Excusez le retard de mise à jour, j’avoue n’avoir guère trouvé la motivation d’écrire ces temps-ci, mais me voilà de retour, avec en bonus un bon gros mois de lecture à vous offrir en guise de rattrapage… si je tiens mes promesses, d’ici la fin de la semaine, vous devriez me haïr ^^.
Si je reprends l’épisode précédent, nous étions partis voir le magicien d’Oz, transition parfaite pour enchaîner sur le deuxième tome d’Abarat, signé – et illustré une fois de plus- par Clive Barker. Pour ceux qui veulent le début, c’est par ici (et puis parait que ça améliore le référencement de faire des liens *siffle*).
Le tome 2 se place dans la lignée du premier : si vous avez adoré le 1, le 2 vous fascinera, dans le cas contraire… on va considérer que c’est juste un manque de goût flagrant ! Il est en effet difficile de ne pas tomber sous le charme de l’univers de Clive Barker, monde magique original qui se démarque de ce à quoi on a l’habitude. Un univers où le temps est une notion de lieu, où les créatures sont toutes plus étranges les unes que les autres, où chaque île recèle monstres et merveilles en tout genre…
En toute honnêteté, l’histoire de Candy Quackenbush est juste un bon prétexte pour découvrir tout ça, d’autant plus qu’au début du tome 2, elle se contente de visiter avec Malingo les différentes îles, tout en feuilletant un almanach-guide touristique. Rares sont les visites touristiques lues aussi passionnantes.
Et puis, quand l’histoire reprend (assez vite), on accroche très vite aux courses-poursuites, aux échanges, aux batailles, et de manière générale à une trame fourmillante de détails et de rebonds en tout genre (bien qu’on en sente venir certains mais le plaisir est dans le voyage, pas dans la destination, alors on s’en fiche… ah oui d’ailleurs faites pas comme moi et ma mauvaise habitude, ne lisez pas la fin xD).
Abarat est souvent comparé au Magicien d’Oz, et à raison, c’est l’œuvre qui s’en approche le plus. Mais un magicien d’Oz plus sérieux et plus sombre. Un magicien d’Oz plus riche, plus grand, plus coloré. Bref un magicien d’Oz plus qu’amélioré dans lequel on plonge facilement, même après avoir oublié une bonne partie du tome 1 (pas grave, la narration revient souvent sur les évènements passés).
Et puis, ce charmant roman est porté par une écriture prenante, si bien qu’on a plaisir à lire les incroyables descriptions, et par ailleurs, par ses merveilleuses, magnifiques, grandioses illustrations, souvent une page sur deux, du petit motif incrusté à la double page… c’est un travail énorme qui accompagne parfaitement le texte… et rendrait parfaitement justifiable d’investir dans le grand format…
Mais bon, compte en banque oblige, on se contentera du poche, qui pour son prix offre tout de même un sacrément bel ouvrage… accessoirement, il s’agit d’un tome 2 dans un cycle prévu de 5 tomes, dont le tome 3 (Absolute Midnight) est encore à attendre, même en VO… néanmoins, quand on voit le travail de titan que ça doit représenter, pas de quoi tenir rancune à l’auteur ^^.
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