dimanche 7 juin 2009

Good Morning England – Richard Curtis


Dans les années 60, les radios officielles anglaises ne diffusaient pas de rock. Du coup, des radios pirates installées en mer du nord se faisaient un plaisir de le faire à leur place. Le film nous fait permet de suivre l’une d’elle, Radio Rock.

Nous voilà donc embarqués avec Carl, envoyé par sa mère après son renvoi de l’école. On y découvre une vie folle, des animateurs de radio complètement siphonnés, et une ambiance sex drug and rock’n‘roll. Quoique pour Carl, il y ait quelques problèmes pour la première… Et pendant ce temps, un ministre anglais essaie de mettre fin à ses radios.

S’il faut reconnaître une qualité à ce film, c’est l’espèce de bonne humeur permanente qu’il trimballe. Les péripéties des héros sont drôles, les dialogues mordants, et la BO détonne (là je remercie ma mère et son fanatisme de Laurent Voulzy, à force d’entendre Rockcollection on finit par acquérir quelques repères dans le domaine).

Bon après, ça m’a tout l’air d’un film générationnel, un peu comme Twilight en fait (qui fait se gondoler toute personne élevée au teen-movie et séries télé du même genre). Personnellement j’ai un peu l’impression de manquer la moitié de la plaisanterie, faute d’avoir connu l’époque.

Mais ça reste une bonne distraction, et je le recommande aux vieux schnoques (*siffle*) qui ont connu cette époque, ça leur plaira sûrement. (faudrait faire un film sur les boysband un jour, ça serait marrant… ou pas en fait).

1 commentaire:

  1. Gros coup de cœur pour ce film.
    Pourtant, ce n'est pas du tout le genre de film que j'étais disposée à aimer : les personnages ne sont physiquement pas des as, il dure plus de deux heures et le sujet ne me passionnait pas outre-mesure. Mais je suis tombée sous le charme de ce je-ne-sais-quoi irrévérencieux, de la BO qui me met des papillons dans le ventre, de l'humour parfois très anglais du ministre et de sa secrétaire, de ces DJs déjantés et de l'idée - très bonne - de montrer à intervalles réguliers les réactions des auditeurs aux évènements du bateau.
    Malgré la fin très prévisible, il faut le dire ( d'aucuns supputent que le naufrage du bateau n'est qu'un rentabilisation de cette maquette immense ), je crois qu'il figure sur mon top de films.
    Avec Juno, la bonne humeur incarnée. C'est un de ces films qui vous mettent le baume au cœur et le sourire aux lèvres ( et Tom Wisdom aide ).

    RépondreSupprimer

La modération est activée (c'est le meilleur moyen de filtrer les bots sans bloquer les humains :)), ne vous inquiétez pas si votre message n'apparaît pas immédiatement.