mercredi 19 novembre 2008

Legend of the Seeker



Non, cette fois-ci, contrairement à Merlin, je ne prendrais pas le temps de faire dans les fioritures. Autant Merlin est –en terme de fantasy- assez primaire, mais fun quand même, même que si on oublie l’histoire de la veste, on s’amuse bien et qu’on attend avec impatience la suite (enfin c’est comme Smallville, faudra pas que ça dure longtemps comme ça non plus…), autant là…

Bon, alors présentons le cas, Legend of Seeker.

Adapté du fameux best-seller de Terry Goodkind, l’Epée de Vérité, 10 ou 12 tomes je sais plus (11 me dit wiki) dont la moitié en français, et accessoirement roman de fantasy qui plane en tête des ventes, limite écrasant Tolkien (j’ai pas osé aller vérifier cette supposition, mon cœur ne s’en remettrait pas je pense.)

L’histoire, du moins pour le premier tome, c’est celle de Kahlan, mère inquisitrice toute de blanc vêtue, Richard, Sourcier adepte des migraines (Seeker en anglais, j’admets que le traducteur a pas eu une mauvaise idée), et Zedd, magicien légèrement siphonné, qui combattent le grand méchant (pas beau) Darken Rahl, ce qui entraîne bien entendu moult aventures.

Voilà, en gros, le propos qui va être celui de la série télé.

Vous me direz, j’ai pas besoin de regarder un truc qui ne va pas me plaire (des fois que vous ayez échappé à mon anti-goodkinisme primaire), mais bon, le tome 1 ne m’a pas laissé de trop mauvais souvenirs (c’est de la Big Commercial Fantasy tout ce qu’il y a de plus cliché quoi, légèrement porté sur le SM mais j’en connais d’autres…), même qu’à l’époque j’avais même acheté le 2, le 3, et ptêtre bien le 4. Puis j’ai emprunté le 5 à la bibli, découvert la chasse au poulet maléfique et que la démocratie c’était le mal, et… voilà.

Bref jetons un œil à la série télé et voyons les conclusions qu’on peut en tirer :
- Les ralentis au combat, ça sert à rien, mais à rien DU TOUT.
- Les incrustations faut les soigner un peu parce sinon on a l’impression d’un théâtre de marionnettes.
- A 1 contre 2, la femmelette armée de 2 dagues gagne, et à 1 contre 30, le héros gagne aussi, sans doute l’IA des méchants qui était pourri, saleté de jeu vidéo !
- Oh oui poursuivons le méchant, on ne le rattrapera jamais, à force de tous tourner dans un km² autour du point de départ (au moins dans le bouquin ils allaient tout droit au sud et basta xD)
- Rien de tel qu’un bon grognement pour exprimer sa rage ou sa douleur
- Sinon, franchement, les muscles faciaux ne servent à rien

Et non, je ne continuerai pas, ça n’en vaut même pas la peine. Je n’ose même pas vous parler des dialogues. Si je regarde le trois, ce sera uniquement par excès de désespoir entre deux partiels… parce que là ça me donne surtout envie de revoir Donjons&Dragons. Et le pire, c’est qu’il me semble qu’il y a un certain budget derrière… je ne comprendrais jamais.

Bref je retourne à Merlin, c’est nettement mieux léché et drôle avec ça, et pas que par désespoir…

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