C’est assez marrant, plus on avance dans cette saison, plus elle m’évoque la saison 1 de 2005 : un épisode de rencontre, un épisode dans le futur et dans l’espace (plus lointain que la Terre ceci dit), un épisode dans le passé et… tiens si on rentrait rencontrer la famille et affronter une menace locale ? C’est le programme de l’épisode dont je vais vous parler. Comme d’habitude, je ne vous épargnerai pas sur le sujet des spoilers. Je vais tâcher d’y aller mollo sur les captures d’écran par contre, pour ceux qui souffriraient d’une certaine phobie…
Après donc une petite introduction bien mystérieuse sur un danger qui menacerait potentiellement la réputation d’un politicien, et un vortex du temps rénové, on commence donc par des adieux qui se transforment en invitation à prendre le thé (on est anglais ou on ne l’est pas, j’imagine !).
C’est donc l’occasion de découvrir la famille de Yasmin : la mère absente car au boulot (elle vient d’être renvoyée de son poste de gérante d’un hôtel mais passons), le père porté sur les complots et la sœur cynique. Pour le moment seule la mère a vraiment l’occasion de briller à l’écran mais c’est sympa de donner un arrière-plan à Yasmin qui manque un peu de substance sinon.
Le Docteur étant le Docteur peu importe son incarnation, après une petite démonstration de sa totale méconnaissance des coutumes terrestres, elle décide de rendre service en allant chercher un colis chez la voisine.
En entrant chez elle, la voilà donc qui met les pieds directement dans une intrigue à base de toiles d’araignées imposantes et de charmantes bestioles à huit pattes qui le sont tout autant.
Personnellement je n’ai rien contre ces bêbêtes, donc j’ai trouvé l’épisode plutôt rigolo à suivre. Mais je dois reconnaître qu’un soin particulier a été porté à tout point de vue (visuel, sonore) pour ce qui est de leur représentation, et je ne doute pas que ce soit un supplice pour un arachnophobe de suivre cet épisode, d’autant plus s’il le regarde le soir avant de se coucher !
Comme si le Docteur n’avait pas assez de compagnons, elle s’entoure dans cet épisode de la mère de Yasmin (dont j’ai oublié le prénom, en dépit du fait qu’elle passe l’épisode à le répéter !) et d’une scientifique spécialisée en araignées.
On pourrait penser que tout cela tombe un peu trop bien mais c’est Doctor Who après tout. Ce qui est chouette, c’est qu’on se retrouve avec une équipe presque exclusivement féminine pendant que Graham et Ryan font équipe ensemble, l’occasion de renforcer leurs liens grand-père/petit-fils (c’est sympa dans une série où les relations avec les parents n’étaient plus abordées depuis l’époque de Russel T. Davies !)
Après une petite séparation, tout ce petit monde se retrouve dans l’hôtel où travaille la mère de Yasmin, épicentre du phénomène « araignées géantes ». L’hôtel en question est la propriété d’un homme d’affaires et politicien aimable comme une porte de prison et qui ressemble à une imitation de Trump.
L’idée est rigolote mais le trait est tellement forcé que ça en devient un peu poussif par moments. Ceci dit le personnage apporte une dynamique originale en faisant en quelque sorte partie de l’équipe sans jamais en être, une sorte de « méchant » dépassé par ses actions qui n’a pas du tout envie de mourir avant de devenir président.
Après une enquête à base d’exploration et de capture de spécimens, le mystère des araignées géantes est résolu, avec étonnamment aucune influence alien. Ca a un petit côté film de série B ou histoire de super-héros, mais il est plutôt plaisant qu’un problème soit causé par le comportement détestable d’un humain véreux plutôt qu’un énième extra-terrestre assoiffé de sang.
On se débarrasse donc des araignées de manière « humaine » (c’est-à-dire en les enfermant dans un bunker où elles sont condamnées à mourir de faim ou à s’entredévorer à terme ? Bon admettons…), sauf pour la plus grosse qui a le droit de faire les frais d’un Américain accro aux armes à feu (c’est là où ça en devient un peu cliché…).
Après quoi la fine équipe se retrouve pour des adieux qui bien évidemment n’en sont pas. Graham a bien envie de fuir son deuil difficile et les deux petits jeunes sont partants pour une aventure, alors qu’à cela ne tienne, ils seront désormais la Team TARDIS ! Ca y’est tout est en place, on va pouvoir commencer à sauver l’univers ! (comment ça, c’est le cas depuis 3 épisodes déjà ?).
Voilà pour ce Arachnids in the UK, épisode plutôt flippant si vous n’aimez pas les bêbêtes à huit pattes, et plutôt plaisant si vous aimez les mystères sur Terre, les grandes équipes et les huis clos dans les hôtels. Bien sûr c’est moins marquant qu’un épisode comme Rosa, mais on passe un bon moment et après le regard désespéré du Docteur qui pense se retrouver toute seule à nouveau, cela fait plaisir de la savoir bien entourée à nouveau !
D’autres avis : Yoda Bor, Zakath Nath
Brrrr ! En vous remerciant pour les non-screenshots. =P
RépondreSupprimerJe n'ai pas trop d'avis pour le coup, étant donné que je détournais régulièrement les yeux pour éviter un éventuel jumpscare arachnide. xD
Par contre j'ai regardé deux fois la fin - la résolution du problème - parce que j'avais cru raté quelque chose... et en fait non, c'est juste une sorte de non-fin un peu bizarre (et quasi-mauvaise). Entre ça et les gros sabots, c'est un poil décevant. =/
jumpscare, carrément ! Je pense que tu gagnes haut la main ;p
Supprimer@Baroona
SupprimerPas complètement convaincue par la fin non plus, avec un ancien Doctor le faux Trump s'en serait pris plein la poire (au minimum xD)
C'était vrai que c'était bien sympa que pour une fois ce soit juste les humains qui se mettent dans la mouise tout seuls XD (Sinon, en vrai, même si je m'en fous des araignées, il était un poil flippant quand même l'épisode ^^)
RépondreSupprimer@Shaya
SupprimerBah oui on n'a pas forcément besoin des aliens pour ça !
Ah, jadis, avec les anciens docteurs, cela ne se serait pas passez comme ça !
RépondreSupprimerJ'ai tiqué comme vous sur l'enfermement des araignées et l'indifférence, à part une moue réprobatrice, face à la mort de la Mère.
Bref, je ne suis pas sûr que les scénaristes ont une bonne connaissance de la série, cela me fait un peu peur, surtout après avoir vu l'épisode d'après et sa fin étrange pour le moins. (mais on en reparlera)
Sinon, j'aime bien ce genre d'épisodes à l'esprit série B totalement assumé. Lorsque j'ai découvert cette série, c'est ce mélange de bizarrerie et d’étrangeté qui m'avait fait éviter de zapper.
@Le chien critique
SupprimerJe comprends tout à fait pour l'esprit série B, personnellement je fais partie des afficionados des mannequins maléfiques du tout premier épisode de la saison 1 xD
Arachnophobe mais juste avec les vraies, j'ai donc pu regarder cet épisode sans -trop- frémir.
RépondreSupprimer@Tigger Lilly
SupprimerC'est déjà ça ^^
Mais Vert le monsieur en cravate jaune (l'homme d'affaires j'imagine?) c'est l'acteur qui joue Mr Big dans Sex and the City :D :D (Le love interest de Carrie qu'elle finit par épouser dans le film – je précise au cas où tu ne saurais pas ^^)
RépondreSupprimer@Alys
SupprimerJe te crois sur parole, jamais vu cette série ^^