mardi 17 août 2010

Shrek 4 : il était une fin - Mike Mitchell


Pas beaucoup de mises à jour ces temps-ci, je profite de mes vacances là-haut sur la montagne pour ne rien faire, d’ailleurs mêmes mes lectures n’avancent pas (Frodo est encore à Rivendell, c’est dire…). Cependant j’ai quand même fréquenté les salles de cinéma en me rabattant sur le seul film qui passait dans mon petit ciné de montagne (l’autre option étant le multiplexe à 10 euros la place, non merci on n’est pas à Paris !) : Shrek 4.

Bref Shrek 4 : il était une fin (Shrek Forever After pour ceux qui veulent le jeu de mot en VO) reprend là où le 3ème s’arrêtait, à la famille qui vit heureuse dans les marais. Sauf que Shrek se lasse de la routine familiale et regrette vite le bon vieux temps, ce qui le pousse à passer un marché avec le nain Tracassin (Rumpelstiltskin en anglais), et le voilà qui se retrouve dans un univers complètement bouleversé où Tracassin dirige le monde, tout ça parce qu’il n’était pas là pour libérer Fiona…

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, vu que le 3 m’avait grandement déçu. A peine drôle quand les deux premiers étaient aussi hilarants qu’intelligents. Dès les premières minutes, ça a été une très agréable surprise. Ce Shrek-là remonte au niveau du premier film, à défaut d’égaler le 2ème (ce qui aurait été très dur…).

On y retrouve le casting habituel, légèrement chamboulé par la réécriture de l’histoire (à l’exception de Shrek qui a bien du mal à se faire entendre), et en guise de nouveauté on se contentera du joueur de flûtes de Hamelin, pas forcément très présent mais dont chaque apparition est magnifiquement chorégraphié (comment ça elle était facile celle-là ?).

C’est un peu dur de parler de ce qui m’a plu sans raconter tout le film, mais en tout cas on passe un très bon moment. Les personnages sont drôles, et entre les dialogues et les péripéties folles des personnages, on ne voit pas le temps passer. Visuellement les images sont très belles, à tel point qu’on pourrait presque compter les poils sur la peau de Shrek. Et je pense que pour le coup, ce film doit valoir une projection en 3D car certaines scènes ont vraiment été conçues dans cet esprit.

La seule chose qui m’a laissé sceptique, c’est la vf (bah oui ciné de campagne oblige j’ai sacrifié à mes sacro-saints principes). Pas qu’elle soit mauvaise, mais des fois je me demande à quoi pensent les doubleurs : l’ogre cuisinier chinois parle en français comme une espèce de mama martiniquaise… je cherche encore le rapport. Et puis bon le Chat Potté non doublé par Antonio Banderas, ça perd un peu de son charme !

Ce petit travers mis à part, c’est un bon moment pour petits et grands (plus pour eux d’ailleurs, y’a quelques subtilités qui ne doivent pas toujours parler aux plus jeux), et un bon petit film estival.

1 commentaire:

Grishka a dit…

Un épisode frais et décontracté, effectivement bien plus réussi que le 3 (et même que le 2 selon moi). L'idée maitresse ? Arrêté de faire de la parodie à gogo sur tous les contes possibles, et se concentrer sur l'histoire de Shrek, et sa famille. Bonne histoire, bien rigolo, bonne bande son... un bon cru !

Et en plus la technique est au rendez-vous. Pour l'avoir vu en 3D, effectivement certains passages ressortent bien, mais ça reste bien accessoire...