s’en passer finalement !

Le résultat est sacrément bien fichu à tout point de vue, et j’avoue avoir dévoré l’écran des yeux (l’avantage du muet, c’est qu’on peut se concentrer sur l’image finalement, grâce à une très jolie BO qui colle à l’image) pendant toute sa durée, tant j’ai apprécié cette reconstitution « comme à l’époque », et ses petits détails un peu planqués dans le décor (comme quand on voit George Valentin à côté d'un panneau Exit comme pour bien marquer son statut de star déchue).

Et si je n’ai jamais vraiment porté d’intérêt à Jean Dujardin, je suis obligée de reconnaître qu’il crève littéralement l’écran dans son rôle, et pas que dans les moments les plus comiques (où il excelle bien sûr, mais rien de surprenant). Lorsque l’acteur qu’il interprète (oui un acteur qui interprète un acteur qui joue lui-même dans des films, y’a des mises en abîme folles dans ce film) sombre dans la dépression, difficile de ne pas être touché par le personnage, aussi ridicule soit-il.

Bref, si vous ne l’avez pas encore vu, mais qu’attendez-vous, courrez-y ! Par contre, soyez prévenus, l’absence de couleur ou de paroles n’entraîne en aucun cas une baisse du prix de la place de cinéma !


5 commentaires:

Tigger Lilly a dit…

Je plussoie :)

Anonyme a dit…

Effectivement, ce film est charmant même si l'histoire est un peu simplette :)

Vert a dit…

C'est une histoire de film des années 30 quoi ^^

Unknown a dit…

Dés que j'ai un peu plus de temps, je m'y rue !

Vert a dit…

Il en vaut la peine (bon techniquement c'est bien aussi sur sa télé, mais je pense que ça n'a pas le même charme), et il devrait rester en salle encore un petit moment ^^