mercredi 12 octobre 2011

Un plan sur la comète - Emile Bravo


Après un mois de non-achat compulsif de livre, je me suis offerte un petit plaisir début octobre avec le dernier tome de la série Une épatante aventure de Jules (dont je parlais ici), tout juste sorti en librairie. Même si les BDs ne font jamais long feu chez moi, ça a été un réel plaisir de prendre mon temps pour découvrir ce nouvel album.

Un plan sur la comète nous fait suivre une fois de plus les aventures de Jules, de Janet et de leurs bons vieux amis aliens. Dans le cas présent, ceux-ci viennent les chercher un soir en urgence pour assister à un sommet extraterrestre qui réfléchit à la nécessité de la survie de l’espèce humaine.

En effet, une comète se dirige tout droit vers la Terre, et si toute cette joyeuse bande d’aliens pourrait la déplacer, ils ne sont pas tous convaincus de la nécessité. Après tout, les humains sont destructeurs et irrespectueux de leur planète, et comme les dinosaures, leur disparition pourrait peut-être permettre l’avènement d’une autre espèce plus pacifique.

Voilà donc Jules et Janet chargés de les convaincre, et pour cela, ils doivent empêcher que le pétrole de l’Antarctique soit exploité par un industriel crapuleux. Vaste programme, pour de si jeunes épaules…

Je ne vais pas me renouveler beaucoup, mais difficile de ne pas chanter une fois de plus les louanges d’Emile Bravo. Un plan sur la comète est un délice à lire, un périple drôle et intelligent, un titre pour la jeunesse (et pas que, on l’apprécie à tout âge) qui ne prend pas les jeunes pour des idiots, loin de là.

En fait, on rit beaucoup à la première lecture : la BD est truffée de dialogues rigolos, de situations cocasses et de références en tout genre (dont une qui fait la part belle à l’album de Tintin Coke en Stock). Et puis, avec le recul, on se rend compte de la pertinence du propos sur une belle flopée de thématiques.

Protection de l’environnement, avenir de l’espère humaine, industriels crapuleux prêts à tout pour l’argent, leurs relations avec le pouvoir (incarné ici par un certain président Salami...). Emile Bravo donne à voir, et à réfléchir sur le sujet, sans pour autant matraquer le lecteur, ce que j’apprécie beaucoup personnellement.

(C’est purement personnel mais si j’aime qu’on me fasse réfléchir, j’aime que cela se fasse avec subtilité, pas en assénant la vérité à la grosse caisse et à la trompette)

Je le trouve aussi pertinent sur ces grandes questions de société que quand il met en scène la famille détraquée de Jules, où ses parents regardent chacun une télé de leur côté, en se tournant le dos, casque vissé sur les oreilles, tellement ils ne s’entendent plus. Même quand ils regardent le même programme !

Bref, une fois n’est pas coutume, je suis sous le charme, et j’espère bien retrouver Jules et Janet prochainement pour de nouvelles aventures. Je compte bien d’ici là investir dans les cinq premiers tomes, histoire de ne pas avoir à les emprunter à droite à gauche à chaque fois que prend l’envie d’en relire un…

Bah quoi, une comète qui fonce sur la Terre et ça n’aurait  rien d’une fin de monde ?

CITRIQ

4 commentaires:

Tigger Lilly a dit…

Atypique comme participation au challenge XD

Vert a dit…

Je me rends compte que j'ai complètement obturé l'aspect fin de monde de ma chronique, mais si si, je te jure que ça parle de dinosaures, de renouvellement des espèces, de terre condamnée et tout le tintouin :D

SBM a dit…

Je ne sais plus comment cette BD s'est retrouvée chez moi, mais elle y est et à te lire, je dirais que c'est tant mieux !

Vert a dit…

Tout à fait, tout le monde devrait avoir la série Jules dans sa bibliothèque ^^