vendredi 2 août 2013

Mass Effect


Pour fêter le début des vacances, je suis offerte un petit plaisir sous forme d'une séance intensive de jeux vidéo (d'autant plus qu'ayant bien profité des soldes estivaux chez GOG et Steam, la matière ne manquait pas) et je me suis attaquée à une envie de longue date : Mass Effect.

Un petit RPG de chez Bioware, c'est toujours un plaisir, et puis c'est comme de par hasard un space-opera, je ne demande pas mieux en période estivale (à défaut de voguer vers d'exotiques destinations, je visite la galaxie !).

Sorti en 2007, ce sympathique jeu vidéo nous emmène à la fin du XXIIe siècle, lorsque l'humanité a découvert sur Mars les restes d'une ancienne civilisation qui lui ont fourni les clés du voyage interstellaire. Cela a permis de rencontrer d'autres espèces intelligentes (non sans heurt) et à l'heure actuelle les humains cherchent à trouver leur place au sein de la grande alliance galactique.

Et c'est là que notre héros rentre en scène. Shepard, soldat de l'Alliance (mais pas rebelle) est sur le point d'être recruté comme Spectre (une sorte d'agent spécial du Conseil, l'autorité galactique où les humains aimeraient bien avoir leur représentant), et se retrouve très vite à cavaler à travers toute la galaxie pour la sauver de la destruction. Insérez la petite musique héroïque, embarquez à bord de votre vaisseau et en route !


Le jeu commence par la traditionnelle création de personnage, plutôt sympathiquement mise en scène où l'on choisit prénom (le nom est imposé, chose appréciable qui permet d'avoir les personnages du jeu qui s'adressent à vous autrement que par un surnom ou un titre), sexe, origine et passé militaire (qui seront évoqués à plusieurs reprises dans le jeu, même si l'impact reste minime), et bien sûr la classe.

De ce côté là on a le choix entre six options : les trois classiques soldat (guerrier quoi), ingénieur (voleur) et adepte (mage, sauf qu'ici on parle de biotique), et trois classes intermédiaires qui combinent des éléments (biotique/combat, technicien/combat, biotique/technicien).

Je voulais faire un ingénieur, je suis morte au bout de cinq minutes de jeu, j'ai donc opté pour le soldat. C'est une classe facile à maîtriser et résistante (très utile quand la mort du personnage principal au combat met un peu arbitrairement fin au jeu même si vos équipiers sont en vie), idéal pour débuter donc (en plus on s'éclate avec les fusils de précision).

Il faut dire que le système de combats n'est certainement pas la chose la plus facile à prendre en main. J'aime beaucoup toutes les possibilités offertes (se mettre à couvert, lancer des grenades, faire exploser des réserves de carburant, jouer au sniper, filer des coups de crosse) qui doivent bien pimenter les combats quand on les exploite à fond. Mais j'ai trouvé la gestion pratiquement exclusivement au clavier un peu complexe quand on a l'habitude du tout à la souris, et le contrôle sur les membres du commando est assez limité.

Même la gestion de l'inventaire des différents membres de l'équipe aurait pu être plus fluide (j'ai dû consacré bientôt un tiers de mon temps de jeu à essayer de leur attribuer des armes correctes et à revendre les 50 000 autres).

Dans la même ligne je ne suis pas hyper fan du système de dialogues où l'on choisit non pas sa réplique mais les sujets à aborder ou le ton de réponse (je soupçonne qu'on perd en nuances en vf quand on se retrouve avec deux options presque identiques pour des résultats très différents), mais le fait d'avoir son propre personnage doublé en permanence a son charme. C'est comme le fait que son nom soit prononcé dans le jeu, ça lui donne plus d'épaisseur.


Bref on finit par s'adapter, parce que l'histoire est diablement prenante. L'intrigue en elle-même est assez classique (c'est grosso modo la même chose que Knights of the Old Republic mais sans Jedi), mais elle se déroule dans un univers très développé absolument délicieux à explorer, avec des espèces aliens très différentes qui s'entendent plus ou moins biens, avec de sérieux passifs dans le cas de certaines.

