dimanche 4 août 2013

The Dalek Generation - Nicholas Briggs


S'il était encore utile de prouver que Doctor Who était un univers des plus fantasques, ce roman ferait une bonne preuve supplémentaire de par son auteur : Nicholas Briggs est avant tout connu pour être la voix des Daleks, Cybermen et autres monstres de la série. Ceci dit, ça en devient presque logique de le retrouver du coup aux commandes d'un roman les mettant en scène avec autant de brio.

The Dalek Generation est un roman qui se déroule durant la saison 7 de Doctor Who, alors que le Doctor voyage seul (à priori après le départ définitif des Pond, même si je le placerais bien avant Asylum of the Daleks pour d'autres raisons).

Répondant à un appel de détresse, il découvre un vaisseau spatial dérivant dans l'espace. A son bord, trois enfants réfugiés dans une capsule de secours, et des parents qui ont préféré mourir plutôt que d'être fait prisonniers par les Daleks.

Alors qu'il les ramène sur leur monde natal, il se rend peu à peu compte qu'il a atterri à une époque et dans un secteur étrange de la galaxie où les Daleks sont considérés comme des bienfaiteurs par l'ensemble de la population. Et il ne va pas être simple de les convaincre du contraire.

Ce roman démarre donc sur d'excellentes bases : le principe des Daleks qui se font passer pour des gentils n'est pas nouveau, mais là ça atteint des sommets en flirtant avec la dystopie dans son côté « monde parfait oui mais... ».

C'est d'autant plus délicieux que cela met le Doctor dans une bien mauvaise situation. Quand votre meilleur arme est la parole, il est assez difficile d'arriver à ses fins si personne ne vous croit. Il ne lui reste donc plus qu'à tenter de découvrir ce que mijotent les Daleks, tout en assurant la sécurité des trois enfants.

Ce qui se révèle une mission guère facile lorsqu'on doit d'abord gagner leur confiance. J'ai beaucoup aimé voir le Doctor interagir tout du long avec de si jeunes compagnons. On a l'occasion de voir de temps en temps dans la série, mais c'est assez rare que cela devienne un tel moteur de l'intrigue. Là encore, c'est très plaisant à suivre.

Ajoutez à ça une généreuse dose de timey-wimey (sans quoi nous ne serions pas dans Doctor Who) et le Doctor qui s'interroge sur son implication dans l'histoire de l'univers (c'est là où je trouve que le roman s’insérerait mieux en début de saison 7, d'autant plus que les Daleks ne devraient pas se souvenir de lui si le roman se déroule après l'épisode de l'asile), et on obtient un très bon roman dérivé.

The Dalek Generation est un texte qui met en scène avec brio les ennemis traditionnels du Doctor. Il est prenant, bien pensé, parfois drôle, parfois émouvant, avec quelques belles scènes et un Doctor vraiment bien caractérisé. Bref c'est aussi bon qu'un épisode de la série, sauf que le support papier permet tous les excès (question décors notamment). Un chouette moment de lecture donc, qui prouve qu'on peut écrire de la très bonne littérature dérivée !

3 commentaires:

JainaXF a dit…

Eh bien, voilà un roman DW qu'il faudra que j'achète, tu me tentes beaucoup avec ton résumé !

Fánaríë a dit…

Je viens de penser à toi, en voyant que le nom de l'acteur qui jouera le 12ième docteur venait d'être révélé ;-)
Mais tu dois déjà être au courant, non ?

Vert a dit…

@JainaXF
Il est bien sympa en effet ^^

@Fánaríë
J'avais un peu oublié jusqu'à que j'ouvre Feedly hier soir à vrai dire... En tout cas je suis curieuse de le découvrir en Doctor !