jeudi 11 juin 2009

Conan – les films




Conan the Barbarian – John Milius (1982)
Conan the Destroyer – Richard Fleisher (1984)


J’ai commencé à lire l’intégral de Conan, mais la taille du machin le rend difficilement trimbalable en sus de mes bouquins pour mon mémoire, du coup je le finirais sûrement plus tard… menfin mon premier avis basé sur 2 nouvelles est le suivant : c’est fun. Ca, et l’impression de remonter aux sources de toute l’imagerie d’heroic fantasy aussi. C’est un peu comme découvrir le chaînon manquant entre l’homme et le singe.

Bref, j’y reviendrais plus tard. Parlons plutôt films. Les Conan sont des réalisations assez paradoxales. Pour deux films réalisés dans un laps de temps assez court, avec globalement le même casting, et surtout la même matière de départ… ils sont à peu près aussi semblables que l’un à l’autre que le sont Sailor Moon et Superman (bon, ok, ils ont tous les deux des bottes rouges, et alors ?)

Conan the barbarian

Le premier Conan nous compte les débuts du héros, son enfance où il voit son village se faire massacrer, comment il grandit esclave, forcé à combattre, avant d’être libéré et de partir en quête de l’homme qui a détruit son village pour se venger.

C’est un sacré morceau à voir. Il a l’épaisseur d’un mythe : grand, lyrique, beau, prenant. Les paysages sont magnifiques, la musique est grandiose, les personnages ont du caractère et ont le quelque chose qui transforme une histoire de fantasy banale en une vraie épopée brute de décoffrage (dans le bon sens du terme). Le résultat est puissant en tout cas, c’est vraiment à voir.

Conan the destroyer

Le deuxième reprend les aventures de notre héros peu de temps après, occupé à une quête alambiquée qui parle de jeunes vierges, de prophéties, de monstres, de baston, et j’en passe (et j’aime beaucoup la première coiffure de la Reine).

Si le premier était un grand film, le deuxième tire plus dans la veine nanard de la fantasy, avec ses décors en carton pâte, ses stéréotypes poussifs, ses clichés et ses personnages qui se sentent obligés de blaguer à tout va (c’est assez traumatisant quand on pense que Conan ne parlait jamais dans le 1er). C’est rigolo et distrayant, mais ça n’a vraiment d’âme… par contre quelque chose me dit que s’il y a un Conan qui a influencé le Donjon de Naheulbeuk, c’est celui-ci, et pas l’autre.

Red Sonja

Et puis il y a une suite qui n’en est pas une mais qui reprend les mêmes acteurs, pour une histoire aussi inspirée par Robert E. Howard. Red Sonja (Kalidor : la légende du talisman pour la vf) est aussi réalisé par Richard Fleischer. Ca raconte l’histoire de Sonja la rouge, femme guerrière qui part à la recherche de la méchante-très-méchante reine Grendel qui a tué sa famille et volé un talisman surpuissant. Elle est aidé de Kalidor (un Conan en vaguement moins barbare) et deux side-kick comiques (le prince de 8 ans et son serviteur). C’est complètement kitch, des dialogues aux costumes en passant par les combats , du coup c’est bien marrant. Et ne parlons pas de l’amourette Sonja/Kalidor qui est à se rouler de rire par terre tellement c’est niais (à coté Twilight c’est rien).
Et accessoirement c’est Ennio Morricone qui a signé la BO (petite valeur ajoutée qui explique pourquoi je parle de ce navet ^^).

1 commentaire:

  1. Red Sonja est un bon moment, mais je préfère ses prédécésseurs "moins sages" ! Un nouveau conan est prévu depuis quelques temps, mais le projet peine à se lancer...

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