Waldo est un texte dont j’ai entendu parler la première fois dans Morwenna (toujours ce roman !) au milieu d’une foule d’autres récits de Robert Heinlein. Cela m’avait d’ailleurs donné envie de découvrir un peu l’œuvre du monsieur, projet qui ne s’est pas vraiment concrétisé. Et puis l’occasion s’est présentée avec l’arrivée de Waldo au sein de la collection Une heure-lumière…
Cette novella met en scène un futur où des coupures d’énergie menacent de poser de sacrés problèmes dans une société adepte des transports aériens. Au sein de la compagnie qui fournit la dite énergie, on sèche tellement sur le problème qu’on finit par faire appel à Waldo, un génie solitaire qui vit retiré du monde, et qui n’est pas forcément décidé à aider qui que ce soit.
Publié pour la première fois en 1942, et jamais traduit en français jusque-là, Waldo est un récit qui dès les premières pages donne l’impression de faire de l’archéologie du genre. Mais c’est sans doute ce qui fait le charme de ce récit : c’est de la vieille SF complètement à côté de la plaque sur certains aspects, et extraordinairement visionnaire sur d’autres, un cocktail que j’apprécie toujours beaucoup.
Dans le cas de cette novella, l’auteur s’est clairement emballé sur son système d’énergie transmis sans câbles. Mais les parallèles qu’on peut tisser avec les réseaux mobiles actuels et leur éventuel impact sur la santé est tout de même assez savoureux.
L’intrigue qui se développe là-dessus est un peu étrange et ne m’a pas complètement convaincue, même si elle fait passer un message intéressant sur la nécessité de garder son esprit ouvert. J’ai par contre beaucoup aimé suivre le personnage de Waldo, un « monstre » antipathique au possible mais qui se révèle très intéressant à suivre et bien construit.
Waldo est donc une novella un peu datée, mais elle n’aura aucun mal à vous plaire si vous aimez vous plonger dans l’âge d’or de la SF. Si l’intrigue n’est pas extraordinaire, le futur mis en scène et le personnage principal valent le détour. Un joli ajout à la collection Une heure-lumière donc.
Infos utiles : Waldo est une novella de Robert A. Heinlein publiée en 1942 en VO. Première publication française en 2019 dans la collection Une heure-lumière du Bélial’, avec une traduction de Pierre-Paul Durastanti sous une couverture d’Aurélien Police. 154 pages.
Ca a l'air sympa ^^ Allez moins de 20 titres à lire et j'arrive à celui-ci ^^
RépondreSupprimer@Tigger Lilly
SupprimerHeureusement qu'ils n'en publient pas un par mois, tu vas finir par rattraper ton retard :D
Pas mal comme thème. Je n'ai lu qu'un UHL à ce jour...
RépondreSupprimerMais il y a déjà tellement d'autres titres qui me tentent.
@Itenarasa
SupprimerC'est une belle collection, faut pas hésiter à piocher dedans de temps en temps ^^
Tu te souvenais vraiment avoir vu le titre dans "Morwenna" ? Quelle mémoire. =O
RépondreSupprimerCe n'est pas le texte de l'auteur ou de la collection qui me tente le plus. Mais comme j'aime beaucoup les deux - oui, il faut que tu lises plus de Heinlein - je n'y échapperai pas à l'occasion. ^^
@Baroona
SupprimerCa m'avait intrigué ce texte non traduit à l'époque. J'ai pas retrouvé le passage par contre.
Et oui pour Heinlein, il faut vraiment que je me motive pour en lire plus !
Tu me vends du rêve avec "de la vieille SF complètement à côté de la plaque sur certains aspects, et extraordinairement visionnaire sur d’autres"!!
RépondreSupprimer@Alys
SupprimerOui c'est bien le genre de truc qui pourrait te plaire ^^
Pas encore lu mais il passera à la casserole un jour ou l'autre ^^
RépondreSupprimer@Shaya
SupprimerComme tous les UHL !
Wow, tu te souviens des titres mentionnés dans Morwenna ?! :-O
RépondreSupprimerJ'ai un peu de mal à m'intéresser à la vieille SF un peu datée pour ma part... pas sûr que celui-ci arrive entre mes mains !
@Ksidra
SupprimerPas tous mais celui-là oui. Pourtant j'ai cherché où il était mentionné et je n'ai pas retrouvé xD
J'ai retrouvé ça pour toi (pratique d'avoir la version numérique :D) : à la date du 3 novembre 1979 (à la toute fin), et une deuxième occurence à la date du 8 novembre 1979 (au tout début) :)
Supprimer@Ksidra
SupprimerMerci beaucoup !