vendredi 24 septembre 2010

Doctor Who - Saison 1

J’avais beaucoup entendu parler de Doctor Who (la faute à des fans hardcore dans mon entourage ^^), mais je n’avais jamais pris le temps de me pencher dessus. Histoire de mourir moins bête, j’ai décidé de regarder un épisode de la première saison (enfin techniquement c’est la 27e mais passons), et ça a été le coup de foudre immédiat.

Doctor Who suit les pas du Docteur, un extra-terrestre qui voyage grâce à son TARDIS, un vaisseau capable de se déplacer dans le temps comme dans l’espace. Il passe (très) souvent sur Terre (où il récupère ses compagnons de voyage), à des époques différentes, pour la sauver dans 99% des cas d’une menace alien.

Cette série de science-fiction existe en fait depuis 1963, et a vu défilé différentes incarnations du docteur. Cette saison 1 est en fait la première de la reprise de la série en 2005, avec le 9e Docteur incarné par Christopher Eccleston (et son incroyable sourire), qui voyage en compagne de Rose Tyler, une jeune londonienne qui mène une vie monotone d'employée dans un magasin de vêtements.


Elle rencontre le Docteur un soir dans les sous-sols du magasin dans lequel elle travaille, où les mannequins semblent animés de sérieuses pulsions meurtrières. Après quelques péripéties, ils découvrent qui est derrière tout ça, mettent fin à ses actions, et le Docteur invite Rose à l’accompagner dans ses voyages.

Voilà pour le premier épisode, la suite nous emmène assister à la fin de la Terre (et à quelques étapes intermédiaires), rencontrer Charles Dickens, sauver la planète d’une menace alien (encore !)… on n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer.

La première chose qui m’a marqué, dès le premier épisode, c’est le ton décalé de la série. Le Docteur lui-même est un personnage peu conventionnel, avec son éternel grand sourire plaqué sur le visage. Mais ce qui donne le « la » d’emblée, c’est cette scène dans le premier épisode où on voit Rose et le Docteur, main dans la main (alors qu’ils se connaissent depuis… 20 minutes d’épisode ?), courir vers le danger en riant comme c’était tout naturel.

D’habitude j’aime assez moyennement les séries un épisode/une histoire, parce que du coup on se retrouve souvent avec deux trois très bons épisodes au milieu d’une mer d’épisodes moyens faute d’un réel fil conducteur, mais on ne trouve rien de cela sur Doctor Who.

Les scénarios sont bien peaufinés, suffisamment riches pour donner des épisodes simples ou doubles où on ne s’ennuie pas, alors que l’idée de départ ne laisse pas forcément beaucoup de place à l’originalité. Et pourtant bien qu’on soit souvent sur un cas d’alien sur Terre qui provoque des bouleversements, le résultat n’est jamais le même, avec des passages parfois très film d’horreur, parfois plus SF… et pas que. Il n’est pas rare de commencer l’épisode avec le sourire et de sortir les mouchoirs à la fin, car les épisodes sont souvent aussi drôles qu’émouvants, basculant de l’un à l’autre sans prévenir.

L’univers déployé est plutôt fascinant, surtout qu’il est drôlement bien rendu. Si les premiers épisodes ont des images de synthèse parfois très cheap, les décors, les costumes, tout contribue à mettre dans l’ambiance. Mention spéciale au 2e épisode qui voit défiler une horde d’aliens à pourrait presque faire de l’ombre à la célèbre cantina de Mos Eisley.


Et puis, les personnages sont très attachants : le Docteur gentiment fou (mais ne vous y fiez pas, ça lui arrive de péter un boulon et c’est très impressionnant d’ailleurs), Rose, si pleine de vie, mais aussi tous les seconds rôles. C’est quelque chose qui m’a surpris mais on s’attache à tous ceux qu’on croise, qu’ils apparaissent dans plusieurs épisodes comme le Capitaine Jack, la mère et le copain de Rose, ou juste un seul (comme la bonne dans l'épisode avec Dickens, ou le couple sur le point de se marier dans Father's Day).

Bref dès les premiers épisodes, ça a été le coup de cœur, et ce n’est pas près de s’arrêter (oui j’en suis à la saison 3, j’ai comme qui dirait du mal à arrêter pour écrire mes chroniques…). J’aimerais vous parler de mes épisodes favoris, mais sur les treize épisodes j’aurais du mal à en éliminer un seul, alors du coup je vais faire dans le détail. Bien évidemment, si vous n’avez pas vu la série, passez votre chemin, spoilers assurés !


1. Rose : 
Cet épisode me fait penser à Ghosbusters avec son intrigue et ses effets spéciaux un peu pourris. Ce qui explique sans doute que j’ai facilement accroché, bien que j’ai eu très peur au début en voyant Rose. Mais les répliques tordues et les interventions inopinées du Docteur fonctionnent à merveille (le passage au resto avec le champagne).

2. The End of the World : 
Premier voyage qui nous emmène à la fin de la Terre (non sans un petit pincement de cœur vu le sujet) avec une foultitude d’aliens comme pour montrer le potentiel de la série. Autant je n’ai pas trouvé les images de synthèse extraordinaires, autant j’ai adoré les costumes et maquillages (surtout les Arbres).

