dimanche 21 octobre 2018

Doctor Who 11x02 – The Ghost Monument


La semaine dernière, nous avions fait connaissance avec la nouvelle mouture du Docteur, plus jeune, plus féminine et encore en phase de construction. Voyons voir comment le processus avance avec ce deuxième épisode, avec des spoilers comme d’habitude.


Ah bah tiens y’a un générique déjà pour commencer (mais pas de scène pré-générique, on se croirait vraiment à l’ancienne époque). Comme toujours il va me falloir un temps d’adaptation donc je me garderais bien de le juger (je me rappelle avoir trouvé le générique du douzième docteur pas terrible à une époque). Mais on dirait quand même vachement un écran de veille Windows qui a pris du LSD. Ca rappelle un peu les génériques des saisons classiques, d’ailleurs c’est étonnant pour une saison qui semble vouloir faire table rase des saisons précédentes.


Côté histoire, on est plutôt dans une mouture space-opéra pour cet épisode avec nos quatre héros échoués dans l’espace qui sont sauvés par deux concurrents d’une course de survie folle et qui se retrouvent sur une planète désolée riche en périls mortels. Que du classique, il ne manque que les robots tueurs… ah en fait non, ils sont bien là !


Visuellement l’épisode a plutôt de la gueule. Pas que la série était particulièrement moche avant (à part certains épisodes qui ont bien vieilli), mais il y a clairement une volonté un peu plus cinématographique : le format d’image a changé (ne rigolez pas je m’en suis rendue compte en faisant mes captures d’écran) et la façon de filmer aussi (je n’avais pas souvenir d’autant de plans serrés notamment).

La chose sympathique dans The Ghost Monument c’est qu’on n’est pas sur une planète à la Star Wars (la planète désert, la planète forêt, la planète ville, etc.). Ici on commence dans le désert, on voyage sur l’eau et on termine dans les rochers, bref le paysage change et c’est cohérent.


D’ailleurs même si on reste dans un référentiel Doctor Who (donc beaucoup de « Ta gueule c’est magique ! »), j’ai noté que le scénario prenait la peine d’expliquer pourquoi tout le monde pouvait se comprendre sans le TARDIS.

C’est clairement l’objectif de l’épisode pour le Docteur : comprendre. Contrairement à beaucoup d’épisodes où le Docteur sait où il est et semble avoir plus d’information que le spectateur, Treize semble beaucoup plus portée sur l’enquête. Elle ne sait pas forcément où elle est dès le départ et passe une bonne partie de l’épisode à repérer des indices (encore un élément assez old school finalement).


Pour ma part je continue à apprécier cette nouvelle incarnation, audacieuse et brillante quand c’est nécessaire, mais qui a parfois besoin de s’appuyer sur ses compagnons lorsqu’elle-même commence à perdre espoir.

Dommage que l’épisode ne permette pas d’apprécier encore ceux-ci à leur juste valeur. La faute sans doute aux deux personnages secondaires de l’épisode (les deux concurrents de la course aux caractères diamétralement opposés) très bien caractérisés qui ont tendance à leur voler la vedette.

Papy Graham est celui qui ressort le plus (sans doute à cause de sa paire de lunettes !). Ryan a quelques passages intéressants mais a clairement besoin de faire son trou, et Yasmin est presque transparente (elle s’en sortait mieux dans l’épisode d’avant). C’est le problème d’avoir tant de compagnons, mais comme j’aime bien le concept je suis prête à leur donner quelques épisodes pour se développer.


Du côté des méchants, on est plutôt dans les ennemis génériques façon planète mortelle (robots tueurs, bandelettes meurtrières et autres dangers), mais tout laisse à penser que les Stenza (dont faisait partie « Tim Shaw » dans le premier épisode) sont bien partis pour être les nouveaux antagonistes du Docteur. Et parce qu’on a toujours besoin d’un bon fil rouge, après Bad Wolf, Trenzalore et autres présages, cette fois-ci nous avons le droit au « timeless child ».

