vendredi 11 janvier 2008

Les Noëls électriques (anthologie)


Un peu tard pour les fêtes, me direz-vous… tiens d’ailleurs, je n’en ai souhaitez aucune, et bien soit, faisons-le maintenant : joyeux noël et bonne année !

Voilà, c’est fait… bref j’ai dû parler (saouler certaines personnes même) avec les moutons électriques, et avec leur recueil de nouvelles Fiction Spécial : Les anges électriques, sorte de hors-série de leur revue Fiction. Et bien pour la fin de l’année 2007, nous voilà avec un bouquin –aussi incroyable que ce soit- encore plus beau à voir que le précédent : les Noëls électriques.

Il faut le voir pour le croire, parce que voir la couverture comme ça sur Internet ne rend rien, mais avant même de lire le contenu, ce bouquin est magnifique rien que dans l’esthétisme. La couverture (signée Letizia Goffi) est déjà belle comme ça mais en vrai… Nous avons donc la couverture avec ses personnages liés au mythe de Noël (l’étude à la fin de l’ouvrage permet de les identifier) qui défilent sous des arbres dorés, à l’extérieur et sur les rabats… et à l’intérieur des rabats (mais sans les arbres). Les premières pages avec le sommaire sont en couleur (*bave*), et même si le reste est en noir&blanc, chaque nouvelle est illustrée par une pleine page et une petite image à la fin…

Ça c’était la première raison d’acquérir ce petit bijou, et c’est déjà une sacrée raison en soit… mais mais mais le contenu est tout aussi intéressant : vu qu’il s’agit de dix-neuf nouvelles autour de Noël, par des auteurs français et américains, et dans tous les genres et ambiances, noël féerique ou cauchemardesque, science fiction ou conte, léger ou cynique, des fois émouvant, des fois dramatique, des fois joyeux… bref y’en a pour tous registres et tous les goûts, c’est un peu comme les papillotes… (et accessoirement on ne sait jamais sur quoi on va tomber).

Personnellement mes coups de cœurs sont pour Adaptation de Connie Willis (un conte de noël littéralement et mélancolique), Un contrôle de Noël de Johan Héliot (tout est dans le titre, et ça fait froid dans le dos), Du chauffage au sol considéré comme arme d’attaque de Xavier Mauméjean (une enquête de St Nicolas dans un monde pas banal), et Noel dans la cathédrale de Reims de David Calvo (un cynisme à toute épreuve sur la fin d’une époque).

Bref, même si la période des fêtes se termine, jetez-y un œil pour retrouver l’ambiance douce-amère de Noël… Ah oui et en bonus track, on trouve à la fin de l’ouvrage on trouve un petit historique sur Noël et ses avatars par André François Ruaud, pas inintéressant du tout pour sa petite culture générale… (accessoirement ça vous donne un prétexte pour avoir des cadeaux du 1er décembre au 6 janvier, vu le nombre incroyable de figures mythiques à travers le monde susceptibles de vous en apporter…).

mardi 8 janvier 2008

Knights of the Old Republic



Dans la vie, il faut parfois savoir évoluer, même en terme de jeux vidéo. Et puis, c’est vrai qu’utiliser un bel ordi tout neuf pour jouer à Monkey Island et à Baldur’s Gate, ça ressemble presque à une insulte, donc qu’à cela ne tienne, je suis allée à la fnac pour trouver du neuf… Enfin façon de parler, Knights of the Old Republic (Kotor en abrégé) datant de 2003.

Bref c’est quoi ce jeu ? Bien si vous n’avez pas remarquer le gros titre en haut de la jaquette, mettons tout de suite les choses au point, l’aventure se déroule dans l’univers de Star Wars, droïdes, sabrolasers et aliens bizzaro inclus… Pour le type de jeu, on a affaire à du jeu de rôle, et comme c’est co-réalisé avec la boite qui a produit la série Baldur’s Gate, c’est que du bonheur… quant aux graphismes, c’est de la 3D (évolution majeure dans mon cas ^^), en immersion s’il-vous-plait…

L’histoire est assez simple, mais tout de même dense et passionnante. Vous commencez votre aventure sur un vaisseau sur le point d’être détruit, en temps que soldat dans l’armée républicaine, en pleine guerre contre les Siths, quelques 4000 ans avant les épisodes les plus connus de la saga Star Wars. Bref c’est l’occasion idéale, avec des ennemis de partout et des murs qui vous pètent à la figure, de découvrir comment fonctionne le jeu ^^

Ensuite, on se retrouve sur une planète contrôlée par l’ennemi à se balader dans les bas-fonds pour retrouver une Jedi, et la suite de l’histoire implique d’aller sauver la galaxie (ou presque…) et de devenir Jedi. Le grand avantage du jeu, c’est qu’on peut aussi faire tout le contraire, à savoir devenir Sith et partir à la conquête de la galaxie (ou presque…).

Bon autant le dire tout de suite, il ne m’a pas fallut moins d’une heure pour devenir accro à ce jeu, et là j’en suis à ma troisième partie, sans m’en lasser… une fois qu’on maîtrise l’interface et le système de combats (qui n’est pas forcément d’une clarté limpide au premier abord…), c’est que du plaisir… les graphismes sont ma fois plutôt chouettes l’environnement est très travaillé (bon si on omet quelques incongruités dans les plans des vaisseaux spatiaux…^^), avec une ambiance qui reprend tout ce qui fait Star Wars (comme je le disais plus haut, du sabrolaser aux aliens en passant par le vieil ermite avec ses paraboles à 3 crédits et la cantina sordide…).

L’ambiance ne faisant pas tout, il convient de se pencher sur le scénario, qui, il faut le dire, est assez grandiose, mais je dirais rien de plus ici… retenez juste que bien qu’étant assez linéaire, la plupart des quêtes qu’il propose ont plusieurs solutions possibles, ce qui rompt la monotonie… d’autant plus que si dans certains cas, le manichéisme gentil petit jedi / gros méchant sith est clair, dans d’autres cas, cela devient carrément trouble…

Oui parce qu’évidemment, dans ce jeu, on ne choisit pas Sith ou Jedi sur le menu, il faut le devenir… donc plus vous êtes méchants, plus vous allez du coté obscur, et vice-versa, sachant que cela peut avoir une certaine influence sur vos pouvoirs (ou du moins sur le nombre de points de force qu’ils vous coûtent… c’est un peu comme le mana dans les jdr classiques ^^)

Autre point fort (in my humble opinion) du jeu, sachez également que les personnages qui voyagent avec vous sont très travaillés, avec une bonne dose d’interactivité… on en est pas au niveau de Planescape Torment, mais franchement, ils sont vraiment attachants, même les plus insupportables… J’avoue être fan de HK-47 (et son incroyable vision de la vie) et de Jolee (Maitre Yoda sans la grammaire inversée et en plus grand).

Bref, je n’ai qu’une hâte, avoir 15 jours de libre pour jouer au deuxième volet… suis pas non plus folle au point de m’y mettre à trois mois de la fin de l’année ^^.