samedi 13 décembre 2008

Indiana Jones and the Fate of Atlantis



Ce qui est bien dans le monde des jeux vidéo, c’est que bien qu’on aille vers le domaine du « encore plus » (beau, cher, exigeant en matériel, intelligent, long, casse-tête, etc.), c’est parfois les vieux jeux qui amènent les plus belles surprises. En témoigne ce Indiana Jones and The Fate of Atlantis que je suis allée piocher dans mes réserves récemment.

Certes, avec Lucas Arts on ne prend jamais vraiment de risque, vu que leurs vieux jeux point’n’click sont une référence dans le monde des jeux vidéo, surtout dans le domaine du jeu d’aventure à caractère burlesque (faudrait que j’écrive un truc à ce sujet un jour). Il faut dire que leurs jeux combinent toujours les ingrédients idéals d’un bon divertissement : bon scénario, personnages loufoques, énigmes tordues, humour, et l’impossibilité de mourir (c’est important, parce que les jeux d’aventure où l’on meurt à chaque coin de rue, c’est chiant, tout simplement).

Ce Indiana Jones ne fait pas exception, et peut se targuer en plus d’être un véritable Indiana Jones en terme d’énigmes, de scénario et de personnages… pas besoin d’expliquer pourquoi on accroche vite.

L’histoire est on ne peut plus classique : en guise de Graal et d’Arche Perdue, Indiana Jones part à la recherche de l’Atlantide, accompagné de la charmante Sophia (encore une de ses ex-conquêtes), avec les Nazis comme adversaires. Leurs aventures les baladent aux Etats-Unis, en France, en Islande, en Algérie, sur les îles de la Grèce et j’en passe… Les personnages sont incroyablement in-character : Indy comme le baroudeur-archéologue blasé et cynique, Sophia rappelle beaucoup Marion, coté mystique en plus, et les deux méchants Nazis, un savant fou et un officier, ne sortent pas du casting habituel.

Je pourrais vous citer tous les détails qui font qu’on se croirait dans un énième opus filmographique de la série, mais je me contenterai juste de citer le doublage présent dans la version CD : le doubleur d’Indiana Jones mimétise tellement bien Harrison Ford qu’on s’y croirait. En fait entre la qualité du scénario et le soin apporté aux personnages et aux dialogues, il ne faut pas s’étonner que certaines personnes considèrent le jeu comme un 4e volet des aventures de Indy et auraient bien aimé qu’on s’en inspire pour le dernier film…

Les énigmes sont de niveau tout à fait acceptables : pas aussi déjantées que celle d’un Monkey Island, donc plus logiques, mais tout de même corsées (surtout sur la fin). On peut comme toujours se retrouver bloqué pour pas grand-chose (genre ne pas arriver à vidanger un réservoir juste parce que vous utilisez le récipient avec le tuyau et pas le bout du tuyau, c’est vache). Des scènes plus « d’action » viennent parfois émailler la progression, ce qui ne fait pas de mal pour aérer un peu les neurones.

Le jeu dure une dizaine d’heures, mais il faut savoir qu’il offre trois voies d’accès : mode énigmes (celui que j’ai testé), mode en duo (où on fait équipe avec Sophia et qu’on alterne entre les deux persos) et mode action. Par ailleurs sur la fin certains choix peuvent modifier la fin… y’a de quoi rejouer donc ^^

Ah oui et deux choses à retenir : sur la fin du jeu, pensez à faire plein de sauvegardes, parce que vous pouvez quand même mourir par mégarde (sans compter le fait que j’ai dû recharger la fin 15 fois avant de trouver la bonne), et essayez toujours de récupérer les objets que vous avez utilisé (pareil, sur la fin) si vous ne voulez pas vous retrouver à retraverser tout le pays 150 fois….

Bref, c’est un jeu éminemment sympathique, et comme tous les vieux jeux LucasArts, il est possible d’y jouer avec l’émulateur ScumVM (infiniment plus simple à faire marcher que la DOS box), ce qui fait qu’il passe sous Vista et XP les doigts dans le nez (mais pas en plein écran par contre à priori). Donc si vous tombez par hasard sur une copie, lancez-vous, rien que le générique de début vaut le détour en terme de générique émaillé de scènes à tendance cartoon qui plus est interactives (à coté le générique de Day of the Tentacle c’était un petit joueur).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Hello,

Je voulais te saluer sur ton nouveau blog. C'est vrai que c'est plus sympa de pouvoir laisser de mots.

J'en profite pour te dire que j'ai trouvé ton mémoire sur les fanfics très intéressant.

Et puis Le jardin secret de Frances Bunett, c'est celui que j'ai préféré.
Pour le petit Lord, il vaut mieux le lire jeune ;-)