(moi j’ai pensé à Ashildr tout de suite mais je doute que ce soit ça…)


Et après une course qui se termine façon Docteur, où tout le monde s’en sort et où les deux concurrents remportent finalement la victoire ensemble, il est grand temps pour Treize de retrouver son plus fidèle compagnon, le TARDIS.

Changement de Docteur oblige, on change la déco. Plus ça va, plus la pièce semble grande. Je ne sais pas trop quoi penser de ce nouveau look, comme tout le reste je pense que cela demande une période d’adaptation. Je note cependant que le vaisseau distribue des biscuits désormais (des custard cream, je me demande si c’est un petit clin d’œil au onzième docteur).


Au final The Ghost Monument est un épisode sympathique mais pas forcément mémorable (je me suis même demandé ce que j’allais pouvoir raconter à son sujet au début). Il fait cependant son boulot, à savoir offrir une aventure dépaysante tout en posant les bases pour la suite. En effet avec un Docteur, un tournevis sonique, un TARDIS, des compagnons et un fil rouge, l’équipe semble être au complet et l’aventure va pouvoir commencer !

D’autres avis :Yoda Bor, Zakath Nath

11 commentaires:

Baroona a dit…

Un bon épisode de début de saison : une aventure simple, une histoire qui se met en route, quelques mystères qui commencent à se présenter, que demander de plus ? ^^
Bon, j'espère aussi m'habituer au générique et à la nouvelle apparence du Tardis, mais on ne part pas sur un ressenti positif. ^^'
Et bien d'accord sur le changement visuel de la série, on sent un réellement changement, quelque chose de plus stylisé en quelque sorte. C'est agréable à voir. Ça + le Docteur encore plus enquêteur, c'est Docteur Broadchurch ? =P

Tigger Lilly a dit…

Vu ce second épisode hier.
"C’est le problème d’avoir tant de compagnons, mais comme j’aime bien le concept je suis prête à leur donner quelques épisodes pour se développer." -> me suis fait la même réflexion.

Le chien critique a dit…

Tout pareil.
Docteur Broadchurch : magnifique

Le chien critique a dit…

Regardé très en retard. Globalement d'accord avec toi sur cette épisode, sauf sur un point :
"Contrairement à beaucoup d’épisodes où le Docteur sait où il est et semble avoir plus d’information que le spectateur, Treize semble beaucoup plus portée sur l’enquête. Elle ne sait pas forcément où elle est dès le départ et passe une bonne partie de l’épisode à repérer des indices "
J'ai trouvé pour ma part qu'elle résolvait un peu trop facilement les différentes péripéties, sans que le téléspectateur comprenne comment elle a fait. Par exemple, je ne sais pas comment elle a compris pour l'impulsion électromagnétique ?

Vert a dit…

@Baroona & Le chien critique
On a bien eu du Doctor Sherlock avec l'ancien showrunner ^^.

Vert a dit…

@Tigger Lilly
Affaire à suivre donc ^^

Vert a dit…

@Le chien critique
Aucune idée, en lisant ton commentaire je me rends compte que je ne sais même pas de quel passage tu parles (ça en dit long sur le caractère marquant de cet épisode, le suivant me reste bien plus en tête ^^)

Le chien critique a dit…

Lorsqu'ils se retrouvent dans le bunker champ de tir après que les robots soient apparus. Le black fait une tentative de gamer avorté, et notre bon docteur fait son tour de magie, les robots au dodo durant 5mn

Vert a dit…

@Le chien critique
Ah oui c'est la magie du tournevis sonique ça ! A se demander comment ça se fait qu'il n'affecte toujours pas le bois ^^

Shaya a dit…

Décidément, je lis systématiquement tes articles sur Doctor Who, mais je les commente pas sur le coup. Résultat, je commente des semaines plus tard. Bref, dans ce deuxième épisode, c'était sympa, mais trop de difficulté pour moi à m'attacher aux différents compagnons, ils sont trop nombreux !

Vert a dit…

@Shaya
Problème récurrent de cette saison hélas...