samedi 27 octobre 2018

Art matters – Neil Gaiman & Chris Riddell



Cela faisait un petit moment que je n’avais pas eu de Gaiman nouveau à me mettre sous la dent, j’ai donc décidé de me procurer quelques-uns de ses ouvrages non traduits pour combler ce manque (en attendant de me plonger dans la traduction de son recueil Trigger Warning qui vient de paraître). On commence donc aujourd’hui avec Art matters, le plus récent d’entre eux.

Ce petit livre illustré reprend quatre non-fictions (tribunes, essais, discours, etc.) parus sur différents supports et déjà publiées pour la plupart dans le recueil The view from the cheap seats (que j’ai aussi acheté, je le chroniquerai sûrement un jour).

Le premier texte, Credo, se résume à son titre. Le deuxième, Why our future depends on libraries, reading and daydreaming, est une déclaration d’amour à la lecture et aux bibliothèques. Making a chair parle du travail d’auteur et le dernier texte, Make good arts est un appel à la créativité. C’est un discours qu’il a prononcé lors d’une remise de diplôme (si je me souviens bien).

Ces textes sont fort intéressants et agréables à lire autant pour la plume de l’auteur que pour les propos qui font chaud au cœur. Une âme sarcastique pourra certainement faire remarquer qu’il est facile d’appeler à n’écouter que son cœur quand on est un auteur qui peut désormais publier à peu près n’importe quoi et faire un carton, mais qu’importe, ce sont des jolis textes qui font plus de bien au moral en quelques mots que bien des livres de développement personnel à mon avis.

La valeur ajoutée de ce petit recueil réside dans le fait que ces essais sont mis en image par Chris Riddell, avec qui Neil Gaiman a déjà travaillé notamment sur Heureusement, le lait… et sur La belle et le fuseau. L’illustrateur explique au début de l’ouvrage que des paroles sages sont toujours plus marquantes quand elles sont publiées avec des illustrations, et c’est très vrai pour ces textes déjà très jolis qui sont sublimés par le travail de Chris Riddell.

Une jolie lecture donc, plutôt facile d’accès sans forcément être très l’aise en anglais. Vous pouvez vous faire une idée des illustrations en lisant directement en ligne Why our future depends on libraries, reading and daydreaming.

Si vous n’en avez rien à faire des images, vous pouvez retrouver l’ensemble de ces textes sur Internet :
- Pourquoi notre futur dépend des bibliothèques, de la lecture et de l’imagination (traduit en VF par la maison d’édition Au diable vauvert)

11 commentaires:

Tigger Lilly a dit…

Ça a l'air sympatoche ^^

Alys a dit…

Mince alors. Moi qui ai décidé de laisser tomber Neil Gaiman, et tu me sors un truc super intéressant! O_O Je l'ai mis dans ma liste sur The Book Depository pour ne pas oublier. (Parce que je ne prendrai jamais le temps de lire les articles en ligne...)

Shaya a dit…

Je note tout ça ! Sait-on jamais, peut-être que ça marchera plus sur moi que ses romans ^^

Vert a dit…

@Tigger Lilly
Ca l'est ^^

Vert a dit…

@Alys
Je te le prête au pire, ça se lit vite ^^

Vert a dit…

@Shaya
Faut au moins lire son texte sur les bibliothèques ^^

Alys a dit…

Ha oui je veux bien tiens :D (pouce!)

Miroirs SF a dit…

Je viens pour ma part de découvrir Neil Gaiman, il y a trois semaines, en lisant Neverwhere. Cela m'a bien plu. "L'accro au thé et à Neil Gaiman" ^^ conseille quoi d'autre comme roman ? Si je devais en lire un nouveau ? Plutôt un one shot.
Je suis désolé, je fais le fainéant. Quand j'ai vu le nombre de tes articles consacrés à Gaiman, je ne me suis pas senti d'attaque pour en lire autant ^^

Vert a dit…

@Miroirs SF
Ca dépend de ce que tu veux lire en fait (en tout cas rassure-toi à part en comics il n'écrit que des one-shot ^^).
Stardust est parfait si tu aimes le merveilleux anglais à l'ancienne (autant dire que c'est pas forcément le favori de tout le monde xD)
De bons présages est excellent si tu cherches un bon moment de rigolade écrit à 4 mains
American Gods c'est sans doute le plus indispensable à lire (et à relire), et on peut compléter avec Anansi Boys qui lui aussi parle de dieux mais de façon bien plus rigolote.
L'océan au bout du chemin est un joli conte pour adultes sur l'enfance.
Et encore je n'ai parlé ni des romans jeunesse ni des nouvelles (qui sont très bien aussi).
Bref j'aurais tendance à te conseiller American Gods au final, c'est un peu son oeuvre maîtresse (du moins en roman, parce que son vrai chef d'oeuvre c'est quand même Sandman ^^).

Miroirs SF a dit…

Merci pour toutes ces références. Je pense que je vais lire American Gods pour commencer. Je viens par ailleurs de lire ton introduction à Sandman, et ça titille aussi ma curiosité !

Vert a dit…

@MiroirsSF
C'est le but, contente que ça marche ^^