1. Scot Pilgrim : Precious little life
2. Scott Pilgrim vs the world
3. Scott Pilgrim & the infinite sadness
2. Scott Pilgrim vs the world
3. Scott Pilgrim & the infinite sadness
Comme j’avais beaucoup entendu parler de cette série, pendant que son adaptation cinématographique se fait attendre, j’ai décidé de me mettre aux comics pour me mettre en appétit. Comics qui sont au demeurant assez étrange : petit format, pas de papier glacé, en noir et blanc, complètement à l’opposé de ce que je lis d’habitude donc. Pour un peu je m’attendais à un sens de lecture inversé d’ailleurs !
Côté style graphique, c’est assez sommaire également, mais plutôt plaisant une fois qu’on est rentré dans l’histoire. Le seul point négatif, c’est que les personnages ne sont pas forcément évidemment à différencier, ayant souvent la même tête.
Mais c’est excellent comme série, dès le premier chapitre. Pas tant à cause du pitch de Scott Pilgrim qui doit vaincre les sept petits amis maléfiques de sa chère et tendre, mais plutôt dans la façon dont tout cela est raconté.
Le tome 1 commence sur une sorte de teen-movie avec des échanges bien mordants entre potes et des romances à l’eau de rose. Si ce n’est pour le mode de déplacement particulier de Ramona Flowers, on jurerait qu’on est dans un monde normal.
Et tout à coup avant même de comprendre de quoi il en retourne, sur la fin du tome 1, on bascule dans une forme de grand n’importe quoi à mi-chemin entre le jeu vidéo et l’histoire de super-héros où Scott se castagne avec le premier petit copain maléfique de Ramona.
Les deux tomes suivants suivent la même recette, avec ce jeu déjanté où on bascule sans cesse d’une parfaite normalité avec parfois des passages plutôt émouvant à des délires complètement hallucinants, notamment sur les combats. A cela il faut ajouter une bonne dose de second degré, notamment quand l’auteur met en valeur ses propres ficelles pourries : « Ce qu’il me faut, c’est une sorte de… genre… un deus ex machina tout bidon de dernière minute ! »
Bref, c’est un peu confus, voir complètement barré, autant dire que c’est le genre de délire qui me plait tout à fait. La galerie des personnages est sacrément tartinée, et les dialogues sont plutôt succulents dans leur genre, je me suis même surprise à rire franchement dans certains passages. Vivement la suite !
Ca a l'air sympathique dis moi :D Et pis c'est en noir et blanc, y'a pas de risque d'avoir du violet et du jaune/vert moche ! x)
RépondreSupprimerJe sens comme une pointe d'ironie dans tes propos *siffle*
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