mercredi 15 février 2012

Dragon Age : Le trône volé - David Gaider


Non je ne suis pas du tout dans une thématique romans dérivés, ou dans une phase de découverte des collections Milady (avec deux titres en un mois, c’est plus que je n’en ai jamais acheté chez eux je crois), mais le hasard faisant bien les choses, et mon cerveau étant un peu en vacances, c’est le genre de lecture qui passe bien en ce moment.

Accessoirement je me suis dit que lire un roman dérivé Dragon Age me ferait peut-être lâcher le jeu vidéo (trêve de suspens, ça n’a pas marché). En tout cas c’est bien la première fois que je suis assez accro à un univers pour lire un roman adapté d’un jeu vidéo (enfin il y a bien deux trois dans l’univers Star Wars mais ça ne compte pas).

Ceci dit celui-ci part tout de même avec l’avantage majeur d’avoir été écrit par un des concepteurs du jeu vidéo lui-même (dont on peut reconnaître la patte dans une bonne partie des jeux Bioware), dont il sait à peu près de quoi il parle. Et surtout, ce n’est pas une novélisation.

Non parce qu’à une époque il était courant de trouver des novélisations de jeux vidéo, donc en gros le jeu vidéo raconté sur papier. Des fois c’est bien (Les Ombres de l’Empire en Star Wars est un des rares exemples), mais j’ai lu en ligne le premier chapitre d’une novélisation Baldur’s Gate, et pour faire simple, disons qu’on n’a pas envie de payer pour ça quand des fans écrivent des fanfictions bien plus originales sur le même modèle…

Pas d’archdemon pour le Trône volé donc (et pardon pour les termes en VO, je n’ai toujours pas décidé d’apprendre leur traduction), puisque l’intrigue se déroule trente ans avant les évènements du jeu vidéo.

A la place, on suit les traces du jeune Maric, héritier du trône, qui comme le titre de l’ouvrage l’indique, a été volé par les Orlaisiens. Sa route va l’amener à croiser celle de Loghain et de quelques autres têtes connues (j’ai bien ricané de la présence de Wilhelm et de son très obéissant golem…).

C’est une histoire assez plaisante à lire, car elle permet de développer un peu l’arrière-plan historique du jeu. C’est assez marrant de suivre les pas de Maric (qui est bien le père d’Alistair, ça ne fait aucun doute au bout de vingt pages à peine) et de Loghain (cela donne un peu plus de profondeur au personnage dans le jeu vidéo, même si son caractère reste assez impénétrable), dont la révolte qu’ils mènent aurait pu faire l’objet d’un jeu vidéo.

Cela se sent surtout dans la difficulté à ressentir le passage du temps (à part trois années résumés dans un chapitre, on n’a quasiment aucune notion du temps, comme dans le jeu vidéo), et le côté « guide touristique » qui nous fait visiter toutes les curiosités de Ferelden de façon parfois un peu artificielle : on croisera donc en vrac Flemeth, les Dalish, les Deep Roads et la Légion des Morts, Lothering, Denerim, une barde orlaisienne, le Cercle des Mages, etc.

Cependant l’ensemble se lit bien, et j’ai apprécié un passage de la fin que je n’avais pas vu venir, qui tranche avec une ambiance que je trouvais jusque-là assez bon enfant (comparé à la noirceur de certains passages du jeu vidéo). Du coup je serais assez tentée par la suite, The Calling, jamais traduite mais qui met en scène le retour des Grey Wardens à Ferelden, avec un jeune Duncan parmi eux…

CITRIQ

2 commentaires:

Tigger Lilly a dit…

Sympatoche, ça donne presque envie. Genre littérature de plage pour geek, à la place du traditionnel Pancol ou Dan Brown.

Vert a dit…

Tout à fait, je te le prêterai pour tes prochaines vacances si tu veux ^^