dimanche 12 août 2012

Le subtil parfum du souffre (A comme Association 4) - Pierre Bottero


C’est assez rigolo parce que depuis que je me suis attaquée à cette série, je lis en parallèle les commentaires des copines sur le sujet, et si globalement on aime toutes la série, ce n’est jamais pour les mêmes raisons, ni aux mêmes moments ! J’ai rarement vu des avis aussi diamétralement opposés pour manifester son appréciation !

Remarquez, ça n’a rien de surprenant, mon propre avis me donne l’impression d’être une girouette. Alors que le premier tome avec Ombe m’avait assez peu convaincue, Le subtil parfum du souffre m’a touché alors que je ne m’y attendais absolument pas.

Pendant de L’étoffe fragile du monde, le subtil parfum du souffre nous raconte les aventures d’Ombe pendant que Jasper, pensant voler à son secours, se coltine un troll. On la suit donc dans une enquête sur une meute de loup-garous, enquête qui va prendre un tournant très personnel.

C’est cela qui m’a touché, plus que l’histoire d’amour en elle-même. Tout à coup, Ombe perd son côté reine des neiges, et devient un personnage plus humain et beaucoup moins froid, qui découvre que si son corps est presque incassable, on ne peut pas en dire autant de son cœur.

Côté intrigue, comme d’habitude, on dévore le livre à pleines dents, avec un peu plus d’intérêt que d’habitude, je l’avoue. En effet, même s’il ne se passe pas grand-chose dans ce volume, on sent que l’histoire se complexifie, et qu’on va finir par rentrer dans le vif du sujet (au bout de 4 tomes, il était temps !).

Bref je ne devrais pas trop tarder à enchainer sur la suite, il y a tant de questions laissées en suspens qu’il me tarde d’avoir ne serait-ce qu’un début de réponse.

Je terminerais cependant avec un petit mot à propos de la fin. Si je n’avais pas pour habitude de ne pas spoiler mes lecteurs, je vous aurais allègrement cité la fin du livre. Etrange hasard ou cas où « la réalité rejoint la fiction » (comme le dit si bien Erik L’Homme dans sa postface), ces dernières lignes, probablement les dernières écrites par Pierre Bottero, m’ont drôlement émue.

CITRIQ

4 commentaires:

Endea a dit…

Ah complètement d'accord avec le fait qu'Ombe est beaucoup plus humaine, malgré les apparences.
Quant à ta conclusion .... oui c'est émouvant.
J'attends que tu découvres la suite.

Marion a dit…

Fiou, oui, la fin de ce tome est vraiment poignante, surtout lorsque l'on connait la réalité. Tu as déjà lu le tome 5 ?

Vert a dit…

J'ai fini le tome 5 là, mon avis viendra... bientôt ^^

Vert a dit…

Vi je l'ai lu, pour le moment je ne sais pas trop quoi en penser... faut que j'enchaine sur le 6 peut-être.