vendredi 27 novembre 2009

Sur des mers plus ignorées – Tim Powers



(ce n'est pas le cas sur celle-ci, mais sur la couverture de mon édition, on y voit clairement une sorte de vaisseau spatial... j'avoue, je cherche toujours à comprendre...)

Tim Powers est vraiment un auteur à découvrir. Ce n’est pas vraiment le genre qu’on portera aux nues, en chantant les louanges de son écriture, le développement de ses personnages ou le caractère exceptionnel de ses romans qui en fait une sorte de référence ultime en terme de fantasy…

Non, rien de tout cela, Tim Powers écrit juste des histoires amusantes et divertissantes, et on n’en demande pas plus. C’état déjà l’idée que je m’en faisais sur Les Voies d’Anubis, Sur des mers plus ignorées le confirme.

Nous voilà donc embarqués en plein XVIIe siècle, à bord d’un navire à destination du Nouveau Monde. A son bord, John Chandagnac, héros de l’histoire, qui fait la connaissance de Beth Hurwood, une charmante jeune femme, juste avant une attaque de pirates… après quoi, les choses deviennent un peu plus compliquées pour tous les deux, avec des histoires de vaudou, de fontaine de jouvence, et j’en passe des meilleurs...

D’autant plus que l’intrigue étant tout l’intérêt de l’histoire, je ne vois pas l’intérêt d’aller plus avant dans les détails, contrairement à la 4e de couv. Cette folle histoire de 350 pages passe son temps à nous promener autour des Caraïbes avec des personnages qui ont tous leurs propres objectifs, des seconds rôles hauts en couleurs et des rebondissements à tous les chapitres. Autant dire qu’une fois rentré dans l’histoire, il est difficile de lâcher le morceau.

Bien sûr, le roman n’est pas parfait. Par exemple, le héros principal, Chandagnac, a très peu de personnalité et enchaine les retournements de situation à reculons, mais c’est parce qu’il sert avant tout d’ancre au lecteur, et de prétexte pour en voir de toutes les couleurs.

Ceci dit, ça ne l’empêche pas d’avoir un petit grain de folie à lui. Bon allez, je vous gâche la surprise, mais le sieur est marionnettiste, à la base. Reconnaissez que comme antécédent, ça vaut le détour.

Tout est comme ça dans ce roman : certes on trouve quantité de poncifs (y compris la fille qui est juste là  pour être sauvée), mais ils sont très bien utilisés, et il y a souvent un petit grain de sable qui surprend, un retournement imprévu ou un petit détail astucieux. En plus, le mélange des genres entre pirates et vaudou fonctionne à merveille, ce qui donne une très jolie patine à l’ensemble.

En soit, ce roman vaut le détour, et c’est assez intéressant de le lire en regard ce qu’il a inspiré.  à savoir les univers de Monkey Island et de Pirates des Caraibes. Ca m’étonne qu’il n’ait pas été réédité ou mis en avant en pleine folie de Pirates des Caraibes, parce que l’influence de ce livre sur le film est plus que perceptible (dans les ambiances pirates et les plans de dernière minute). Il était plus que temps qu’ils achètent officiellement les droits pour le 4e volet !

2 commentaires:

Leia Tortoise a dit…

heu, c'est "plus ignorées", pas "plus qu'..." ^^

Sur ma couverture j'ai des bateaux poursuivis par des vaisseaux spatiaux, ça n'a donc absolument aucun rapport non plus?

Vert a dit…

Non, aucun rapport pour les vaisseaux spatiaux, ou bien il manquait des pages à mon bouquin (et le titre aussi, d'où la faute bien sûr :P)