On plonge donc au cœur d'un jeu politique complexe où chaque espèce et chaque faction cherche à tirer la couverture à soi si bien que quelques soient vos décisions dans le jeu, personne ne sera jamais content, que vous jouez la carte de la conciliation ou du pragmatisme (l'échelle bien/mal du jeu, délicieusement tout en nuances de gris, il est assez rare d'avoir des choix vraiment mauvais). Typiquement si vous sauvez une colonie humaine, on vous reprochera de l'avoir sauvé uniquement parce qu'il s'agit d'humains. Mais si vous ne les sauvez pas, vous êtes un monstre.

On trouve à peu près tout ce qu'on peut attendre d'un univers de space-opera : des politiciens avides de pouvoir, des contrebandiers, des mercenaires, des scientifiques crapuleux, des complots, des injustices, des merveilles technologiques et des ruines d'un passé très ancien, le tout réparti sur des planètes aux climats les plus variés (tempéré, tropical, désert, polaire, volcanique...).


Le côté space-opera est bien maîtrisé aussi au niveau des mécaniques de jeu : uniquement des fusils et des pistolets en guise d'armement, une carte stellaire détaillée avec plein d'informations inutiles sur des planètes qu'on ne visitera jamais, et un véhicule tout terrain pour explorer les planètes (parce que oui, dans le futur, on ne fait pas tout à pied !). J'ai été assez émue que le jeu permette de passer par notre bon vieux système solaire, ça se révèle étonnement touchant de débarquer soudainement dans un lieu aussi familier.

L'intrigue principale est plutôt bien construite avec des missions très différentes (enquête, infiltration, assaut, …) et vraiment bien peaufinées jusque dans les choix qu'on doit faire. Son seul défaut est sa durée de vie (15 heures grand maximum), mais elle est soignée (jusque dans certaines scènes presque très cinématographiques) et parfois poignante (ceux qui ont joué sauront à quelle mission je fais référence), cela compense.

Elle est complétée par des quêtes secondaires typiquement rpg (on ne peut pas traverser un système stellaire sans avoir à sauver un chat coincé dans un arbre) qui m'ont laissé une impression plus mitigée. Si elles permettent de visiter une flopée de mondes et de se faire de l'expérience, les missions sont assez répétitives à quelques exceptions (soit on part à la recherche de survivants décédés entre temps, soit on tue tout le monde, dans les mêmes bâtiments réutilisés ad nauseam), et explorer chaque m² de terrain pour dénicher du minerai est vite barbant.


Mais c'est un rpg bioware, ce qui veut dire que l'on s'amuse tout de même beaucoup, puisqu'on y trouve tout ce qui fait de ces jeux des aventures très plaisantes :

- de l'humour, parfois dans les endroits les plus improbables :
C'est bien simple, je pense que la première chose qui me revient en pensant à Mass Effect, ce sont les ascenseurs. Je crois avoir lu à quelque part que les trajets en ascenseur étaient en temps réel pour masquer les temps de chargement, mais du coup plutôt que de passer par un ennuyeux écran de chargement, les concepteurs du jeu y ont intégré les dialogues entre personnages, des bulletins d'informations décalés (qui prennent en compte les actions du héros), et sont allés jusqu'à inclure d'affreuses musiques d'ambiance d'ascenseur.

- de très bons dialogues :
C'est toujours la force des rpg Bioware, on apprécie en général autant les dialogues que les phases de combat. On peut désamorcer pas mal de situations par la parole, soit en utilisant sa compétence de charme (non pas comme ça bande de pervers), soit en les intimidant, et on rigole beaucoup des répliques pleines d'humour qui abondent dans le jeu (avec une mention spéciale au Joker quand il commente chacune de vos missions).

