jeudi 3 décembre 2009

Hero Corp - Saison 1



Je ne pouvais pas décemment parler de Hero Corp sans citer la Flander’s Company qui lui ressemble énormément, ce qui explique sans doute pourquoi cette chronique traine dans le fond du tiroir depuis un bon mois, de cette sympathique série qui pourrait se décrire comme une sorte de jumeau maléfique (enfin bénéfique plutôt) de la Flander’s avec un bon petit air de Kaamelott adapté aux temps modernes (le casting comprend d’ailleurs pas mal d’habitués de Kaamelott).

C’est un peu normal, vu qu’il s’agit d’une série écrite et réalisée par Simon Astier (petit frère du grand Alexandre), qui nous raconte la vie d’une bande de super-héros un peu rouillés mis à la retraite dans un village du fin fond de la Lozère et confrontés soudainement à la réapparition dans leur vie pépère du très méchant vilain pas beau The Lord.

Enfin ça, c’est ce qu’on apprend en voyant le générique (très beau générique façon BD que je vous recommande, à voir ici), mais il faut bien 3 épisodes au héros de l’histoire, John pour découvrir ça, vu qu’il vient juste de débarquer dans la place pour l’enterrement de sa tante (qui n’est pas morte, d’ailleurs). Il avait l’impression d’être juste tombé dans un village de fous furieux, et bien non ! Surtout qu’il est lui-même promis à une beau Destin (la majuscule a son importance).

L’ensemble est bien évidemment une vaste parodie de l’univers de super-héros, qui peut rappeler un peu les Indestructibles, mais en bien plus fondu. Même si on n’atteint pas le niveau de la Flander’s Company, en terme de pouvoirs pourris, de personnages cinglés et d’aventures ubuesques, y’a déjà de quoi se faire plaisir.

Après une phase d’échauffement sur les mystères du village et John qui essaye de fuir par tous les moyens, on s’amuse avec la rencontre de supers-héros tous aussi moisis les uns que les autres, les complots entre villageois, les séances d’entrainement, le travail sur les costumes et les gimmicks. Entre deux, on relèvera la magnifique histoire d’amour de John avec sa « copine » (la seule habitante « normale » du village), à coté de laquelle celle de Bella et Edward passe pour une plaisanterie !

Avec 30 minutes par épisode, cela permet d’avoir une vraie histoire, de bien présenter les différents personnages, et de conclure sur des chutes rigolotes ou des cliffhangers pseudo-haletants. Globalement il y a très peu de retournements non prévisibles, ça fait aussi partie de la parodie à mon avis. D’ailleurs j’attends toujours la révélation de type « je suis ton père », ça ne détonnerait pas dans le paysage.

C’est plutôt sympathique à suivre, même si y’a quelques points pas très cohérents (notamment sur John), et quelques fils laissés en suspens comme s’ils avaient été oubliés en route.

Néanmoins, c’est une série qui se regarde très bien malgré ses (très) rares défauts, et quand on a commencé à plonger dedans, il est difficile de s’arrêter, surtout avec un rythme de plus en plus rapide sur la fin. C’est drôle, plutôt bien ficelé, et on s’attache assez vite à John, héros malgré lui particulièrement doué en répliques sarcastiques.

La série compte 15 épisodes. Les 14 premiers forment l’intrigue principale, tandis que le suivant fait plus introduction à la saison 2 (ça se ressent dans le rythme et les lieux de tournage). D’ailleurs ne le regardez pas avant que celle-ci arrive à la télé, parce que c’est hyper frustrant !

2 commentaires:

Grishka a dit…

Et pour les fous qui auraient quand même regardé le 15ème, la bande annonce de la saison 2 est disponible sur Allocine.
Je sais pas pourquoi mais je pense que t'a raison pour le "Je suite ton Père"... ^^

Albus a dit…

Je repasse en coup de vent sur ta page..............et que vois-je ? que tu joues aux légos en construisant des vaisseaux personnalisés pour les personnages d'Harry Potter !!! Franchement tu me surprendra toujours. J'adore. Biz.