Ce n’est pas forcément mon habitude d’enchaîner les textes d’un même auteur en si peu de temps, mais le hasard a fait qu’avec La montagne dans la mer tout frais dans ma tête, j’ai retrouvé Ray Nayler, sauf que cette fois-ci ce n’était pas sur une plage mais en Sibérie.
Défense d’extinction se déroule dans un futur relativement proche où un petit groupe se consacre à l’étude et à la sauvegarde des derniers éléphants, et un futur un peu moins proche où des scientifiques ont réussi à ramener à la vie des mammouths. Les deux histoires sont liées, forcément, mais je vous laisse découvrir comment.On parle donc dans ce texte de la préservation des espèces menacées, et on ne peut pas dire que le futur imaginé par Ray Nayler soit très réjouissant dans le domaine (et ça semble très juste hélas). J’ai eu la bonne idée d’emmener mon fils au zoo pendant que je lisais cette novella, ça a rendu la visite encore plus déprimante.
(c’est en train de devenir une habitude avec cet auteur de me pourrir -gentiment- mon quotidien, déjà quand je lisais La montagne dans la mer j’ai tiré la tronche en achetant du poisson pendant un moment…)
Cependant ce texte n’est pas que déprimant, c’est aussi une belle histoire qui nous fait suivre le parcours d’une femme dédiée à la cause des éléphants, et qui au travers de sa vie interroge sur le rapport qu’on peut avoir à nos souvenirs, à notre mémoire et comment cela façonne notre identité (et vice-versa).
Défense d’extinction est donc un très bon numéro de la collection, beau dans son évocation du monde animal que l’humain ne cesse de détruire, très riche dans ses thématiques, et puis il y a des mammouths, ce qui justifie en soit la lecture de ce texte !
Infos utiles : Défense d’extinction (The Tusks of Extinction en VO) est une novella de Ray Nayler parue en 2024 en VO et publiée en VF en 2025 aux éditions du Bélial’. Traduction de L’Épaule d’Orion. Couverture d’Aurélien Police. 152 p.
D’autres avis : Le Bibliocosme, Les lectures du Maki, Mondes de poche, Le nocher des livres, Le Syndrome Quickson
"et puis il y a des mammouths, ce qui justifie en soit la lecture de ce texte" : a-t-on vraiment besoin d'une autre raison finalement ? Allez, à la rigueur on peut ajouter la couverture. (Quoi ? Moi superficiel ? 🙈)
RépondreSupprimerl'auteur ?
Supprimerj'ai bien aimé mais pas autant que d'autres textes de Nayler.
@Baroona et Tigger Lilly
SupprimerLes mammouths et l'auteur, ça me parait un excellent plan de com !
Ray Nayler fait partie de ces auteurs et autrices que je lis avec grand plaisir et qui m'enchantent à chaque fois... et cette novella est l'un de ses plus beaux textes !
RépondreSupprimerEt il reste en tête en plus
SupprimerÇa a l'air bien, encore un auteur que je me réjouis de découvrir bientôt 🙂
RépondreSupprimerC'est marrant comme le titre français fonctionne bien, avec le double sens du mot défense.
@Ksidra
SupprimerComplètement :D
Tu as raison ! Mamouuuuuuths !!!
RépondreSupprimer@Jean-Yves
Supprimer🦣🦣🦣
C'est vrai que c'est un poil déprimant, mais c'est aussi excellent je trouve !
RépondreSupprimer@Shaya
SupprimerL'un n'empêche pas l'autre ^^
Mais ça a l'air super, tout ce que fait ce monsieur. Je sens la conscience amie des animaux, en plus. (Je me permettrais d'ailleurs de préciser qu'on peut très bien vivre sans poisson. C'est du vécu, HAHAHAHAHA.)
RépondreSupprimer@Alys
SupprimerJe n'en doute pas mais je suis pas encore prête ici (et ne parlons même pas de l'entourage 😂)