- une belle brochette de personnages à diriger :
Même si on manque sérieusement de psychopathes (il n'y que Wrex qui s'approche de cette description avec son côté barbare bourrin, et encore c'est presque un intellectuel pour un Krogan) et que tout le monde semble s'entendre plutôt bien, le casting qui entoure Shepard est plutôt sympathique, d'autant plus qu'il contient plus d'aliens que d'humains (contrairement à Kotor où on se retrouvait avec plus d'humains qu'autre chose). Quand ils se sont pas directement liés à l'intrigue, ils ont en général leur quête personnelle, et pas mal de dialogues pour faire connaissance.

- des romances (spéciale dédicace à Lhisbei ;))
C'est après tout l'intérêt principal des rpg Bioware comme chacun le sait (non ?), et le jeu en propose trois : une pour les hommes, une pour les femmes, et une mixte avec un alien asexué (mais qui a l'air d'une femme bleue avec des tentacules derrière la tête, parle d'elle au féminin, mais sinon elle est parfaitement asexuée hein !).

Je n'ai testé que la romance avec le brun ténébreux au lourd passé, grand stéréotype Bioware bien que soit évité ici le traditionnel « j'ai un passé traumatisant mais tu m'as aidé à trouver ma voie du coup je suis fou amoureux de toi ». On a donc le droit à quelques flirts, on évoque quelques souvenirs (traumatisants bien sûr), un ou deux moments d'intimité volés, et puis de toute façon c'est pas comme si on avait le temps de prévoir mariage et enfants quand on sauve la galaxie !

J'aurais bien tenté la romance alien mais le côté gamine surexcité d'avoir un sujet d'étude fascinant qui passe son temps à s'inviter dans mon cerveau sous prétexte d'y trouver des informations m'a un peu poussé à prendre la fuite !


Du coup sans être parfait, Mass Effect est un bon petit rpg plaisant. Sa durée de vie est assez limitée et son système de jeu est perfectible (un peu comme tous les premiers volets d'une aventure), mais on passe un bon moment à s'amuser dessus, et c'est un jeu qui a le mérite d'être bien fini : je n'ai rencontré aucun bug (ou rien de bien gênant en tout cas) et les graphismes ont bien vieilli et restent agréables à regarder.

Du coup, maintenant que j'en ai terminé, je vais pouvoir importer mon personnage dans Mass Effect 2, qui promet d'être encore meilleur (ça se confirme d'ailleurs très vite). Autant dire que je vous en reparlerais !

25 commentaires:

Lorhkan a dit…

Il a sans doute un peu vieilli par rapports aux standards actuels (techniquement j'entends), mais la saga Mass Effect reste la meilleur saga d'aventures space-opera que nous a offert le jeu vidéo depuis bien longtemps !

Le 2 reste tout aussi bon (l'histoire un brin moins intéressante peut-être, mais le reste est meilleur en tout).

Le fait de garder son personnage entre les jeux, et que les décisions prises influent dans la suite de la saga sont un gros plus.

Il me reste le 3 à faire, merci de la piqure de rappel ! ;)

Nariel Limbaear a dit…

Dans tes coéquipiers du 2, tu seras servie niveau psychopathes :D
Je trouve le 2 d'ailleurs un cran au-dessus du 1, même si on a un peu moins de gestion RPG.
Et pis y'a Garrus en option \o/

Tigger Lilly a dit…

Ça donne bien envie, sauf les combats au clavier :s Y a un mode facile (outre le fait de prendre un soldat)?

betespatiotemporelle a dit…

Je vous prie de me pardonner mon impolitesse, il se trouve que je n'ai pas lu l'intégralité de votre article.

Chère Calenwen, qu'appelez-vous nuances de gris ? Parlons-nous bien du Bien et du Mal ?

Je serais ravi d'entendre votre conception à ce sujet.

