Il y a deux ans, j’avais découvert qu’il n’y avait pas plus plaisant comme lecture estivale que le Journal d’un AssaSynth de Martha Wells, qui mêle divertissement bien rythmé, space-opera et un excellent personnage principal. Il était plus que temps pour moi de reprendre la route avec l’AssaSynth pour une nouvelle aventure.
Contrairement aux tomes précédents qui étaient tous des novellas, Effet de réseau est un roman. On est donc sur un récit un peu plus étalé, qui laisse plus de place pour développer l’intrigue et les relations entre les personnages et pour le reste… globalement on reste sur la même recette.
On retrouve notre androïde libéré de son module superviseur, avide de séries télé et doté d’un ton très piquant. Il y a toujours cet univers de space-opera dans lequel on aurait envie de vivre plein d’aventures, avec des vilaines corporations qui s’opposent à des mondes un peu utopistes. Il y a toujours ces aventures bien rythmées.
Dans Effet de réseau, l’histoire démarre sur un enlèvement et se terminera plus ou moins en mission de sauvetage (qui doit sauver qui, ma foi ça évolue beaucoup). On voyage, on retrouve de vieux amis et AssaSynth se confronte à la difficulté d’être traité comme ce qu’iel est : un être conscient et libre, susceptible d’entretenir des liens d’affection avec d’autres êtres.
J’ai bien aimé ce roman, déjà parce qu’il est très agréable à lire et bien divertissant, mais aussi parce qu’il y a un côté feel good (AssaSynth dirait peut-être même que c’est mielleux) dans la mise en scène d’un AssaSynth qui ne sait pas trop comment gérer ses relations avec autrui (plus le fait qu’on est dans un univers un peu plus ouvert d’esprit que le nôtre).
On ne s'ennuie pas, on rigole parfois, on s'inquiète (vaguement) et on se demande ce que va bien pouvoir inventer comme nouvelles péripéties pour la suite. Bref lisez le Journal d’un AssaSynth, c’est une chouette lecture, et comme d’habitude, j’ai hâte de lire l’épisode suivant.
Infos utiles : Effet de réseau (Network Effect) est le tome 5 du Journal d’un AssaSynth (The Murderbot Diaries) de Martha Wells. Parution en 2020 en VO et en VF aux éditions de l’Atalante, avec une traduction de Mathilde Montier et des couvertures de Benoît Bourgerie. 416 pages.
D’autres avis : 233°C, De livres en livres, Les histoires de Lullaby
Je plussoie, chère Vert. C'est un là une série agréable, divertissante, et qui pose des questions intéressantes sur l'altérité et l'identité chez les personnes non biologiques. Et pour ma part, je m'amuse comme une folle aux échanges entre le protagoniste et les autres personnages !
RépondreSupprimerToi aussi tu es rémunérée par Baroona pour participer à son affreux lobbyisme ?
RépondreSupprimerSi seulement. Je suis vénale, j'aurais dû en tirer partie... 😁
Supprimer"(qui doit sauver qui, ma foi ça évolue beaucoup)" : ahah, c'est un bon résumé du livre ça. 😄
RépondreSupprimerCette série est si agréable. Je suis de plus en plus emballé tome après tome. Vive AssaSynth !
Parfait résumé du caractère de notre sympathique AssaSynth. Je l'ai entendu quand tu as dit qu'il aurait dit "mielleux",j'ai une image très visuelle de ce personnage^^
RépondreSupprimerBien hâte d'arriver à celui-là (et encore plus maintenant)
Totalement d'accord avec toi, ce tome était très chouette !
RépondreSupprimer@Blop
RépondreSupprimerOui on s'amuse beaucoup ^^
@Tigger Lilly
Si seulement 😂
@Baroona
Faut que je me penche sur le tome 6 alors !
@Itenarasa
Tu en où toi ?
@Shaya
Ouiiii
C'est tellement chouette que vous soyez tous d'accord sur le fait que c'est toujours bien, tome après tome.
RépondreSupprimer@Alys
RépondreSupprimerAlors tu n'as pas prévu de rejoindre les groupies de l'AssaSynth ? ^^
Non 😇
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