samedi 4 avril 2009

Fables 7 : Les Royaumes – Bill Willingham


Le volume précédent de Fables, recueil de trois histoires, permettait de faire une pause en découvrant le passé de Bigdy, un autre aperçu de Cendrillon, et une histoire de transition, sorte d’accalmie entre deux averses, suivant la fin de la bataille, sur les débuts du nouveau maire et sur les débuts de la nouvelle mère (ah ah ah).

Bref, avec les Royaumes, on reprend en quelque sorte l’intrigue dans cet instant d’hésitation après une grande bataille, quant à ce qu’on va faire ensuite. Cette fois-ci, le casting change, en oubliant les têtes d’affiches habituelles (exit Blanche Neige et Bigdy, on aperçoit à peine le Prince Charmant et la Belle et la Bête) pour se concentrer sur le personnage de Blue Boy.

Celui-ci, aux dernières nouvelles, était reparti dans les Royaumes pour y sauver sa chère et tendre, à savoir le Chaperon Rouge. C’est donc l’occasion de visiter enfin ces territoires dont on parle tant, tombés aux mains de l’ennemi, et accessoirement d’en apprendre plus sur ce mystérieux Adversaire.

L’histoire est simple et plaisante, et joue sur quelques vrais/faux retournements de situation et révélations (la plupart étant prévisibles mais très agréables quand même). C’est une promenade plaisante, qui s’éloigne du registre poignant que prenait parfois le tome précédent pour virer à la pure parodie des contes et romans de chevaleries pour une bonne partie de l’histoire, avec un héros rusé comme Renard qui sait toujours faire bon usage de ses objets magiques.

On croise également quelques nouveaux personnages qu’on ne fréquentait guère jusqu’ici, comme la Reine des Neiges ou Mowgli, et on sent que se prépare en arrière-fond un truc massif pour la suite. Bref, une fois de plus, c’est toujours aussi bon (même si j’avoue que sortant du très complexe Watchmen je trouve Fables presque trop simpliste en comparaison ^^), et la suite se fait attendre comme d’habitude avec impatience.

Par contre j’ai vu que ce volume avait été amputé de deux histoires sur Jack, j’espère qu’on les retrouvera dans un autre…

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