En ce qui me concerne, si vous voulez bien me laisser m'exprimer, je dirais que le gris est ce que l'on voit lorsque l'on observe le Bien et le Mal d'un oeil confus. Il y a bien des élements, qui sont soit noir soit blanc, et toute l'adresse consiste à exercer son oeil de façon à savoir les distinguer.

Vert a dit…

@Lorhkan
Pour le moment j'aurais une petite préférence pour le 2 (qui par contre vient avec son lot de bugs graphiques à la con, pour le coup le 1 se défend mieux dans le domaine).

@Nariel
Moi aussi je préfère le 2 (et sa belle bande de psychopathes, l'équipage est vraiment l'atout n°1 du jeu). Et puis y'a Garrus (damned, me suis grillée :D)

@Tigger Lilly
Oui y'a un mode facile (c'est celui pour lequel j'ai opté), en gros tu tires sur tout ce qui bouge et tu t'en sors sans trop de mal. Dans le 2 ils le qualifient très honnêtement de mode "pour les gens qui sont plus intéressés par l'intrigue que les combats" :D

@Eboueur
Oui enfin discuter de la notion de bien et de mal à partir d'un jeu vidéo ça me semble un peu léger, donc je ne peux que développer sur ce qu'en font les jeux vidéo.

La plupart des rpg jouent sur un système assez simple où chaque quête a deux solutions, une bonne (on sauve tout le monde) et une mauvaise (on tue tout le monde).

Là où Mass Effect se démarque c'est que la "bonne" solution n'est pas toujours possible, ou pas forcément le meilleur choix. Le 2 pousse d'ailleurs ça assez loin au point que parfois, on n'a pas de bon choix tout simplement, on se retrouve face à une situation qui est mauvaise (d'un point de vue éthique, ou démocratique ou peu importe quoi d'autre) mais nécessaire (ou justifiable qu'on soit d'accord ou non).

Fánaríë a dit…

Tu as laissé qui sur Virmire ?

Tu dis un peu court sinon, moi ça me prend 35h pour purger le jeu, c'est à dire faire toutes les quêtes hors pragmatisme et vider toutes les planètes avec le Mako.

Il y a une DLC gratuite sur le 1 - qui est vraiment sympa (à 30000 pieds d'altitude), la payante étant totalement dispensable. En plus on retrouvera ses conséquences dans le 3.

Vert a dit…

@Fánaríë
Ashley, mais ça a été un véritable crève-coeur de choisir :(

J'avoue ne pas avoir explorer à fond les planètes (en dehors des points remarquables déjà marqués), mais je pense avoir fait 99% des quêtes et bouclé tout ça en moins de 30h. Après je joue en mode facile, donc à part quelques cas j'ai jamais vraiment eu besoin de recharger ma partie.

J'ai récupéré le DLC gratuit, mais ça serait pour une prochaine partie vu que je l'ai installé après avoir fini le jeu. J'avoue que les payants ne m'attirent guère, les gratuits de ME2 sont pas assez alléchants pour justifier qu'on en achète plus (sauf peut-être celui avec Liara qui m'intrigue...)

Fánaríë a dit…

Pour ceux du deux, malheureusement il y en a des excellents dans les payants : notamment celui de Kasumi et Lair of the ShadowBreaker.
Arrival est pas mal, mais il est surtout intéressant pour faire la jonction entre le 2 et le 3.
Overlord, ça va, il introduira un petit truc en plus dans le 3 mais c'est vraiment pas obligatoire.

Vert a dit…

Le Lair of the ShadowBreaker je pensais le prendre, les autres je sais pas trop, j'avoue qu'ayant payé les 2 jeux 20 euros j'ai moyennement envie de mettre autant dans du contenu supplémentaire !

Anonyme a dit…

Je suppose que c'est le prix global pour les deux jeux, c'est pas non plus la ruine, rien que l'achat du 2 ou du 3 à leur sortie, m'a coûté quand même 60€ chaque.
Pour infos Mass Effect 1 quand je finis tout le jeu avec un nouveau perso tout neuf, je termine niveau 55 ; suivant ton niveau à la fin de ta partie ça devrait te donner une idée du volume de contenu que tu as zappé.