3. The Unquiet Dead : 
Je regrette qu’il y ait finalement peu d’épisodes dans le passé (vraiment dans le passé, pas juste 20 ans en arrière), parce qu’ils sont quand même bien rigolos avec l’intervention de célébrités en plus. Charles Dickens qui se retrouve en pleine aventure de Noël, c’est quand même drôlement bien pensé.

4&5. Aliens of London & World War Three : 
Premier épisode double, je l’ai bien aimé celui-là. Toute la blague sur les pets était un peu lourdingue à force (c’est un classique de Merlin aussi), mais j’ai beaucoup aimé les multiples twists (le faux vaisseau, les aliens qui ne sont pas là pour conquérir mais pour vendre la planète), les interactions entre Mickey et le Docteur, cette chère Harriet Jones…

6. Dalek : 
Beaucoup de choses à dire sur celui-là. La première rencontre avec un Dalek surprend, parce qu’on a du mal à croire que cette espèce d’astromécano steampunk puisse être dangereux… Les échanges avec le Docteur sont aussi bien flippants tellement on a pas l’habitude de voir aussi violent (dans son propos comme dans ses actes). Et la dernière confrontation entre le Dalek et le Docteur met vraiment mal à l'aise dans son genre.

7. The Long Game :  
Pas l’épisode le plus marquant en soi coté scénario, mais il pose les bases (et le décor) pour le final. Et c’est marrant de voir comment se passe l’intégration d’un 3e larron (qui ne dure pas) dans l’équipe. J'aime beaucoup tout le passage où il se fait implanter un ordi dans la tête (brrr), avec la nana qui insiste lourdement.

8. Father's Day : 
 Mon favori, cet épisode est une vraie bombe émotionnelle. Certes le scénario est pas hyper cohérent (c’est le problème des paradoxes temporels), mais la dispute entre Rose et le Docteur, les interactions entre Rose et son père… c’est un épisode humainement très riche, et très émouvant.

9&10. The Empty Child / The Doctor Dances : 
 Ce que j’aime bien c’est qu’il y a de tout dans cet épisode : du film d'époque, de l’angoisse (ah la voix du gamin, la machine qui tape toute seule…), du rire (ah Captain Jack), de la SF en pleine Seconde Guerre Mondiale, de l’émotion… vraiment un pur moment de bonheur !

11. Boom Town :  
Un petit épisode léger avant le final, qui m’a bien fait rire parce qu’entre ce qu’on nous en montre en preview et l’épisode en lui-même, il y a un monde. Mention spécial au diner entre le Docteur et la Slitheen, et à la présence de Captain Jack qui a l’air décidé à s’incruster !

12&13 Bad Wolf / The Parting of the Ways : 
 Le final bien évidemment écrase tous les autres. Le début avec les émissions de TV réalité est énorme, de tous les futurs évoqués celui-là ne me parait pas le plus improbable. Et puis juste avant la fin du premier épisode tout bascule complètement avec la « mort » de Rose et l’apparition des Daleks. La suite est épique, je trépignais presque devant mon écran tellement c’était intense : la bataille désespérée, le Docteur qui renvoie Rose, qui du coup se bat pour le retrouver, les Daleks complètement flippants, le final avec le Time Vortex... juste énorme. Comment vous voulez ne pas vous jeter sur la saison 2 après ça ?

De manière générale les épisodes sont tous très riches, et on se rend compte, arrivés à la fin, qu’ils sont bien plus liés entre eux qu’on pourrait le croire (entre autres avec l’histoire de Bad Wolf mais pas que), ce qui donne envie de tous les revoir, ne serait-ce que pour repérer les petits détails ci et là… j’en ai bien re-survolé quelques-uns, mais j’avais surtout envie de continuer sur la saison 2, bien qu’on change de Docteur… D'ailleurs, vous devriez en entendre parler sous peu...


4 commentaires:

louise miches a dit…

Bienvenue à bord du Tardis !
TO VICTORY !!

Tortoise a dit…

Welcome onboard, comme on dit!

Je me doutais que cette série était faite pour te plaire, et chuis super contente que ça soit vrai ^^

Je suis tout à fait d'accord avec tout ce que tu dis, et j'ai hâte d'avoir ton avis sur les autres saisons!

C'est vrai que ça serait bien s'il y avait plus d'épisodes qui se passetn dans le passé, avec des guests ^^ mais tu en verras/as vu d'autres!

Marion a dit…

Héhé ! Spèce de droguée va !

Sinon, are you my mummy ? Je l'avais oublié cet épisode, pourtant, il sera bientôt celui que je regarderai quand je regarderai à nouveau la S1. J'me suis arrêtée à Father's day !

Bon, j'attends ton avis sur la S2 avec impatience, même si bon, je sais déjà à quoi m'attendre :D

Vert a dit…

Vous me faites peur, j'ai l'impression de rentrer dans une secte xD

Bon je ferais bien de finir mon avis sur la saison 2 avant de finir de regarder la 3...