samedi 3 août 2024

Les contes suspendus (Capitale du Sud 3) – Guillaume Chamanadjian

Couverture du roman Les contes suspendus

Et voilà, c’est le début de la fin du cycle de La Tour de Garde puisque je termine ici le premier des deux cycles, celui de Capitale du Sud. Nous voilà donc en dehors de la Cité (chose qui semblait presque impossible dans le premier tome), en compagnie de Nox, bien évidemment, et nous n’avons jamais été aussi proches de la fameuse Tour de Garde…

L’inconvénient de résumer un tome 3, c’est qu’on prend le risque d’en dire trop, alors je resterais volontairement vague. Je me contenterais de dire qu’on retrouve Nox, toujours avec plaisir.

C’est un joli personnage vraiment étonnant, à qui on a donné toutes les armes pour être capable de survivre au jeu des trônes, mais qui a préféré se construire sa petite utopie tout en mitonnant de bons petits plats. Ce qui ne l’empêche pas de se retrouver sans cesse plongé dans les ennuis, mais il fait preuve d’une grande créativité pour s’en dépêtrer.

C’est toujours aussi plaisant à lire, et j’ai bien aimé le fait que ce soit un récit sur le pouvoir des histoires. Ça ne pouvait que me plaire et j’apprécie que cela soit exploité jusqu’à la toute fin.

L’autre point appréciable de ce tome, c’est que les intrigues et les protagonistes se retrouvent enfin (!), sans pour autant qu’ils se volent la vedette. C’est très bien fait d’ailleurs, on a l’occasion de voir Amalia avec un autre regard, mais en réalité on sait fort peu de choses sur ce qui se passe pour elle dans ce tome.

Ce qui veut dire qu’on doit pouvoir lire séparément les deux trilogies (peu importe l’ordre) au lieu d’alterner en suivant l’ordre de parution, le dernier tome de chacune des trilogies donnant probablement envie d’aller à la rencontre de l’autre pendant.

Mais je laisserais d’autres faire le test. Pour ma part j’ai bien aimé lire les deux trilogies en alternance, et arrivée à la fin de Capitale du Sud, je ne peux saluer cette chouette trilogie de fantasy qui m’aura bien aidé à contrer la panne de lecture ces derniers mois.

Ces trois livres se lisent tous seuls, les personnages sont attachants et l’univers fascinant à découvrir. Au début on a l’impression de quelque chose de très classique façon Assassin Royal mais il y a plein de petites choses qui lui donnent son originalité. Si vous n’avez pas encore commencé ce cycle, vous savez ce qu’il vous reste à faire, pendant que je m’en vais finir Capitale du Nord.

(en réalité je l’ai déjà fini mais avouez que c’est plus alléchant comme phrase de fin, je devrais même vous mettre les premières lignes de ma prochaine chronique comme une forme d’hommage, vu qu’on trouve à la fin de chaque tome du cycle -sauf le dernier bien sûr- les premières pages du tome suivant)

Infos utiles : Les contes suspendus (Capital du Sud 3) de Guillaume Chamanadjian est le cinquième roman du cycle de La Tour de garde. Première parution aux Forges de Vulcain en 2023. Couverture d’Elena Vieillard. 521 pages.

D’autres avis : 233°C, Au pays des Cave Trolls, Le dragon galactique, Le nocher des livres, Sometimes a book

6 commentaires:

  1. Nox. <3
    D'accord avec tout ce que tu en dis, c'est simplement génial à tous les niveaux.
    (ouf, je n'ai pas besoin de sauter la fin de ta chronique ; oui, je ne lis jamais les extraits de fin d'ouvrage ; je me demande si c'est plus lu ou pas lu d'ailleurs ? 🤔)

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    1. @Baroona
      Je n'ai pas pris la peine de les lire vu que je les enchainais mais ça a un côté un peu old school que j'aime bien (c'est comme les vieux Pocket avec les premières lignes sur la couverture ^^)

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  2. Génial!! J'espère que ça finira en apothéose!!

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    1. @Alys
      Tu verras... enfin je pense que tu as lu mon article entre temps 😅

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