Vert a dit…

J'ai terminé au niveau 49, ça pourrait être plus mauvais ;)

JainaXF a dit…

Je ne suis pas très intéressée par les jeux vidéo, mais la série des Mass Effect me tente bien pour son univers space-op' !
Par contre le système de jeu moyen me freine un peu, surtout que je ne suis pas une joueuse très persévérante, si je n'avance pas j'abandonne vite le jeu en question...

Je l'achèterai peut-être sur GOG si il est à un bon prix

Fánaríë a dit…

Effectivement tu n'as pas dû louper grand chose, les 6 niveaux pouvant très bien s'expliquer par les deux DLCs et tous les débris sur les planètes.

Vert a dit…

@JainaXF
En mode facile les combats posent rarement problème si c'est ce qui t'inquiète. Par contre tu ne le trouveras pas sur GOG, mais en guettant les promos sur Steam y'a moyen de l'avoir pas cher.

@Fánaríë
Me connaissant je ferais sûrement une autre partie pour ramasser TOUS les bouts de ruine et atteindre le niveau 60 (on est maniaque ou on ne l'est pas xD).

Fánaríë a dit…

Je fais pareil, mais attention il est impossible d'être niveau 60 en une seule partie, même avec les DLCs. Il faudra que tu reprennes un personnage qui a fini la campagne, il commencera à son niveau précédent et avec son équipement, mais perdra son niveau de parangon / pragmatisme.
Tu as des avantages en plus si tu commences ME2 avec un tel personnage.

Vert a dit…

Je testerais voir ce que ça donne alors ^^

Efelle a dit…

J'ai attaqué la série par le 3 que j'ai terminé récemment. Si le gameplay n'est pas totalement satisfaisant, l'histoire est agréable à suivre et on s'attache à ce petit monde.
Bref je rempile pour le 1 et 2.

Vert a dit…

Ca doit être bizarre de commencer par la fin xD. Je te souhaite de bien t'amuser sur les 2 premiers (ça devrait pas être trop dur ^^).

Efelle a dit…

Disons que tu n'as pas la même empathie pour les personnages, je ne rentre pas dans les détails pour éviter de spoiler.

Vert a dit…

J'imagine bien en effet de ce que je sais du 3 ^^

Efelle a dit…

J'ai un peu avancé dans ce premier opus, le scénario est bien mené. On entre facilement dans l'univers et on s'attache à ce petit monde.
Les coéquipiers sont moins efficaces que dans le 3 et j'ai cru pendant un bon moment que la perte de l'un d'entre eux en mission était définitive.
Je ne suis pas fan des séquences en Mako.

Vert a dit…

Roh tu aimes pas conduire de façon complètement suicidaire à flanc de montagne ? Moi ça me manque dans le 2 (bon certes y'avait trop de passages en mako, mais c'était fun ^^).
Le contrôle des coéquipiers est une horreur dans ce volet, vaut encore mieux les laisser se débrouiller tous seuls je crois !

Fánaríë a dit…

Je ne suis pas non plus un grand fan du Mako, j'ai débuté par le 2 à la suite de cette bande annonce : Launch Trailer.
Et je dois avouer que mon arrivée sur le Mako du 1, surtout pour moi qui aime tout découvrir, ne fut pas forcément un bon souvenir. Un peu de Mako ça va, mais 40 planètes à parcourir sur 4 roues, ça fait trop.

Vert a dit…

Il est super bizarre ce trailer, quand on le voit après avoir terminé le jeu on a l'impression qu'il spoile tout (menfin c'est parce qu'on sait je suppose ^^)

Fánaríë a dit…

C'est pas très gênant pour le jeu. De toute façon j'aime beaucoup les musiques de Two Step from Hell, dont Heart of Courage qui est utilisé ici.