On peut avoir plein de raisons de se lancer dans la lecture d’un livre, mais ce que je préfère c’est quand on a l’impression que le livre se présente à nous. Dans le cas de ce roman, j’en avais entendu parler par Baroona, mais c’est surtout parce que je l’ai croisé en librairie deux heures avant que ma maman se voit offrir un autre texte de cette autrice qui a attiré mon attention dessus. Un peu comme si c’était ma destinée de le lire (et j’arrête là ou dans cinq minutes on parle de Griaule 🐉).
Le sanctuaire est un court roman dans lequel on suit une jeune fille qui vit avec sa famille dans la montagne. Que s’est-il passé exactement ? Ce n’est pas très clair, mais on comprend qu’il y a eu une maladie, et qu’ils doivent restés reclus, coupés du monde.On est donc sur un terrain assez classique, celui du post-apo qui s’attache moins aux raisons de la disparition de l’humanité qu’à la survie d’une famille ou d’une personne, dans la lignée de Dans la forêt de Jean Hengland ou du Mur invisible de Marlen Haushofer.
Le sanctuaire est surtout intéressant pour la très jolie plume de Laurine Roux qui en dit beaucoup en peu de mots, notamment sur cette famille en apparence harmonieuse dans laquelle on devine très vite la toxicité de certains membres et le mal-être d’autres.
Une jolie découverte, sur laquelle vous pouvez vous pencher à l’occasion. Certes c’est encore du post-apo planqué en littérature générale, mais c’est très joliment écrit et ce n’est pas trop long, ce qui évite de tourner en rond dans un genre de récit un peu trop exploité.
Infos utiles : Le sanctuaire est un roman de Laurine Roux paru en 2020 aux éditions du Sonneur. Couverture de Sandrine Duvillier. 160 pages.
Le roman est aussi disponible en poche chez Folio.
D’autres avis : 233°C, Quoi de neuf sur ma pile et plein d’avis sur Babelio
(bravo Griaule, tes insinuations sont vraiment malines et discrètes 🐲)
RépondreSupprimer"du post-apo planqué en littérature générale" : et s'il avait été publié dans une collection spécialisée, beaucoup aurait dit que c'est de la blanche publiée en imaginaire. 🤷♂️
Ce qui compte c'est que le texte est bon. Je suis content que tu l'aies apprécié. Elle a reçu lequel ta maman ? Tu vas lui emprunter ? ^^
Coucou,
RépondreSupprimerje ne garde pas un souvenir mémorable de ce livre dans lequel je m'étais ennuyé même si, comme tu le dis, il est porté par une belle écriture ça c'est indéniable.
Après je comprends ce que t'en dis car je l'ai lu en pleine panne de lecture alors peut-être que j'étais trop blasée de la lecture pour ce livre et que je n'ai pas su voir ce qu'il y avait à voir ;)
Bon après midi
Jolie coïncidence ^^ Mais je ne comprends pas: tu l'as croisé en librairie avant que ta mère ne reçoive un livre de la même autrice en cadeau... Alors tu as fait quoi, tu es retournée l'acheter? 😃
RépondreSupprimerBon, il faudrait que jeme souvienne du nom de cetteautrice, histoire de donner une chance à ses bouquins s'ils croisent un jour mon chemin.
"Un peu comme si c’était ma destinée de le lire (et j’arrête là ou dans cinq minutes on parle de Griaule 🐉)." -> je comprends j'ai eu la même chose avec Emily Dickinson.
RépondreSupprimerLe lien de Baroona envoie sur son blog en général pas sur la chronique c'est un peu frustrant 😅 (je voulais relire sa chro et mon commentaire dessus)
@Baroona
RépondreSupprimerMa maman a eu L’Autre Moitié du monde (qu'elle a bien aimé). Il m'attire pas plus que ça ceci dit. Elle a voulu lire Le sanctuaire mais c'est pas passé 🤣
@Dal_eg
Effectivement en pleine panne de lecture je suis pas sûre que ce soit le meilleur remède 😅
@Alys
Non je l'ai pris en photo, noté en wishlist et empruté en numérique au final si tu veux tout savoir 😄
@Tigger Lilly
C'est corrigé. Le lien du bas était bon curieusement 🤣
Oui,je voulais tout savoir, donc merci 😄
RépondreSupprimerHa ben évidemment je n'ai pas du tout fait attention au lien du bas 😅 merci ^^
RépondreSupprimerJe ne connais pas du tout mais je note en cas d'envie de post apo ^^
RépondreSupprimer@Shaya
RépondreSupprimerNote donc, note donc ^^