vendredi 24 août 2012

Là où les mots n'existent pas (A comme association 5) - Erik L'Homme


D’habitude, j’essaye de faire en sorte de ne pas spoiler l’intrigue du roman que je chronique, mais pour ce tome-ci, je vous avoue être obligée de jeter l’éponge. Sans aller jusqu’à en révéler les plus infimes détails, je ne peux pas ne pas parler de l’ouverture du roman, et comme c’est déjà trop en dire, si vous n’avez pas lu ce roman-là, passez votre chemin.

La quatrième de couverture ne cache pas franchement l’information, et comme j’avais par mégarde survolé le résumé dans le catalogue de la bibliothèque où je l’avais emprunté, je m’attendais un peu à la nouvelle.

Ca parait logique comme décision : Pierre Bottero n’étant plus là pour écrire les pensées de son personnage, Ombe meurt avant même le début de ce cinquième tome, et voilà Jasper tout endeuillé. Mais en même temps ça me perturbe, parce qu’en dépit du fait que c’est un choix tout à fait pertinent, j’ai un coin de mon cerveau qui refuse sa mort et voit partout des signes qu’elle est en vie (un peu comme Jasper qui entend sa voix).

J’imagine que je verrais avec les tomes suivants (si vous les avez lus, pas la peine de me répondre), mais du coup j’ai eu une lecture assez étrange de ce tome. D’autant plus que je n’étais pas en grande forme quand je l’ai lu (d’une traite), du coup j’en garde des impressions assez floues.

J’en retiens cependant quelques détails : un Jasper bien plus sérieux, qui part dans une quête de revanche presque effrayante qui sort presque du registre très jeunesse qu'avait le cycle jusque là ; l’apparition d’un deuxième point de vue, celui de Walter et Rose, qui ouvre un peu l'univers, et surtout une certaine frustration face à toutes ces questions pour lesquelles on n’a que des ombres de réponses...

Affaire à suivre avec le tome 6.

CITRIQ

6 commentaires:

Marion a dit…

Bon, motus et bouche cousue pour la suite.

Mais ce tome ci est quand même sacrément émouvant, et pfiou, à chaque fois que j'y repense, j'ai envie de chouiner.

Vert a dit…

Bah je devrais lire la suite en rentrant à Paris, tu n'auras pas besoin de garder la bouche cousue trop longtemps ^^

Endea a dit…

J'avais été terriblement touchée par ce tome là, pour moi il n'y avait pas meilleur hommage à rendre à ce grand écrivain qu'était Bottero. Beaucoup beaucoup d'émotions, cela reste.
Je ne te dirai rien non plus pour la suite ^^

Yume a dit…

Bon, je viens de finir ce tome-ci également (j'avais attendu d'avoir fini pour lire ta chronique ^^). Je suis toute tourneboulée ! Et si on était pas dimanche, je serais partie pour la librairie la plus proche. Le changement est vraiment radical. J'ai pleuré comme une madeleine à la mort d'Ombe, même si en l’apprenant j'ai évidemment pensé à Pierre Bottero.
Le tome 6, vite !

Vert a dit…

Je viens de finir le tome 6 là, mais je ne suis pas plus avancée ^^

Vert a dit…

Ayé moi j'ai lu le 6, du coup j'ai plus qu'à aller chercher le 7 à la bibliothèque xD