mercredi 28 juillet 2010

Le Dernier restaurant avant la Fin du Monde - Douglas Adams


Histoire de continuer nos péripéties galactiques (et parfois temporelles), le 2e tome du Guide Galactique nous emmène cette fois-ci vers le dernier restaurant avant la fin du monde, bien que ce ne soit pas le but ultime de l’aventure (qui reste à éclaircir encore).

Commençant là où le premier tome de H2G2 finissait, le Dernier restaurant avant la fin du monde démarre sur les chapeaux de roues sur une attaque d’un vaisseau vogon, alors qu’Arthur essaye, encore et toujours, d’obtenir une vraie tasse de thé et pas un vague substitut qui ressemble à tout sauf du thé.

Construit comme son prédécesseur en une série de péripéties sans queue ni tête, et avec une très vague ligne directrice (et encore, uniquement pour Zaphod/Zappy), ce deuxième tome se passera une fois de plus d’un résumé plus détaillé.

On aura cependant l’occasion de visiter les bureaux du Guide Galactique, de contempler la fin du monde, de rencontrer une rock-star galactique, de voyager à travers le temps et l’espace en toute simplicité, et de lire maintes grandes théories sur l’univers, ma préférée étant encore celle-ci :

« L’univers, quelques informations pour vous sauver la vie

(…)

4. Population : néant.
(on sait qu’il existe un nombre infini de mondes, tout simplement parce qu’il existe une quantité d’espace infinie pour les loger. Tous, toutefois, ne sont pas habités. Par conséquent, il doit exister un nombre fini de mondes habités. Un nombre fini divisé par l’infini est si près de zéro que ça compte pour du beurre, si bien que la population moyenne de toutes les planètes peut donc être considérée comme égale à zéro. D’où il découle que la population totale de l’Univers est aussi égale à zéro, et donc que tout individu que vous seriez susceptibles de croiser de temps à autre ne saurait être que le fruit d’une imagination dérangée.) »

Qu’est ce que j’aurais adoré lire ça en passant mon Bac, franchement on devrait s’en inspirer pour les maths au lycée, qui sont parfois tout aussi absurdes, mais beaucoup moins drôles !

Globalement le Dernier restaurant… est une lecture plaisante pleine de bon humour absurde à la Monty Python, mais l’histoire est un poil trop chaotique, à tel point qu’à peine le livre refermé, on se rappelle à peine ce qu’il s’y passe. Il y a de très bons moments (la fabrication du thé, le plat du jour au restaurant, le vaisseau des désinfecteurs de téléphone), mais tout ça manque un peu de structure et les personnages semblent juste là pour balader le lecteur…

Heureusement, la suite, la Vie, l’Univers et le Reste, s’en sort nettement mieux.


CITRIQ

2 commentaires:

Erestor a dit…

J'ai bien aimé ce livre, quoique... le premier est largement mieux. Quoi qu'il en soit, l'histoire m'a assez accroché pour que je me lance dans la suite très bientôt. =)

-Erestor

Vert a dit…

J'aime mieux le premier au 2e également... mais c'est vrai que c'est dur de décrocher une fois qu'on est dedans ;)