dimanche 23 novembre 2008

The Graveyard Book – Neil Gaiman



Non, je n’ai pas mis un mois à le lire, j’ai juste guère trouvé le temps d’en écrire la critique. J’e l’ai gardé en réserve jusqu’à mon annif, mais tenter de le faire durer a été un échec… moins d’une semaine pour lui régler son compte, et encore j’ai pris mon temps, parce que Gaiman en anglais c’est pas toujours facile… C’est toujours dur de faire une critique de ses livres, parce que soit j’ai l’impression de raconter toujours la même chose, soit je suis incapable de m’exprimer clairement, mais faisons un effort pour cette fois-ci.

Déjà, deux notes pour commencer. Le livre, en lui-même est un objet magnifique. Ca ne se fait pas trop en France, mais on a affaire à un ouvrage relié, couverture toilée, et avec une magnifique jaquette en relief… bref ça vaut son prix en euros… d’autant plus que toutes les en-têtes (et pas que) de chapitre sont illustrées, et il ne s’agit pas d’un crayonné dans un coin (mais plutôt de 2 lignes de texte dans un coin de dessin selon le chapitre). Bref, on a presque de la peine à l’ouvrir ce livre, de peur de l’abîmer. D’ailleurs, j’espère que la version française, si elle arrive un jour (j’attends toujours la trad de Fragile Things), conservera au moins une partie de cela, y compris les dessins, parce que ça joue énormément sur la lecture.

Et la deuxième note, c’est que j’espère que la VF arrivera un jour, parce qu’à lire sans dico –genre dans le train-, j’ai quand même des passages à vide par moment, l’inconvénient de ces auteurs qui ont trop de vocabulaire et jouent qui plus est sur les mots… menfin ça reste tout à fait compréhensible… je devrais le relire maintenant que je suis abreuvée de fics Stargate au point de penser à moitié en anglais, je suis sûre que ça ira mieux…

(et voilà, une demi-page et toujours pas parlé du bouquin, I’m hopeless)

Bref The Graveyard Book (le livre du cimetière) raconte l’histoire de Nobody Owens, jeune garçon élevé par les morts, dans un cimetière. Les premiers chapitres sont quasiment des histoires indépendantes, au fur et à mesure qu’il grandit, puis Gaiman rassemble les fils dans une conclusion brillante dans les derniers chapitres.

C’est un roman d’apprentissage tout ce qu’il y a de plus classique (l’enfant, les amis, le mentor, etc.) et en même temps un peu revu par la présence même de morts. Bod (l’abréviation de son prénom) apprend à lire sur les pierres tombales, l’histoire auprès de ceux qui l’ont vécu, sait se rendre invisible et autres pouvoirs réservés normalement aux morts. Certains éléments font référence à l’histoire et au folklore anglais, la plupart m’échappent, mais on sent la patte de Gaiman là derrière, comme sa manière d’offrir des fins inattendues (même si j’avais senti venir deux trois passages, je commence à comprendre comment il raisonne le gaillard).

Globalement j’ai beaucoup aimé le concept même de l’ouvrage, et le ton des premiers chapitres, et c’est un très bon livre –parce que c’est un Gaiman, ça suffit comme explication-, mais je ne le trouve pas non plus extrêmement innovateur, et le thème du roman d’apprentissage/conte finit par s’user un peu. Disons que je trouvais Coraline un peu plus sombre et subversif que celui-là, mais comme je le disais avant, des éléments m’ont échappé. Par contre il est plus touchant sur certains passages, notamment avec l’histoire de la pierre tombale de la Sorcière. Bref, on ne peut pas tout avoir ^^.

Un roman sympathique donc, et il me reste à voir ce qu’il me reste encore à lire de anglais de lui en attendant le dernier Sandman en français.

Pour ceux que ça intéresse, cette page vous permettra de jeter un œil aux premières pages (même si j’avoue que ça perd beaucoup quand on a pas la double page) et d’écouter Neil Gaiman en lire une partie, plutôt chouette dans son genre, enjoy !

Ah oui et vous savez que le prochain Fables sort à la fin de cette semaine en France en principe ? *bave*

2 commentaires:

Endea a dit…

C'est vrai que la couverture est splendide ^^
Tu l'as lu en français depuis ?
En tout cas j'ai bien apprécié ce petit roman, l'atmosphère surtout ^^

Vert a dit…

Oui je l'ai relu en français quand j'ai acheté la vf, j'ai un peu zappé de faire un billet faute de temps mais je me rattraperais un jour ^^